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Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 23-10-2015 à 05:04:37

Chap. N° 1 - La Toussaint et la fête des Morts

Fête chrétienne des Saints,

 

 

Saintes et des Morts

 

 

Fête païenne le 31 Octobre

 

 

Halloween

 

Comme chaque année fin du mois d’Octobre et les deux premiers jours du mois de Novembre les fêtes païennes et religieuses se mélangent. Pour ceux qui ne me connaissent pas je vais faire une légère révision.

En effet tous les êtres humains croient en une force invisible supérieur à eux. L’athéisme, et pour cela je suis en accord avec les religions arabes, musulmans compris, n’existe pas, car à l’approche du « Dernier Souffle » tous les humains pensent à un « Dieu », à un Être invisible supérieur à eux, car il y a toujours la peur de l’inconnu.

Alors cet Être Suprême que toute la chrétienté nomme de ce nom vulgaire de « DIEU », moi je lui donne un nom biblique, celui « d’EL-SHADDAÏ », ce nom écrit sept fois dans le Livre de la Genèse de l’Ancien Testament. Chaque fois dans la Bible que je vois écrit ce nom commun de « Dieu », je le change en EL-SHADDAÏ. Uniquement par justice je met ce même nom en  remplacement de « Yahvé » dans les écrits hébraïques.

Tout comme je n’écrirai jamais « Jésus-Christ » puisque la pensée première est Jésus Crux, Croix, qui dirige la pensé humaine vers un crucifix, objet d’idolâtrie, donc j’écrirai Jésus le Nazôréen ou Nazaréen.

Pour les Lectrices et Lecteurs je tenais à faire ce petit rappel

 

 

La Toussaint et la fête des Morts

 

Chapitre N° 1

 

Nous sommes en automne et voici que dans un peu plus de dix jours les fêtes anciennes arrivent, comme cette grande fête d’Halloween, mais aussi la « Toussaint » et le lendemain, la fête des morts.

Alors comment la fête de la « Toussaint » a-t-elle pris naissance ?

Est-ce une fête biblique ?

Existe-t-il un enseignement biblique qui nous oblige à vénérer des « Saints » ?

D’après le dogme catholique cette fête se fonde sur des textes bibliques tels que l’Apocalypse de Jean chapitre VII : 2-14, la première lettre de ce Jean dans le chapitre III, et l’évangile de Matthieu au chapitre V : 1-12.

Cette année je vous laisse chercher et lire ces versets bibliques et, si jamais vous veniez à trouver quelque chose qui se rapporte aux fêtes de l’Halloween, Toussaint, et morts, cela prouverait que j’aurai très mal lu et que je ne mérite pas votre attention, et de cela je ne le veux pas !

L’Apôtre Pierre a quitté Jérusalem laissant la ville entre les mains de Jean et de Jacques d’Alphée frère de Matthieu nommé aussi Lévi, le percepteur d’impôts, souvenez-vous …

L’Apôtre Pierre fut Évêque de la ville d’Antioche et c’est Évode qui le remplaçât après son départ vers l’an 60 de l’EC pour Rome.

Le mot « évêque » est la transcription française du mot latin episcopus, lui-même adapté du grec episkopos qui veut dire « surveillant », c'est-à-dire modérateur, tuteur, responsable d'une organisation.

Avant le christianisme, le terme « évêque » était utilisé pour désigner toutes sortes d'administrateurs dans le domaine civil, financier, militaire, judiciaire.

Le vocable « Évêque » à son origine désignait dans la Secte des Nazôréens, Nazaréniens, Nazaréens, Galiléens, Messianistes, de Jésus de Nazareth, un « surveillant » un « presbytre qui veut dire Ancien » un « parangon » un « enseignant ».

 L’évêque était le « Pasteur », le « Berger » celui qui prenait attention à son troupeau et qui agrandissait celui-ci.

Le terme « Évêque » veut bien dire ce qu’il veut dire !

Mais je reviendrais sur ces noms « Pompeux du Christianisme », tel que « Évêque »

Le premier siècle est terminé, le second commence. Beaucoup sont morts dans les persécutions. En effet cette « Secte de Jésus, la Voix » dérangeait les politiques, mais surtout les « Grands Prêtres » des Temples païens qui voyaient un certains nombres de leurs fidèles déserter les lieux Saints, et la manne sonnante diminuait.

