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Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 01-03-2015 à 00:07:28

Pâque 03 Avril 2015, Chap. N° 2 - L'invention du Carême Chrétien

PÂQUE, année 2015

 

Petit Texte d’introduction

Comme chaque année, plusieurs semaines justes avant la Pâque je vous écris plusieurs chapitres sur ce jour qui a tellement d’importance pour nous. En effet c’est une ordonnance de ce Dieu seul et unique de fêter la « Pâque » et non comme toute la chrétienté qui fête « les Pâques ». EL-SHADDAÏ nous demande chaque année  de commémorer la Pâque, qui comme à l’époque de Moïse, était pour le peuple choisit par Lui, la délivrance de celui-ci de l’esclavage du joug égyptien et pour ce Peuple c’était la commémoration de ce jour de délivrance, le quatorzième jour après la nouvelle lune de l’équinoxe de printemps. Le quatorzième jour après le coucher du soleil, début du quinzième qui était un jour sanctifier, puisque c’était le premier jour « des Pains Azymes » et aussi une Pâque.

Exode XII : 1-17

EL-SHADDAÏ dit à Moïse et à Aaron au pays d'Égypte :

« Ce mois sera pour vous en tête des autres mois, il sera pour vous le premier mois de l'année.

Parlez à toute la communauté d'Israël et dites-lui : Le dix de ce mois, que chacun prenne une tête de petit bétail par famille, une tête de petit bétail par maison.

Si la maison est trop peu nombreuse pour une tête de petit bétail, on s'associera avec son voisin le plus proche de la maison, selon le nombre des personnes. Vous choisirez la tête de petit bétail selon ce que chacun peut manger.

La tête de petit bétail sera un mâle sans tare, âgé d'un an. Vous la choisirez parmi les moutons ou les chèvres.

Vous la garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, et toute l'assemblée de la communauté d'Israël l'égorgera au crépuscule.

On prendra de son sang et on en mettra sur les deux montants et le linteau des maisons où on le mangera.

Cette nuit-là, on mangera la chair rôtie au feu ; on la mangera avec des azymes et des herbes amères.

N'en mangez rien cru ni bouilli dans l'eau, mais rôti au feu, avec la tête, les pattes et les tripes.

Vous n'en réserverez rien jusqu'au lendemain. Ce qui en resterait le lendemain, vous le brûlerez au feu.

C'est ainsi que vous la mangerez : vos reins ceints, vos sandales aux pieds et votre bâton en main. Vous la mangerez en toute hâte, c'est une pâque pour EL-SHADDAÏ.

Cette nuit-là je parcourrai l'Égypte et je frapperai tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, tant hommes que bêtes, et de tous les dieux d'Égypte, je ferai justice, moi EL-SHADDAÏ.

Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous vous tenez. En voyant ce signe, je passerai outre et vous échapperez au fléau destructeur lorsque je frapperai le pays d'Égypte.

Ce jour-là, vous en ferez mémoire et vous le fêterez comme une fête pour EL-SHADDAÏ, dans vos générations vous la fêterez, c'est un décret perpétuel.

« Pendant sept jours, vous mangerez des azymes. Dès le premier jour vous ferez disparaître le levain de vos maisons car quiconque, du premier au septième jour, mangera du pain levé, celui-là sera retranché d'Israël.

Le premier jour vous aurez une sainte assemblée, et le septième jour, une sainte assemblée. On n'y fera aucun ouvrage, vous préparerez seulement ce que chacun doit manger.

Vous observerez la fête des Azymes, car c'est en ce jour-là que j'ai fait sortir vos armées du pays d'Égypte. Vous observerez ce jour-là dans vos générations, c'est un décret perpétuel.

Tout est écrit dans ces versets de 1 à 17 de l’Exode qui restera valable jusqu’à la venue sur Terre de son Fils Bien-Aimé Emmanuel, Jésus le Nazôréen.

 

Dernières phrases du Chapitre précédent

 

Voici le texte biblique, Exode XII : 15-19

« …//… Le premier jour vous aurez une sainte assemblée, et le septième jour, une sainte assemblée. On n'y fera aucun ouvrage, vous préparerez seulement ce que chacun doit manger.

Vous observerez la fête des Azymes, car c'est en ce jour-là que j'ai fait sortir vos armées du pays d'Égypte. Vous observerez ce jour-là dans vos générations, c'est un décret perpétuel.

Le premier mois, le soir du quatorzième jour, vous mangerez des azymes jusqu'au soir du vingt et unième jour.

