Eusèbe de Césarée
Première Religion Mondiale le CHRISTIANISME
« N’appeler personne « Père » sur la Terre, car un seul est votre « Père » celui qui est dans les cieux. » ( Épitre des Apôtres IV :1, Matthieu XXIII : 9 )
Alors pourquoi un « Très Saint Père = le Pape », pourquoi nommé un prélat « mon Père » ?
« Notre Père qui est aux cieux … », cela fait bien partie de la prière la plus importante de toute la chrétienté !
« Que ton Nom soit sanctifié… », ton nom ce n’est pas ce nom vulgaire « Dieu » car « Dieu » il en existe des milliers, donc que « ton NOM » comme EL-SADDAÏ qui signifie Dieu-SHADDAÏ, mais encore « Dieu au-dessus des Montagnes », cela est un « NOM » comme Très-Haut, Tout-Puissant, Roi des Âges, Éternel, Yahvé, etc.
Ce Nom est un nom « Saint » voilà pourquoi il est sanctifier qui signifie vénérer, adorer, glorifier et ce nom ce n’est pas celui de son fils, mais bien le sien à lui, le Dieu seul et unique !
Je viens en une ligne de la Bible, vous démontrer l’erreur du christianisme d’aujourd’hui, et sa déchéance.
Alors voici son histoire et votre liberté d’action car chaque humain est responsable de lui et c’est seul qu’il affrontera le Jugement du Père.
Histoire et déchéance de cette Religion
Chapitre N° 4
Pères Apostoliques :
Transmission orale, les lettres après
Papias de Hiérapolis
Le premier à employer le terme « Chrétien » est Polycarpe dans une Lettre envoyée à plusieurs Églises d’Asie Mineur et dans un courrier remis à l’empereur Marc-Aurèle -- 26 Avril 121 ---- 17 Mars 180
« Je ne suis pas de ceux que vous nommez secte des Nazôréens, Nazaréen mais je suis « CHRÉTIEN » comme tous ceux qui suivent l’enseignement de JÉSUS le NAZARÉEN cet oint d’EL-SHADDAÏ son PÈRE, que beaucoup appellent « CHRIST »…. »
Au sujet de cette Évêque d’un certain âge, Polycarpe de Smyrne, voici ce qu’il fut écrit sur sa mort
Légende ou réalité ?
« À l'entrée de ce vieillard sain dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait :
« Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »
Le proconsul lui demanda :
« Es-tu Polycarpe ?
-- Oui, je le suis.
-- Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre.
-- Il y a quatre-vingt-six ans que je Le sers et Il ne m'a fait que du bien. Comment pourrais-je Le maudire ? Il est mon Roi et mon Sauveur.
-- Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ?
-- Fais-les venir !
-- Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler.
-- Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout. »
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule sanguinaire s'écrie :
« Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! »
Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés. On arrêta qu'il serait brûlé vif. Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit :
« C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera. »
Le vieillard lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans ne lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.
C'était le 25 avril 167.[]»
Un fait très important certifié par Papias de Hiérapolis, -- date de naissance inconnue mais il a été le Disciples de Pierre puis de Jean et décède vers 130-140 environ -- est que la divulgation de l’enseignement de Jésus le Nazaréen était oral en majorité jusqu’au milieu du IIème siècle.
Eusèbe de Césarée -- environ 265 - 340 -- écrivain, théologien chrétien, consacre à Papias un chapitre de son « Histoire ecclésiastique » sans guère l’apprécier.
Je cite :
« Voilà d’abord un Père de l’Église qui dit que, pour sa formation personnelle, il se méfie des livres et qu'il leur préfère la tradition orale « vivante ».
--- « Mais il apprend qu'il a reçu les leçons de la foi de ceux qui les avaient connus, et voici les termes dont il se sert :
Papias :
« Pour toi, je n'hésiterai pas à ajouter à mes explications ce que j'ai bien appris autrefois des presbytres et dont j'ai bien gardé le souvenir, afin d'en fortifier la vérité.
Car je ne me plaisais pas auprès de ceux qui parlent beaucoup, comme le font la plupart, mais auprès de ceux qui enseignent la vérité. Je ne me plaisais pas non plus auprès de ceux qui font mémoire de commandements étrangers, mais auprès de ceux qui rappellent les commandements donnés par le Seigneur à la foi et nés de la vérité elle-même.