L’empereur Marc Aurèle, 121-180, avant de décréter la persécution contre les « Nazôréens » avait envoyé un courrier à Polycarpe de Smyrne.

Celui-ci lui répondit en ces termes :

« Je ne suis pas de ceux que vous nommez Nazôréens…, Nazaréens …, mais je suis « CHRÉTIEN » comme tous ceux qui suivent l’enseignement de Jésus le Nazôréen cet oint d’EL-SHADDAÏ son Père, que beaucoup appellent « Jésus » »…. 

Nous sommes au milieu du IIème siècle c’est-à-dire en 150, 155 de l’ère commune (EC) -- ( en effet il faut maintenant écrire – EC- plutôt que J-C car cette dernière n’est pas laïque, mais ce réfère à une religion. – ceci est de moi : Où va la connerie intellectuelle ?)

 Dans ce temps, Antioche était une ville riche et cosmopolite dans laquelle habitaient des juifs hellénisés et des païens. La ville avait donc connu des influences monothéistes. Évode, successeur de Pierre, l’Apôtre, celui-ci étant partie à Rome, était l’évêque de cette cité.

Évode portait le surnom de « chrétien » et c’est avec lui qu’est né le terme « Chrétien » pour les païens de langue grecque qui ont reçu le baptême. Nous sommes vers l’an 67, 68 et ce nom « chrétien » tombera dans l’oubli. »

Selon le Nouveau Testament, le mouvement de Jésus naît dans la mouvance de Jean le Baptiste dans les années 30 dans la région de la Palestine. Le nazoréisme puise sa source en Judée et en Galilée dans deux groupes de disciples de Jésus présents à Jérusalem avant la destruction du Temple en 70, d'une part les « jacobiens », communauté liée à la figure de Jacques le Juste que l’on nommera « les Hébreux » et, d'autre part, les « pétriniens », qui se réfèrent à la figure de Pierre que l’on appellera « les Hellénistes ».

François Blanchetière  explique en 2007 dans « Reconstruire les origines chrétiennes : le courant  « Nazaréen » » Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, no 18, 2007 :

« Le concept de nazaréen a manifestement connu une évolution et il paraît anachronique d’utiliser les textes d’Eusèbe ou d’Épiphane qui datent du ive siècle pour parler des disciples de la communauté primitive. »

Toujours selon François Blanchetière écrit dans Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 150, puis p.97 :

« PAÏEN est un terme qui n'apparaît dans le sens qui lui est resté aujourd'hui qu'au IVème siècle, il est donc anachronique pour parler des origines du mouvement chrétien ; c'est de plus un terme typiquement chrétien. Il conduit en conséquence et subrepticement à adopter un point de vue christiano-centrique, à la différence du terme plus objectif et neutre de polythéiste. » 

« Alors que Justin parle des « mémoires des Apôtres », Papias, vers l’an 125 de l’EC, s'il faut en croire Eusèbe de Césarée qui, apparemment, le tenait en assez piètre estime pour ses vues millénaristes, Histoire ecclésiastique, 3, 39, et Irénée de Lyon, Contre les hérésies, 3, 1, 1,  parlent de Matthieu ayant rédigé un évangile en araméen pour les « Hébreux » alors que Pierre et Paul annonçaient la bonne nouvelle, evangelium, à Rome. »

Simon Claude Mimouni, dans Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, p. 127, écrit : « En effet, qu'il s'avère difficile de dissocier les Nazôréens des IVème et Vème siècle de ceux du Ier siècle, d'autant que l'appellation est clairement attestée par Tertullien au début du IIIème siècle, Contre Marcion, IV, 8. 

Épiphane précise que la seule différence des Nazôréens avec les Juifs est « qu'ils ne s'accordent pas avec les juifs à cause de leur foi pour Jésus » et la seule différence avec les chrétiens est « qu'ils ne partagent pas l'avis des chrétiens par le fait qu'ils sont encore entravés par la Loi, la Torah, la circoncision, le Chabbat ou Sabbat et le reste ».

Vingt années viennent de s’écouler depuis la mort de Jésus le Nazaréen par la torture romaine de la crucifixion. Les Apôtres se sont dispersés loin de Jérusalem et des dissensions importantes virent le jour ainsi que les courants de pensées sur les enseignements de Jésus le Nazôréens.

