Prologue
Lectrices, Lecteurs, ce jour je reprends les écrits de ce blog ou je les avais stoppés avec un grand rappel du dernier chapitre pour mémoire. Je stopperai ces écris pour les évènements importants de la religion chrétienne dans son ensemble afin de vous mettre devant l’évidence de l’invention festive de certains évènements tel que la « Pentecôte » ou avant de « l’Ascension » du « Jésus-Christ » que je nomme Jésus le Nazaréen ce qui était le véritable nom de son vivant ainsi que le nom de sa mouvance à Jérusalem et en Asie Mineur.
Chapitre N° 4
Purgatoire et « Indulgences »
Je cite les textes de vos livres car je trouve cela amusant, mais surtout navrant pour vous.
---- « « Le catéchisme pour adultes, publié par la Conférence des évêques de France en 1991 avec l'accord de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a donné le 23 janvier 1991 l'approbation du Saint-Siège, indique simplement ce qui suit :
« ...Pour parvenir à cette contemplation de Dieu, une « étape » de purification, appelée purgatoire, peut être nécessaire. Il ne s'agit ni d'un lieu, ni d'un temps ; on peut parler plutôt d'un état. En tout cas, le purgatoire, qui est bien une peine, n'est pas à concevoir comme une punition, par laquelle Dieu se vengerait en quelque sorte de nos infidélités. La communion avec Dieu, dans laquelle nous introduit la mort, nous fait prendre conscience douloureusement de nos imperfections et de nos refus d'aimer, et du besoin de nous laisser purifier par la puissance salvatrice du Christ.
C'est Dieu lui-même qui purifie et transforme. Mais la Tradition de l'Église catholique affirme que ceux qui sont au purgatoire bénéficient des prières et des supplications adressées en leur faveur à Dieu par leurs frères, et aussi de l'intercession des saints déjà introduits dans la béatitude de la vision de Dieu ». » » ----
Ce fameux « Purgatoire » va devenir une manne sonnante et trébuchante pour le giron de la Chrétienté avec cette invention nommée « INDULGENCE »
Dans l'Église catholique romaine, l’indulgence, du latin indulgere, « accorder », est la rémission totale ou partielle devant Dieu, El-Shaddaï pour moi, de la peine temporelle encourue en raison d'un péché déjà pardonné.
Selon la doctrine catholique, le péché est effacé par le sacrement du pardon, confession. Mais ce sacrement n'enlève pas la peine temporelle due au péché, qui se traduit généralement par un temps de purgatoire si elle n'est pas d'abord purgée sur terre par des actes de foi et de charité, actes de réparation.
Sa pratique, héritée du droit romain, remonte au IIIème siècle.
Il s'agit alors de réintégrer dans le giron de l'Église les chrétiens ayant apostasié pendant les persécutions. Au XIIème siècle, elle reçoit une définition juridique dans les décrétales pontificales : une distinction est clairement établie entre l'absolution, réservée à Dieu, et l'indulgence, qui permet la réconciliation avec l'Église.
L'indulgence est obtenue en contrepartie d'un acte de piété, pèlerinage, prière, mortification, effectué à cette fin dans un esprit de repentir.
Comme vous venez de le lire les Enseignements de Jésus le Nazôréen sont dans les « oubliettes ». Par contre la fertilité intellectuelle des Dirigeants de la chrétienté est très grande. Les humains vont jusqu’à expliquer ce qu’EL-SHADDAÏ, Dieu, pardonne et ce que l’Église justifie.
Remplacer EL-SHADDAÏ il faut le faire !... !
Suite à la grande peste qui eut lieu dans toute l’Europe en 1347 ou 1351 et qui dura cinq ans faisant plus de vingt-cinq millions de victimes, sans compter toutes les autres épidémies, la peur de la mort et de l'enfer eurent comme conséquence le développement du culte marial, des saints, des reliques et la pratiques des « indulgences. »
Le but est de gagner son paradis sur la terre même au prix d'un séjour au purgatoire[]. À la fin du XVème siècle, les indulgences sont un moyen de plus en plus en vogue pour réduire le nombre des années passées par une âme au purgatoire après sa mort.
N’oubliez pas que le « PURGATOIRE » est une invention humaine, mais pour vous fidèles lectrices et lecteurs, vous le savez puisque je vous l’ai déjà écrit ultérieurement.
Elle reflète l'angoisse des âmes[], par la question du salut.
Dès cette époque, on enregistre les premiers abus, la débauche de certains prêtres et moines qui vivent publiquement en concubinage, s'enrichissent avec l'argent des fidèles, principalement la simonie. Les fidèles marchandent auprès du prêtre un acte de charité, souvent sonnant et trébuchant.