Si quelque part venait quelqu'un qui avait été dans la compagnie des presbytres, je m'informais des paroles des presbytres : ce qu'ont dit André ou Pierre, ou Philippe, ou Thomas, ou Jacques, ou Jean, ou Matthieu, ou quelque autre des disciples du Seigneur ; et ce que disent Aristion et le presbytre Jean, disciples du Seigneur.
Je ne pensais pas que les choses qui proviennent des livres me fussent aussi utiles que ce qui vient d'une parole vivante et durable. »
Papias, dont il est question actuellement, reconnaît donc avoir reçu la doctrine des apôtres par ceux qui les ont fréquentés. » ---
Eusèbe de Césarée dans l’Histoire Ecclésiastique volume III, ajoute ceci :
« Le même Papias ajoute d'autres choses qui seraient venues jusqu'à lui par une tradition orale, certaines paraboles étranges du Sauveur et certains enseignements bizarres, et d'autres choses tout à fait fabuleuses.
Par exemple, il dit qu'il y aura mille ans après la résurrection des morts et que le règne du Christ aura lieu corporellement sur cette terre.
Je pense qu'il suppose tout cela, après avoir compris de travers les récits des Apôtres, et qu'il n'a pas saisi les choses dites par eux en figures et d'une manière symbolique.
En effet, il paraît avoir été tout à fait petit par l'esprit, comme on peut s'en rendre compte par ses livres. Cependant, il a été cause qu'un très grand nombre d'écrivains ecclésiastiques après lui ont adopté les mêmes opinions que lui, confiants dans son antiquité.
C'est là ce qui s'est produit pour Irénée et pour d'autres qui ont pensé les mêmes choses que lui. »
Comme vous venez de le lire, nous pouvons dire qu’Eusèbe de Césarée n’avait pas beaucoup d’affection pour Papias, le prenant littéralement pour un simple d’esprit.
Irénée de Lyon qui fut un Disciple de Barnabé et enseigné par Polycarpe écrit au sujet de Papias :
« Papias, lui aussi auditeur de Jean et compagnon de Polycarpe, homme ancien, a témoigné, par écrit, dans le quatrième de ses livres. En effet, il existe cinq livres composés par lui. »
Des Écrits de Papias il ne nous reste rien en dehors de ce qu’écrivent Irénée de Lyon et Eusèbe de Césarée.
De Papias, on présente, au nombre de cinq, des livres qui sont intitulés Les Exégèses des discours du Seigneur. De ces livres, Irénée fait mention comme des seuls qui aient été écrits par Papias.
Papias, celui dont nous parlons maintenant, reconnaît avoir reçu les paroles des Apôtres par l'intermédiaire de ceux qui les ont fréquentés. Il dit, d'autre part, avoir été lui-même l'auditeur d'Aristion et de Jean le presbytre. En effet, il les mentionne souvent par leurs noms dans ses écrits pour rapporter leurs traditions.
Il a déjà été rappelé, dans ce qui précède, que l'Apôtre Philippe avait séjourné à Hiérapolis avec ses filles.
Nous devons maintenant indiquer comment Papias, qui vivait en ces temps, rapporte avoir appris une histoire merveilleuse des filles de Philippe. Il raconte la résurrection d'un mort arrivée de son temps. Et encore un autre fait extraordinaire concernant Justus, surnommé Barsabas, qui aurait bu un poison mortel et n'aurait éprouvé aucun désagrément par la grâce du Seigneur.
Ce Justus est celui qu'après l'ascension du Sauveur les saints Apôtres placèrent avec Matthias, après avoir prié pour que le sort complétât leur nombre, en vue de remplacer le traître Judas, ce que le livre des Actes raconte en ces termes :
Actes des Apôtres I : 23
« Et ils placèrent deux hommes, Joseph, appelé Barsabas et surnommé Justus, et Matthias, et ils prièrent en disant... »
Ce Justus qui est déjà un surnom en plus de Barsabas, est aussi appelé Joseph qui est Barnabé celui qui enseigna Saül de Tarse dit Paul.
Dans son propre ouvrage, Papias transmet encore d'autres explications des discours du Seigneur, dues à Aristion dont il a été question plus haut, et des traditions de Jean le presbytre ou Jean l’Ancien.
Nous y renvoyons ceux qui aiment à s'instruire.
Maintenant nous sommes obligés d'ajouter, aux paroles que nous avons précédemment rapportées, la tradition qu'il expose en ces termes au sujet de Marc, qui a écrit l'Évangile.
Et voici ce que disait le presbytre c’est-à-dire l’ancien.