Le conflit d’Antioche en fut une preuve, confirmant l’imperfection des Apôtres et des Disciples de la première heure, qui eurent le « Maître » comme compagnon.

Le conflit d'Antioche et la réunion de Jérusalem, que l'on date des années 48-52, peuvent être considérés comme les deux premiers épisodes connus de la longue saga de l'opposition, qui s'est développée à l'intérieur même du mouvement des disciples de Jésus le Nazôréen entre deux tendances : l'une maximalisant la portée de l'observance de la Torah, avec Jacques, et l’autre qui s’attachait plus aux paroles de Jésus comme Pierre, qu’à la Loi. Le conflit de Jérusalem ou d’Antioche vient sur le sujet épineux de la circoncision et pourtant d’une simplicité : Évangile de Thomas Logion 53 : « Ses disciples lui dirent : « La circoncision est-elle utile ou non ? » Il leur dit : « Si elle était utile, leur père les engendrerait circoncis de leur mère, mais la véritable circoncision en esprit est tout à fait utile. ». Cet Évangile est considéré comme apocryphe, quel dommage, car les paroles de Jésus le Nazaréen sont bien là et dans le premier évangile de Matthieu écrit en logia de Jésus, je pense que l’écriture aurait été la même.

La circoncision du cœur souvent EL-SHADDAÏ y revient ! …

Jérémie IV : 4

Circoncisez-vous pour EL-SHADDAÏ ôtez le prépuce de votre cœur, gens de Juda et habitants de Jérusalem, sinon ma colère jaillira comme un feu, elle brûlera sans personne pour éteindre, à cause de la méchanceté de vos actions.

Lévitique XXVI : 40-42

« Ils confesseront alors leurs fautes et celles de leurs pères, fautes commises par infidélité envers moi, mieux, par opposition contre moi.

Moi aussi je m'opposerai à eux et je les mènerai au pays de leurs ennemis. Alors leur cœur incirconcis s'humiliera, alors ils expieront leurs fautes.

Je me rappellerai mon alliance avec Jacob ainsi que mon alliance avec Isaac et mon alliance avec Abraham, je me souviendrai du pays. »

Dans les Actes des Apôtres, à la suite de cette réunion, une lettre écrite par les « colonnes » – c'est-à-dire Jacques, Pierre et Jean – et les anciens et de la communauté de Jérusalem est envoyée aux communautés d'Antioche, de Syrie et de Cilicie et probablement portée par ceux qu'une épitre de Paul appelle les « envoyés, apostoloi, apôtres, » de Jacques. Il y est demandé aux destinataires d'observer le compromis défini par l’Apôtre Jacques, Évêque de Jérusalem à l’époque. Cette lettre contient probablement les quatre clauses que la tradition chrétienne appelle « Décrets Apostoliques »,  et dont voici l'une des versions :

Les Actes des Apôtres XV : 27-29

« Nous vous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous transmettront de vive voix le même message.

L'Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous imposer d'autres charges que celles-ci, qui sont indispensables : vous abstenir des viandes immolées aux idoles, du sang, des chairs étouffées et des unions illégitimes. Vous ferez bien de vous en garder. Adieu. »

Si le culte des « Saints » commença vers le milieu du IIème siècle, Saül de Tarse, par ses écrits donne l’impression qu’il encourage ce culte, simplement que ce Disciple deux cents ans avant ignorait ce culte de l’adoration des reliques et des statues, donc je suis convaincu  que ce sont des copistes peu scrupuleux ou trop enthousiastes, qui, leur conscience ne les dérangeant pas, tournèrent à leur façon quelques mots, phrases, paragraphes de ces écrits paulinien.

Ignace d’Antioche, successeur d’Évode en 69, employa ce terme de « chrétien » dans une lettre aux Magnésiens qu’il enverra vers les années 98,99 de l’EC, dans laquelle il ira jusqu'à employer le terme de « christianisme » par deux fois. Mais ce terme de « chrétien » comme la première fois tomba en désuétude.

C’est à Ignace que l’on doit le mot grec « kajolik’ov », « catholicos » pour définir l’Église de Jésus-Christ, Encyclopédie Universalis.