Pendant sept jours il ne se trouvera pas de levain dans vos maisons, car quiconque mangera du pain levé sera retranché de la communauté d'Israël, qu'il soit étranger ou né dans le pays. »

Vous constaterez le mystère de ce signe, « --- le sang --- » car il correspond à un rite païen de protection.

Je pense que vous avez dû remarquer que le premier jour de la fête des « Pains Azymes » est un jour saint, un jour sanctifié, un jour d’adoration de vénération, donc un jour sabbatique, tout comme le septième jour, un exemple pour cette année 2015 le Vendredi 3 Avril du coucher du soleil, jusqu’au Samedi 4 Avril au coucher du soleil sera une journée sabbatique, qui cette année était aussi le commencement du jour sabbatique normal.

La Pâque est donc devenue la célébration de la libération du peuple hébreu. C’est un transfert de l'esclavage à la liberté, la renaissance du peuple d'Israël, comme le printemps est la renaissance de la nature. 

Nombreux étaient les juifs qui allaient célébrer Pâque en pèlerinage à Jérusalem. Ils sacrifiaient l'agneau au temple puis le mangeaient en famille.

Jésus-Christ étant juif, il est logique de penser que tous les ans avec sa famille, il allait en pèlerinage à Jérusalem. N’est-ce pas à cette époque, que, à l’âge de douze ans, il lisait sur les rouleaux le livre d’Isaïe devant les Sanhédrins au Temple ? …

 

 

Chapitre N° 2

 

L’invention du Carême Chrétien

 

Les Pâques chrétiennes

Pâques, ou dimanche de Pâques, est une fête religieuse chrétienne qui commémore la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa mort par la torture romaine de la  crucifixion. C'est le jour le plus saint du calendrier chrétien.

Il marque la fin du jeûne du « Carême. » 

Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie « quarantième ». Il s'agit naturellement d'une référence au jour de Pâques, qui termine le carême.

Le carême est une période de jeûne de quarante jours que l'Église a instituée en référence aux quarante jours de jeûne effectués par Jésus-Christ dans le désert.

Matthieu IV : 1-11

Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable.

Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim.

Et, s'approchant, le tentateur lui dit :

« Si tu es Fils d’EL-SHADDAÏ, dis que ces pierres deviennent des pains. »

Mais il répondit :

« Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche d’EL-SHADDAÏ »

Alors le diable le prend avec lui dans la Ville Sainte, et il le plaça sur le pinacle du Temple et lui dit :

« Si tu es Fils d’EL-SHADDAÏ, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes du pied quelque pierre. »

Jésus lui dit :

« Il est encore écrit : Tu ne tenteras pas SHADAÏ, ton Dieu. »

De nouveau le diable le prend avec lui sur une très haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit :

« Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage. »

Alors Jésus lui dit :

« Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : C'est SHADDAÏ ton Dieu que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte. »

 Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s'approchèrent, et ils le servaient. »

Le Carême est la période de préparation à la fête de Pâques qui est, dans le calendrier chrétien, la plus grande fête de l'année. 

On appelle aussi le carême, la Sainte Quarantaine. La durée de quarante jours commémore à la fois les quarante jours et quarante nuits du jeûne de  Moïse avant la remise des Tables de la Loi et les quarante jours de la tentation du Messie dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels il fut tenté par Satan, d'après les Évangiles synoptiques. 

La pratique du carême remonte au IVème siècle de notre ère.

C'est durant le Concile de Laodicée qui se situe en Phrygie, Asie Mineure, en 360 que fut prescrite la « xérophagie » c'est-à-dire l'usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême. Le concile de Laodicée ordonna officiellement l’observance du carême.

Les livres du Nouveau Testament sont d’inspiration Divine, alors juste pour le plaisir :

Canon 60 décrété au Concile de Laodicée

« Liste les écritures retenues par l'Église, notamment les quatre évangiles canoniques constituant le Nouveau Testament, rejetant ainsi les autres textes dans la catégorie des Apocryphes.

À ce concile, l'Apocalypse de Saint Jean était lui aussi exclu des livres canoniques ce que ne manque pas de relever Voltaire :

« Le concile de Laodicée, tenu en 364, ne compta point l’Apocalypse parmi les livres canoniques. Il était bien singulier que Laodicée, qui était une Église à qui l’Apocalypse était adressée, rejetât un trésor destiné pour elle; et que l’évêque d’Éphèse, qui assistait au concile, rejetât aussi ce livre de saint Jean enterré dans Éphèse. »

Comique … non ? …

Au VIIème siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. 

Le jour de Pâques a été fixé lors du Concile de Nicée en l’an 325, aujourd'hui İznik, en Turquie.