Marc, qui était l'interprète de Pierre, a écrit avec exactitude, mais pourtant sans ordre, tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur.
Car il n'avait pas entendu ni accompagné le Seigneur. Mais plus tard, comme je l'ai dit, il a accompagné Pierre. Celui-ci donnait ses enseignements selon les besoins, mais sans faire une synthèse des paroles du Seigneur. De la sorte, Marc n'a pas commis d'erreur en écrivant comme il se souvenait.
Il n'a eu en effet qu'un seul dessein, celui de ne rien laisser de côté de ce qu'il avait entendu et de ne tromper en rien dans ce qu'il rapportait.
Voilà ce que Papias rapporte donc de Marc.
Sur Matthieu, il dit ceci :
« Matthieu réunit donc en langue hébraïque les sentences, les logia de Jésus, et chacun les interpréta comme il en était capable. »
Ce que je viens d’écrire sur Papias est inscrit dans « l’Histoire Ecclésiastique tome III » d’Eusèbe de Césarée, ainsi que dans « L’exposé de la Prédication des Apôtres » un bel ouvrage d’Irénée de Lyon
Les Actes des Apôtres indiquent que le nom de « chrétien », signifiant « appartenant au Nazôréen » ou « partisan du Nazôréen », fut attribué aux disciples de Jésus de Nazareth à Antioche au milieu du IIème siècle[]. La référence la plus ancienne connue pour le terme christianisme se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche --35 - 107 ou 113 -- aux Magnésiens à la fin du Ier siècle ou au début du IIème siècle quand il fut emmené à Rome pour être mangé par les lions dans l’arène.
Lettre d’Ignace d’Antioche aux Magnésiens IV
« Il convient donc de ne pas seulement porter le nom de chrétiens, mais de l’être aussi. Certains, en effet, parlent toujours de l’évêque, mais font tout en dehors de lui. Ceux-là ne me paraissent pas avoir une bonne conscience, car leurs assemblées ne sont pas légitimes, ni conformes aux commandements du « Seigneur EL-SHADDAÏ ». »
X : 1-3
« Ne soyons donc pas insensibles à sa bonté. Car s’il nous imite selon ce que nous faisons, nous n’existons plus. C’est pourquoi faisons-nous ses disciples et apprenons à vivre selon le christianisme. Car celui qui s’appelle d’un autre nom en dehors de celui-ci, n’est pas à EL-SHADDAÏ -- Dieu --. (cf. Ac. 4.12).
Rejetez donc le mauvais levain, vieilli et aigri (cf. 1Co 5.6) et transformez-vous en un levain nouveau, qui est Jésus-Christ. Qu’il soit le sel de votre vie, pour que personne parmi vous ne se corrompe, car c’est à l’œuvre que vous serez jugés.
Il est absurde de parler de Jésus-Christ et de judaïser. Car ce n’est pas le christianisme qui a cru au judaïsme, mais le judaïsme au christianisme, en qui s’est réunie toute langue qui croit en EL-SHADDAÏ -- Dieu.-- »
Il est prouvé aujourd’hui que les « Lettres » d’Ignace d’Antioche sont plus authentiques que certaines « Lettres » canoniques de Saül de Tarse dit Paul.
Il faudra attendre encore 100, 150 ans avant que le terme « Chrétien » soit dans le langage courant.
Dans un premier temps, l'enseignement de Jésus le Nazaréen n'est diffusé qu'au sein de la communauté juive, puis, suite à des blocages des responsables des synagogues, l'enseignement s'oriente vers les non-juifs, les païens, aussi appelés les « Gentils ».
« Les Actes des Apôtres et les lettres de Paul laissent entrevoir un certain nombre de dissensions au sein de la première communauté de Jérusalem. Il est ainsi question d’une dissension qui fait l’objet de controverses entre spécialistes des deux courants du Judéo-christianisme : les « Hellénistes » issus de la diaspora juive hellénisante et des « Hébreux » issus de Palestine. »
Au début du christianisme les contraintes pour ceux qui veulent suivre les enseignements de Jésus le Nazaréen sont nombreuses, particulièrement sur la circoncision.
La suite de ces écritures dans quelques jours.
En attendant portez-vous bien et prenez soins de votre maisonnée, mettant en pratique les Enseignements de Jésus le Nazaréen et les Lois de son Père EL-SHADDAÏ, étant en accord avec votre conscience au moment du repos nocturne.
Salutations cordiales pour tous !