« Là où est le Christ, là est l’Église catholique », écrit Ignace d’Antioche qui le premier veut expliquer par ce mot l’universalité du salut

Puis Polycarpe dans un courrier à Marc Aurèle empereur romain, emploiera ce terme de « Chrétien ». Mais il faudra attendre encore 100 à 150 ans après lui pour que ce terme de « Chrétien » soit généralisé et entre dans l’écriture et le dialecte populaire. » (Soit entre 250 et 350 de J-C.)

Remarque : « Le mot « chrétien » n'est pas le mot usité habituellement par le Nouveau Testament pour désigner les disciples de Jésus. Ceux-ci s'appellent, ou sont appelés, la « Voie », « l'Église », « les Églises » ou les « Nazaréens », du nom de Nazareth, la ville d'origine de Jésus. »

La secte de « Jésus de Nazareth » ou plus couramment des « Nazôréens, Nazaréniens, Nazaréens » que l’on nommera christianisme se détériore. En effet des humains se sont aperçut que l’on pouvait devenir important et riche. On commence à établir une hiérarchie pyramidale. Il y aura conflit entre le titre Évêque et Presbytre et le premier l’emportera. L’Évêque devient important, ce n’est plus un « Pasteur », c’est un « Noble » un « Roi »

La base des croyants se rattachent à des souvenirs, alors ils vont à la quête des reliques, ossements, vêtements, objets, etc ..., des Apôtres et Disciples de la première heure et commencent à les vénérer. 

Nous sommes maintenant à la fin du IIème siècle. Tous ceux qui ont connu les premiers Nazôréens, les disciples des Disciples de Jésus, sont tous décédés ou à un âge avancé. Les enseignements de Jésus de Nazareth sont bien loin. L’enseignement des humains commence à faire office de paroles sacrées.

La fête de la « Toussaint » n’existe pas encore.

L’évêque des prémices, c’est-à-dire l’enseignant, le gardien, le surveillant du « troupeau » n’est plus, maintenant c’est l’Évêque, le Chef, le Noble, le Roi, celui qui s’enrichie avec l’argent des pauvres. Le « Diacre » n’est plus le serviteur de ses semblables, c’est le serviteur de l’Évêque.

On parle maintenant de l’Évêque de Rome, Jérusalem, Éphèse, Constantinople, Laodicée, Antioche, Corinthe, etc, le Pape n’existe pas, mais l’Évêque Intendant, celui qui fut choisi par tous les autres Évêques des Églises de Rome et de sa banlieue, commence à prendre une certaine importance. Comme écrit ci-dessus au départ il fut choisi par la communauté de Rome, puis c’est élargi avec les villes avoisinantes, puis les provinces, pour devenir l’Évêque représentant l’Occident.

A Constantinople anciennement Byzance les « Assemblées » font comme à Rome et selon l’Empereur Romain qui est le Pontifex-Maximus de la nouvelle religion, le christianisme, le siège pontifical sera soit à Constantinople soit à Rome. Les Évêques Intendants des deux villes citées se feront une guerre sans merci où toute la sournoiserie intellectuelle et spirituelle n’aura de limite, même entre Évêque pour posséder le pouvoir religieux, juste en-dessous de l’Empereur. Historiquement Constantinople était nommé la « Nouvelle Rome »

La majorité des Empereurs Romains qui gouvernèrent l’empire pendant huit siècles étaient plus Orientaux qu’Occidentaux.

L’histoire est certaine le « PAPE » chrétien n’existe pas avant le milieu du huitième siècle. Le « Pape » de la chrétienté est le « Pontifex Maximus » c’est-à-dire l’Empereur de l’empire Romain.

La chrétienté démarre avec un énorme mensonge, l’Apôtre Pierre étant le troisième ou quatrième Évêque de cette ville et encore à l’ère de Pierre l’Évêque unique de Rome n’existe pas, car à Rome, il y a plusieurs « Assemblées », voilà pourquoi Pierre et le Disciple Saül de Tarse dit Paul se retrouvèrent à Rome dans les mêmes années tous deux étant Évêque d’une Église dans cette ville.