Les rédacteurs des Évangiles ont toujours été influencés par l'Ancien Testament. A la Pâque juive s'est substituée la célébration de la Cène, le dernier repas que Jésus partageât avec ses Apôtres et Disciples, la veille de son arrestation.

Les jours qui ont précédé la Pâque et la mort de Jésus, ni Jésus ni ses disciples n'ont jeûné.

 Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses Disciples et lui se sont rendus chez des gens, où ils ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa mort.

Matthieu XXVI : 6-7 

« Comme Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux, une femme s'approcha de lui, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très précieux, et elle le versa sur sa tête, tandis qu'il était à table. »

Jean XII : 1-3

« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts.

On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives.

Alors Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux, et la maison s'emplit de la senteur du parfum. »

Vous constaterez que les écrits de Matthieu et de Jean sont très différents. Le lieu du repas n’est pas le même, le parfum est différent, ainsi que les convives. De plus le parfum est versé pour l’un sur la tête, pour l’autre sur les pieds

Alors qui dit vrai ? …

La Marie qui oint les pieds de Jésus, qui-est-ce ? …

Quelle Marie ? …La « Femme », quelle femme ? …

Pour des écrits « Inspirés » de « Dieu » que de trouble ?

Voici la vérité

Jamais, je ne le répète pas assez, jamais la Bible nous incite à faire un jeûne de quarante jours avant la Pâque.

 Alors pourquoi l’Église Chrétienne a institué le « Carême » qui ait une action non biblique ?

Il n’existe aucun écrit biblique ou historique qui mentionne que Jésus le Nazôréen, les Apôtres ou l’Église primitive aient participé à une période de Carême.

 Les fêtes de la Pâque et des Pains sans Levain étaient observées par Jésus le Nazôréen, les Apôtres et Disciples de la première heure, et par la suite par les Églises primitives, y compris les païens qui en faisaient partie.

En instituant le « Carême » avec le « Jeudi, le Vendredi Saint » et « Les Pâques », l’Église Chrétienne se fourvoie car ce sont des célébrations qui sont  profondément ancrées dans le paganisme ancien.

Elles ont été instituées par le christianisme traditionnel pour remplacer la saison de la Pâque juive. Aux prémices de ce que l’on nommera au IIIème, IVème siècle, le christianisme, la fête de Pâque se faisait sur la base du judaïsme puisque les tous premiers humains qui formeront la mouvance de Jésus le Nazôréen sont des hébreux de pensées pharisiennes, sadducéennes, voire esséniennes et aussi hellénistes.

Je cite l’Encyclopédie catholique 1917

« …//…Le principal but du carême est, par-dessus tout, de préparer les gens à la célébration de la mort et de la résurrection du Christ …//… Meilleure est la préparation, meilleure sera la célébration. On ne peut réellement revivre le mystère qu’avec un esprit et un cœur purifié. Le but du carême est de fournir cette purification en détachant l’homme du péché et de l’égoïsme par l’abnégation et la prière tout en suscitant en lui le désir d’accomplir la volonté de Dieu et de faire en sorte que Son royaume vienne d’abord dans le cœur de chacun.»

À première vue, cette croyance semble sincère. Toutefois, elle n’est pas en accord avec ce que dit la Bible. Une mise en garde  du Disciple Saül de Tarse nommé Paul quand il écrit à Timothée.

II Timothée 3 : 13-17

« Quant aux pécheurs et aux charlatans, ils feront toujours plus de progrès dans le mal, à la fois trompeurs et trompés.

Pour toi, tiens-toi à ce que tu as appris et dont tu as acquis la certitude. Tu sais de quels maîtres tu la tiens, et c'est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saines Lettres. --- et non saintes Lettres comme cela est écrit car toujours pour la même raison.---- Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans Jésus le Nazôréen » -- Christ Jésus -- ou -- Jésus-Christ --

Toute Écriture est inspirée d’EL-SHADDAÏ et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice. Ainsi l'homme d’EL-SHADDAÏ se trouve-t-il accompli, équipé pour toute œuvre bonne. »

Je réitère ce que j’ai écrit

En instituant le « Carême » avec le « Vendredi Saint » et « Les Pâques » l’Église Chrétienne se fourvoie car ce sont des célébrations qui sont  profondément ancrées dans le paganisme ancien.

Étant donné qu’il n’existe aucune instruction biblique ordonnant d’observer le carême, quelle est donc son origine ?