Sig : JP.G dit « GRANDELOUPO »Eusèbe de Césarée
Première Religion Mondiale le CHRISTIANISME
« N’appeler personne « Père » sur la Terre, car un seul est votre « Père » celui qui est dans les cieux. » ( Épitre des Apôtres IV :1, Matthieu XXIII : 9 )
Alors pourquoi un « Très Saint Père = le Pape », pourquoi nommé un prélat « mon Père » ?
« Notre Père qui est aux cieux … », cela fait bien partie de la prière la plus importante de toute la chrétienté !
« Que ton Nom soit sanctifié… », ton nom ce n’est pas ce nom vulgaire « Dieu » car « Dieu » il en existe des milliers, donc que « ton NOM » comme EL-SADDAÏ qui signifie Dieu-SHADDAÏ, mais encore « Dieu au-dessus des Montagnes », cela est un « NOM » comme Très-Haut, Tout-Puissant, Roi des Âges, Éternel, Yahvé, etc.
Ce Nom est un nom « Saint » voilà pourquoi il est sanctifier qui signifie vénérer, adorer, glorifier et ce nom ce n’est pas celui de son fils, mais bien le sien à lui, le Dieu seul et unique !
Je viens en une ligne de la Bible, vous démontrer l’erreur du christianisme d’aujourd’hui, et sa déchéance.
Alors voici son histoire et votre liberté d’action car chaque humain est responsable de lui et c’est seul qu’il affrontera le Jugement du Père.
Histoire et déchéance de cette Religion
Chapitre N° 4
Pères Apostoliques :
Transmission orale, les lettres après
Papias de Hiérapolis
Le premier à employer le terme « Chrétien » est Polycarpe dans une Lettre envoyée à plusieurs Églises d’Asie Mineur et dans un courrier remis à l’empereur Marc-Aurèle -- 26 Avril 121 ---- 17 Mars 180
« Je ne suis pas de ceux que vous nommez secte des Nazôréens, Nazaréen mais je suis « CHRÉTIEN » comme tous ceux qui suivent l’enseignement de JÉSUS le NAZARÉEN cet oint d’EL-SHADDAÏ son PÈRE, que beaucoup appellent « CHRIST »…. »
Au sujet de cette Évêque d’un certain âge, Polycarpe de Smyrne, voici ce qu’il fut écrit sur sa mort
Légende ou réalité ?
« À l'entrée de ce vieillard sain dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait :
« Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »
Le proconsul lui demanda :
« Es-tu Polycarpe ?
-- Oui, je le suis.
-- Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre.
-- Il y a quatre-vingt-six ans que je Le sers et Il ne m'a fait que du bien. Comment pourrais-je Le maudire ? Il est mon Roi et mon Sauveur.
-- Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ?
-- Fais-les venir !
-- Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler.
-- Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout. »
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule sanguinaire s'écrie :
« Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! »
Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés. On arrêta qu'il serait brûlé vif. Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit :
« C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera. »
Le vieillard lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans ne lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.
C'était le 25 avril 167.[]»
Un fait très important certifié par Papias de Hiérapolis, -- date de naissance inconnue mais il a été le Disciples de Pierre puis de Jean et décède vers 130-140 environ -- est que la divulgation de l’enseignement de Jésus le Nazaréen était oral en majorité jusqu’au milieu du IIème siècle.
Eusèbe de Césarée -- environ 265 - 340 -- écrivain, théologien chrétien, consacre à Papias un chapitre de son « Histoire ecclésiastique » sans guère l’apprécier.
Je cite :
« Voilà d’abord un Père de l’Église qui dit que, pour sa formation personnelle, il se méfie des livres et qu'il leur préfère la tradition orale « vivante ».
--- « Mais il apprend qu'il a reçu les leçons de la foi de ceux qui les avaient connus, et voici les termes dont il se sert :
Papias :
« Pour toi, je n'hésiterai pas à ajouter à mes explications ce que j'ai bien appris autrefois des presbytres et dont j'ai bien gardé le souvenir, afin d'en fortifier la vérité.
Car je ne me plaisais pas auprès de ceux qui parlent beaucoup, comme le font la plupart, mais auprès de ceux qui enseignent la vérité. Je ne me plaisais pas non plus auprès de ceux qui font mémoire de commandements étrangers, mais auprès de ceux qui rappellent les commandements donnés par le Seigneur à la foi et nés de la vérité elle-même.