Nous sommes maintenant au IVème siècle. Constantin le Grand pour être Empereur de tout l’empire doit battre Maxence. Ce dernier tient la voie principale qui mène à Rome au Pont de Milvius. Le combat est inégal, car il est de un pour dix, soit un soldat de Constantin pour dix soldats de Maxence. Nous sommes le 28 Octobre 312. Constantin voit dans le ciel des nuages de haute altitude qui forme un chrisme. Constantin prend cela pour un signe « Divin » et jure qu’il se fera « chrétien » s’il gagne la bataille. Il fait mettre une croix en rouge sang sur tous les boucliers de ses soldats et part au combat. Il gagnera cette bataille et deviendra Empereur de l’empire Romain. Tenant sa promesse le « Christianisme » deviendra religion de l’empire, et les persécutions s’inversent.

Il n’y a toujours pas de fête de la « Toussaint »

Je reviendrais en détail sur tous ces sujets.

Tous ces Évêques sont déclarés « Saints » à leur mort.

La détérioration spirituelle de la secte des Nazôréens est grande surtout que depuis un siècle les fidèles sont nommés « chrétiens ». Plus de deux mille « Lettres et Épîtres » circulent dans tout le Bassin Méditerranéen. Les quatre Évangiles avec certaines Lettres et Épîtres des Apôtres Pierre, Jean et du Disciple Saül de Tarse, nommé Paul, ainsi que les Livres d’Hénoch, les Jubilés, les Antiquités Bibliques, sont réunies en « Codex » auquel est ajouté à la fin certaines Lettres d’Ignace d’Antioche, d’Hermas le Pasteur, de Polycarpe de Smyrne le tout formant le premier « Canon Biblique ».

En 325 au Concile de Nicée, Constantin le Grand avec son ami Eusèbe de Césarée, choisiront arbitrairement sur tous les « Écrits » ceux qui formeront le nouveau « Canon Biblique ».

Il y a une forte dissension entre les judéo-chrétiens et les hellénistes-chrétiens, surtout sur tous ces humains que l’on déclare « SAINT »

 L'Ancien Testament utilise le terme hébreu « qodesh » qui signifie initialement « séparé » et par extension « pur », exempt de fautes, de taches. Le mot grec hagios reprend ce sens dans les écrits du Nouveau Testament.[]

« La sainteté appartient à Dieu », tel était le message inscrit sur la plaque d'or que portait le Grand Prêtre qui officiait dans le Temple de Jérusalem. Toutes notions primaires de sainteté se rattache à Dieu, qui par son action peut rendre sain en séparant, purifiant l'homme, le peuple ou le lieu.

Dans la nouvelle chrétienté cette action a été très vite déformée. Tout au long de l’Ancien Testament, on retrouve, comme dans le judaïsme, l’affirmation que seul EL-SHADDAÏ Dieu est Saint.

Par contre dans le « christianisme », cette Loi juive fut vite manipulée et en voilà la preuve flagrante. Il faut reconnaître qu’il y a des humains qui ont de l’imagination.

« De manière concise, la « sainteté » s'exprime comme le désir et la vocation de tout homme à rejoindre le Christ dans un état que l'on nomme « communion ». Par le baptême et l'adoption filiale qui s'ensuit, les chrétiens sont associés et appelés à cette sainteté, qui est une vocation universelle. Le « saint » est donc la personne qui parvient à cette proximité.

L’apôtre, je dirai plus exactement le Disciple Paul parle des saints pour désigner les chrétiens vivant dans telle ou telle ville. »

Vous constaterez par vous-même que le Disciple Paul, Saül de Tarse, considèrent des humains comme vous et moi, « saint » parce qu’ils sont chrétiens, donc nous sommes bien dans une action de vénération et non dans une pureté.

Et, voici la contradiction

« C’est, selon l'Évangile, une action impossible à l'être humain mais pas à Dieu. »

 Là aussi, on parle de sainteté, mais pour EL-SHADDAÏ, nous pouvons écrire les deux orthographes car Il est « Sain » donc « Saint ».

Par la suite des écritures, je reviendrai sur les « Saints »

Le « Christianisme » étant devenu officiellement religion d’État en 381 au Concile de Constantinople sous l’Empereur Romain Théodose 1er --- 347-395 --- l’Église grecque décide de fêter les « Saints », tous les chrétiens martyrs, mort pour leur foi en les déclarants « Saints », après les Apôtres et les premiers Disciples de Disciples. Nous sommes à la fin du IVème siècle.