[ La simonie est, pour les Chrétiens, l’achat et la vente de biens spirituels, tout particulièrement d’une charge ecclésiastique.]
Ainsi certains prélats devinrent des seigneurs, tirant des profits de la frappe de la monnaie et exerçant le droit de ban. Ils exploitèrent tous les moyens pour accroître leur puissance. Ils jouèrent sur la peur de l’enfer, extorquèrent des dons, et vendirent les sacrements.
Les charges épiscopales et cléricales, vendues, furent l’objet d’un véritable trafic. On vit même des dynasties d’évêques s’établir et de Papes. ]
Les « indulgences » sont par la suite vendues : dès que l'or tombe dans la sébile, l'âme s'échappe du purgatoire. La confusion du spirituel et du matériel accentue les phénomènes de désacralisation de cette époque. []De plus en plus, le fidèle se confesse, non pas poussé par la conscience de la foi, de sa faiblesse, mais par peur de la punition après la mort.
On monnaie également des dispenses à diverses obligations, les sommes ainsi récoltées finançant des édifices religieux ou permettant à certains prélats de mener grand train.
Ainsi la Tour de beurre de la cathédrale Notre-Dame de Rouen doit son surnom à la vente des dérogations accordées pour consommer des matières grasses pendant le carême.
Amorcée dès le XVème siècle et culminante au XVIème siècle, certains dénoncent la corruption de toute la société engendrée par le commerce des « indulgences. »
La naissance de l'imprimerie permet la diffusion d'éditions de bibles en langue vernaculaire ou si vous aimez mieux en langues vulgaires en montrant qu'elle ne fait mention ni des saints, ni du culte de la Vierge, ni du Purgatoire. Ce contact direct habitue le lecteur à avoir une relation personnelle avec les textes saints et à réfléchir par lui-même sur leur signification.
Le texte originel de la bible se trouve ainsi restauré.
A partir du milieu du XVème siècle, le pouvoir d'achat s'amenuise.
Mais ce qui affaiblit le plus l'Église catholique, c'est la perte de la sacralité. Les fidèles voient trop de fils de prêtres devenir prêtres, trop de clercs s'enrichir aux dépends des laïques, trop d'évêques vivant comme des grands seigneurs.
Les facteurs politiques ne sont pas absents non plus. Le développement des États se heurte à la puissance temporelle de l'Église. De plus en plus, les princes cherchent à intervenir dans le choix des membres du Haut-clergé, évêques, abbés.
En effet, les postes ecclésiastiques sont liés à des bénéfices.
Celui qui contrôle l'élection du prélat, contrôle indirectement le bénéfice[]. L'autorité universelle du Pape, proclamé par Grégoire VII depuis 1075 se heurte à l'autorité grandissante du souverain.
Le Pape peut lever des impôts réguliers ou exceptionnels dans tous les pays d'Occident.
L'Église catholique mettra, suite à la Réforme, un frein aux abus les plus criants. Néanmoins, la pratique perdure jusqu'à nos jours, encadrée d'abord par la Congrégation des « indulgences », créée par Clément VIII, 1592–1605, ses compétences sont transférées en 1908 au Saint-Office puis en 1917 à la Pénitencerie apostolique, qui en a toujours la charge.
Je ne fais que conter l’histoire de la religion la plus interplanétaire, celle du christianisme. Vous croyez que cela me fait plaisir d’écrire de tels textes ?... Cela me rend triste pour mes semblables, car ce qu’ils font en ce moment, moi le Païen de Grandeloupo, je l’ai pratiqué aussi.
Heureux humain que je suis aujourd’hui d’avoir ouvert les yeux ainsi que mon esprit de réflexion sur mes pratiques idolâtres, et d’avoir tout abandonné pour suivre le chemin qui mène vers le seul et véritable Dieu EL-SHADDAÏ.
Je réitère, je ne fais partie aujourd’hui d’aucune Secte, d’aucune religion de cette Terre, je mets en pratique le mieux que je peux les Lois d’EL-SHADDAÏ ainsi que les enseignements de son Fils unique, je cite Jésus le Nazaréen, mais surtout ce onzième commandement :
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même, en particulier tes ennemis comme la pupille de ton œil. »
Faisant cela je suis, non nous sommes avec mon épouse, les plus heureux du monde et nous avons un aperçu de ce qu’est le Paradis.
Portez-vous bien et prenez soins de vous !
Salutations cordiales !
Sig : JP.G. dit « Grand-Loup » ou « GRANDELOUPO »