Si quelque part venait quelqu'un qui avait été dans la compagnie des presbytres, je m'informais des paroles des presbytres : ce qu'ont dit André ou Pierre, ou Philippe, ou Thomas, ou Jacques, ou Jean, ou Matthieu, ou quelque autre des disciples du Seigneur ; et ce que disent Aristion et le presbytre Jean, disciples du Seigneur.
Je ne pensais pas que les choses qui proviennent des livres me fussent aussi utiles que ce qui vient d'une parole vivante et durable. »
Papias, dont il est question actuellement, reconnaît donc avoir reçu la doctrine des apôtres par ceux qui les ont fréquentés. » ---
Eusèbe de Césarée dans l’Histoire Ecclésiastique volume III, ajoute ceci :
« Le même Papias ajoute d'autres choses qui seraient venues jusqu'à lui par une tradition orale, certaines paraboles étranges du Sauveur et certains enseignements bizarres, et d'autres choses tout à fait fabuleuses.
Par exemple, il dit qu'il y aura mille ans après la résurrection des morts et que le règne du Christ aura lieu corporellement sur cette terre.
Je pense qu'il suppose tout cela, après avoir compris de travers les récits des Apôtres, et qu'il n'a pas saisi les choses dites par eux en figures et d'une manière symbolique.
En effet, il paraît avoir été tout à fait petit par l'esprit, comme on peut s'en rendre compte par ses livres. Cependant, il a été cause qu'un très grand nombre d'écrivains ecclésiastiques après lui ont adopté les mêmes opinions que lui, confiants dans son antiquité.
C'est là ce qui s'est produit pour Irénée et pour d'autres qui ont pensé les mêmes choses que lui. »
Comme vous venez de le lire, nous pouvons dire qu’Eusèbe de Césarée n’avait pas beaucoup d’affection pour Papias, le prenant littéralement pour un simple d’esprit.
Irénée de Lyon qui fut un Disciple de Barnabé et enseigné par Polycarpe écrit au sujet de Papias :
« Papias, lui aussi auditeur de Jean et compagnon de Polycarpe, homme ancien, a témoigné, par écrit, dans le quatrième de ses livres. En effet, il existe cinq livres composés par lui. »
Des Écrits de Papias il ne nous reste rien en dehors de ce qu’écrivent Irénée de Lyon et Eusèbe de Césarée.
De Papias, on présente, au nombre de cinq, des livres qui sont intitulés Les Exégèses des discours du Seigneur. De ces livres, Irénée fait mention comme des seuls qui aient été écrits par Papias.
Papias, celui dont nous parlons maintenant, reconnaît avoir reçu les paroles des Apôtres par l'intermédiaire de ceux qui les ont fréquentés. Il dit, d'autre part, avoir été lui-même l'auditeur d'Aristion et de Jean le presbytre. En effet, il les mentionne souvent par leurs noms dans ses écrits pour rapporter leurs traditions.
Il a déjà été rappelé, dans ce qui précède, que l'Apôtre Philippe avait séjourné à Hiérapolis avec ses filles.
Nous devons maintenant indiquer comment Papias, qui vivait en ces temps, rapporte avoir appris une histoire merveilleuse des filles de Philippe. Il raconte la résurrection d'un mort arrivée de son temps. Et encore un autre fait extraordinaire concernant Justus, surnommé Barsabas, qui aurait bu un poison mortel et n'aurait éprouvé aucun désagrément par la grâce du Seigneur.
Ce Justus est celui qu'après l'ascension du Sauveur les saints Apôtres placèrent avec Matthias, après avoir prié pour que le sort complétât leur nombre, en vue de remplacer le traître Judas, ce que le livre des Actes raconte en ces termes :
Actes des Apôtres I : 23
« Et ils placèrent deux hommes, Joseph, appelé Barsabas et surnommé Justus, et Matthias, et ils prièrent en disant... »
Ce Justus qui est déjà un surnom en plus de Barsabas, est aussi appelé Joseph qui est Barnabé celui qui enseigna Saül de Tarse dit Paul.
Dans son propre ouvrage, Papias transmet encore d'autres explications des discours du Seigneur, dues à Aristion dont il a été question plus haut, et des traditions de Jean le presbytre ou Jean l’Ancien.
Nous y renvoyons ceux qui aiment à s'instruire.
Maintenant nous sommes obligés d'ajouter, aux paroles que nous avons précédemment rapportées, la tradition qu'il expose en ces termes au sujet de Marc, qui a écrit l'Évangile.
Et voici ce que disait le presbytre c’est-à-dire l’ancien.