Petite anecdote

« « En 394, l’Empereur Romain Théodose 1er  fut l’auteur du décret interdisant les Jeux olympiques accusés de diffuser le paganisme --- Les jeux ne seront rétablis que 1502 ans plus tard en Grèce ---. » » 

Cette fête de la « Toussaint » a longtemps eu lieu après les Pâques ou suite à la Pentecôte. Au Vème siècle, elle est célébrée en Syrie le vendredi de Pâques[]. A Rome, une fête en l'honneur des saints et martyrs était célébrée le dimanche après la Pentecôte[].

Revenons à des faits authentiques, confirmés par les historiens !

Voici d'abord l'histoire de la consécration du Panthéon Temple des « Dieux » romains

 Les Romains devenus maîtres de tout le Bassin Méditerranéen, de l’Europe Occidental et d’une partie de l’Asie, avaient construit un Temple énorme dans Rome, au milieu duquel ils avaient placé leur idole Mithra, Dieu de la lumière, et tout à l'entour étaient les idoles de toutes les provinces conquises la face tournée vers l'idole des Romains dont la naissance était fêté le 25 décembre.

 Mais bientôt ce Temple ne suffit plus aux Romains, qui construisirent pour chaque Dieu un Temple particulier. Comme tous les Dieux ne pouvaient pas avoir un Temple à eux dans la ville, les Romains, pour mieux étaler leur foi, construisirent en l'honneur de tous les Dieux un Temple plus admirable encore que tous les autres, qu’ils nommèrent « Panthéon ».

Pour tromper le peuple, les prêtres des petits temples contèrent que la déesse Cybèle, qui était la mère de tous les dieux, leur était apparue. Cette déesse leur aurait dit que, si Rome voulait remporter la victoire sur toutes les nations, on eût à élever, à tous les dieux, ses fils, un Temple magnifique. Ce Temple fut donc construit sur une base circulaire, pour symboliser l'éternité des dieux.

Le Panthéon de Rome fut un édifice religieux antique situé sur le Champ de Mars, construit en -27 de J-C. au début du règne d’Auguste ( -63-+14 de J-C.) sur l'ordre d'Agrippa. Endommagé par plusieurs incendies, le Temple fut entièrement reconstruit en 123-125 d’EC sous Hadrien. Le plan du nouvel édifice est exceptionnel, sans précédent dans l’architecture romaine.

Pour vous expliquer l’importance de ce Temple voici ce qu’un écrivain Français contemporain dit :

« « J’étais remonté pour la structure même de l’édifice aux temps primitifs et fabuleux de Rome, aux temples ronds de l’Étrurie antique. J’avais voulu que ce sanctuaire de tous les Dieux reproduisît la forme du globe terrestre et de la sphère stellaire, du globe où se renferment toutes les semences du feu éternel, de la sphère creuse qui contient tout[]. C’était aussi la forme de ces huttes ancestrales où la fumée des plus anciens foyers humains s’échappait par un orifice situé au faîte. La coupole, construite d’une lave dure et légère, qui semblait participer encore au mouvement ascendant des flammes, communiquait avec le ciel par un grand trou alternativement noir et bleu. Ce temple ouvert et secret était conçu comme un cadran solaire. Les heures tournaient en rond sur ces caissons soigneusement polis par les artisans grecs ; le disque du jour y resterait suspendu comme un bouclier d’or ; la pluie formerait sur le pavement une flaque pure ; la prière s’échapperait comme une fumée vers ce vide où nous mettons les dieux. » » --- Marguerite Yourcenar dans les Mémoires d’Hadrien ---

Suite aux persécutions contre les païens sous Théodose 1er, le Panthéon fut fermé et tomba à l’abandon.

Pour cette semaine l’écriture est finie. Je souhaite que cette lecture vous instruise en histoire religieuse, mais surtout vous amène vers ce Dieu seul et unique par votre cœur et votre esprit. Je pense que pour aimer un Dieu il faut connaître son histoire.

Portez-vous bien vous qui allez devenir les Enfants d’EL-SHADDAÏ si vous le désirez !

Salutations cordiales à tous !

Sig : JP.G. dit « GRANDELOUPO »