Voyons les faits historiques et comment la religion chrétienne est devenue la plus grande religion « Païenne » en servant le « Maître de la Terre Sammaël qui porte les noms de Baal, Moloch, Mastéma, Béliar, Satan, Lucifer, et familièrement Diable. »

Venons-en maintenant à la fête de Pâques 

Le nom « Pâques » avec un « s » en terminaison  a une origine Chaldéenne et n’est pas autre chose que la traduction du nom « Astarté », l’un des titres de Beltis, la « Reine des Cieux », des Ninivites. Le mot « Pâques » se prononçait « Easter », mot usité dans la langue anglaise pour Pâques

Ci-dessous des textes du livre de Alexander Histops, « Les Deux Babylone »

« La fête dont nous parle l'histoire de l'Église sous le nom de « Pâques » aux III  et IVème siècles, était une fête toute différente de celle qu'on observe aujour­d'hui dans l'Église Romaine.

 On l'appelait Pascha ou « La Pâque », et bien qu'elle ne fût pas une institution apostolique, elle était observée de fort bonne heure par bien des chrétiens déclarés en sou­venir de la mort et de la résurrection du Christ. Cette fête s'accordait à l'origine avec l'époque de la Pâque juive où le Christ fut sacrifié. Vers la fin du IIème siècle, du temps de Tertullien, on croyait que c'était le 23 mars. »

Le mot grec qui a été traduit par « Pâque(s) » est  « pascha » qui provient du mot hébreu pessa’h. Il n’existe aucun mot grec pour le mot « Pâque » et il ne peut y avoir qu’une seule signification. Il signifie toujours la Pâquejamais les Pâques !--- C’est pourquoi nous retrouvons un mot hébreu utilisé dans le Nouveau Testament grec.

« Cette fête n'était nullement une fête idolâtre, et n'était précédée d'aucun carême. »

 « Il faut savoir, dit le moine  Johannes Cassianus  de Marseille, écrivant au Ve siècle et comparant l'Église primitive avec celle de son époque, que l'obser­vation des 40 jours n'existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette église demeura intacte. » (Première Conférence de l’Abbé Théonas, chap. 30).  

D'où venait donc cette observation ?

Les 40 jours de jeûne du carême étaient directement empruntés aux adorateurs de la déesse Babylonienne. Le jeûne de 40 jours au printemps de l'année est encore observé par les Yezidis ou adora­teurs païens du diable dans le Kurdistan, qui l'ont emprunté à leurs anciens maîtres les Babyloniens.

II en était de même en Égypte. » (Wilkinson, Antiquités Égyptiennes, vol. I, p. 278)

« Ce jeûne égyptien de 40 jours, nous dit Landseer dans ses recherches Sabéennes, (vol. I, p. 112) , était expressément pratiqué en souvenir d'Adonis ou Osiris, le grand Dieu médiateur. 

Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection de Tammuz, par des larmes, puis par des réjouissances. »

Socrate de Constantinople (380-450), l'historien ecclésiastique de l'antiquité, après un long récit des diverses manières dont Pâques était observée de son temps, au Vème siècle se résume ainsi.

« Nous en avons déjà assez écrit, nous semble-t-il, pour prouver que la fête de Pâques commença partout à être célébrée bien plus par habitude que par suite d'un commandement de Christ ou des apôtres. » (Hist. ecclés., liv. V, ch. 22).

Je cite toujours des extraits des Deux Babylone en ajoutant des références de confirmation.

 « Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection de Tammuz, par des larmes, puis par des réjouissances. Dans bien des pays cette mort était célébrée beaucoup plus tard que la fête chrétienne.

En Palestine et en Assyrie, c'était au mois de juin, aussi disait-on de ce mois:

« C'est le mois de Tammuz. »

En Égypte, vers le milieu de mai.

« Afin de gagner les païens à un christianisme nominal, Rome poursuivant sa tactique habituelle, s'arrangea pour fondre ensemble les fêtes païennes et les fêtes chré­tiennes, et par un ajustement compliqué mais habile de son calendrier, elle n'eut pas de peine en général à faire que le christianisme et le paganisme ne se donnassent la main sur cette question comme sur beaucoup d'autres. »

Celui qui servit à faire cet amalgame fut Denys-le-Petit vers l’an 525, ap. J-C.,  auquel nous devons aussi, comme l'ont démontré des chronologistes modernes, d'avoir reculé de quatre années au-delà de sa véritable date, la date de l'ère chré­tienne, ou de la naissance du Christ lui-même.

 Le fit-il par ignorance ou volontairement ?

 

Vous venez de finir la lecture de ces faits religieux et historiques. Je le fais pour vous mes semblables afin que par vous-mêmes vous trouvâtes ce magnifique « Sentier » qui amène EL-SHADDAÏ dans votre esprit et votre cœur.

Portez-vous bien en prenant soins de votre maisonnée !

Salutations cordiales à « Tous » !

Sig : JP.G. dit « GRANDELOUPO »