Marc, qui était l'interprète de Pierre, a écrit avec exactitude, mais pourtant sans ordre, tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur.
Car il n'avait pas entendu ni accompagné le Seigneur. Mais plus tard, comme je l'ai dit, il a accompagné Pierre. Celui-ci donnait ses enseignements selon les besoins, mais sans faire une synthèse des paroles du Seigneur. De la sorte, Marc n'a pas commis d'erreur en écrivant comme il se souvenait.
Il n'a eu en effet qu'un seul dessein, celui de ne rien laisser de côté de ce qu'il avait entendu et de ne tromper en rien dans ce qu'il rapportait.
Voilà ce que Papias rapporte donc de Marc.
Sur Matthieu, il dit ceci :
« Matthieu réunit donc en langue hébraïque les sentences, les logia de Jésus, et chacun les interpréta comme il en était capable. »
Ce que je viens d’écrire sur Papias est inscrit dans « l’Histoire Ecclésiastique tome III » d’Eusèbe de Césarée, ainsi que dans « L’exposé de la Prédication des Apôtres » un bel ouvrage d’Irénée de Lyon
Les Actes des Apôtres indiquent que le nom de « chrétien », signifiant « appartenant au Nazôréen » ou « partisan du Nazôréen », fut attribué aux disciples de Jésus de Nazareth à Antioche au milieu du IIème siècle[]. La référence la plus ancienne connue pour le terme christianisme se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche --35 - 107 ou 113 -- aux Magnésiens à la fin du Ier siècle ou au début du IIème siècle quand il fut emmené à Rome pour être mangé par les lions dans l’arène.
Lettre d’Ignace d’Antioche aux Magnésiens IV
« Il convient donc de ne pas seulement porter le nom de chrétiens, mais de l’être aussi. Certains, en effet, parlent toujours de l’évêque, mais font tout en dehors de lui. Ceux-là ne me paraissent pas avoir une bonne conscience, car leurs assemblées ne sont pas légitimes, ni conformes aux commandements du « Seigneur EL-SHADDAÏ ». »
X : 1-3
« Ne soyons donc pas insensibles à sa bonté. Car s’il nous imite selon ce que nous faisons, nous n’existons plus. C’est pourquoi faisons-nous ses disciples et apprenons à vivre selon le christianisme. Car celui qui s’appelle d’un autre nom en dehors de celui-ci, n’est pas à EL-SHADDAÏ -- Dieu --. (cf. Ac. 4.12).
Rejetez donc le mauvais levain, vieilli et aigri (cf. 1Co 5.6) et transformez-vous en un levain nouveau, qui est Jésus-Christ. Qu’il soit le sel de votre vie, pour que personne parmi vous ne se corrompe, car c’est à l’œuvre que vous serez jugés.
Il est absurde de parler de Jésus-Christ et de judaïser. Car ce n’est pas le christianisme qui a cru au judaïsme, mais le judaïsme au christianisme, en qui s’est réunie toute langue qui croit en EL-SHADDAÏ -- Dieu.-- »
Il est prouvé aujourd’hui que les « Lettres » d’Ignace d’Antioche sont plus authentiques que certaines « Lettres » canoniques de Saül de Tarse dit Paul.
Il faudra attendre encore 100, 150 ans avant que le terme « Chrétien » soit dans le langage courant.
Dans un premier temps, l'enseignement de Jésus le Nazaréen n'est diffusé qu'au sein de la communauté juive, puis, suite à des blocages des responsables des synagogues, l'enseignement s'oriente vers les non-juifs, les païens, aussi appelés les « Gentils ».
« Les Actes des Apôtres et les lettres de Paul laissent entrevoir un certain nombre de dissensions au sein de la première communauté de Jérusalem. Il est ainsi question d’une dissension qui fait l’objet de controverses entre spécialistes des deux courants du Judéo-christianisme : les « Hellénistes » issus de la diaspora juive hellénisante et des « Hébreux » issus de Palestine. »
Au début du christianisme les contraintes pour ceux qui veulent suivre les enseignements de Jésus le Nazaréen sont nombreuses, particulièrement sur la circoncision.
La suite de ces écritures dans quelques jours.
En attendant portez-vous bien et prenez soins de votre maisonnée, mettant en pratique les Enseignements de Jésus le Nazaréen et les Lois de son Père EL-SHADDAÏ, étant en accord avec votre conscience au moment du repos nocturne.
Salutations cordiales pour tous !
Sig : JP.G dit « GRANDELOUPO »