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Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 23-10-2016 à 17:28:14

La Toussaint chap. N°1 - Fête Celte le Samhain

La Toussaint

Les enfants sont en vacances scolaires étalées sur trois semaine afin d’englober les fêtes religieuses de la Toussaint, et le lendemain, 2 Novembre la fête des défunts. A l’ère des Gaules, le Ier Novembre était le début de l’année, soit le Nouvel An de nos jours simplement que les humains de cette époque entraient dans le période sombre, les jours diminuaient très vite jusqu’au solstice d’Hiver le 20-22 décembre, période froide et triste, la nature particulièrement les arbres avaient perdus leur joli manteau vert

A cette époque la Terre commençait doucement à se peupler et il devait y avoir au maximum deux à trois cents millions hommes de pied sans compter les femmes, les enfants et les vieillards. Les humains ne se faisaient pas la guerre pendant cette période sombre, mais beaucoup décédaient à cause des maladies et du froid qui était beaucoup plus rigoureux comparé à notre XXIème siècle. Les hommes, les guerriers, aimaient mieux mourir au combat car une bonne place leur était réservée dans les cieux, tandis que si, ils mourraient de maladie, c’était une malédiction des Dieux et ils étaient jetés dans le corps d’une bête immonde, affreuse, pleine de pustules.

 

Chapitre N° 1

 

Fête Celte de Samhain

 

Comme chaque année le dernier jour du mois d’Octobre, une fête Scandinave, pays du nord de l’Europe, exportée aux USA par les colons en 1750-1800, est célébrée, je parle de l’Halloween.

Halloween fête scandinave, mais surtout d’origine Celte, se fête le 31 Octobre. La culture « Celte » apparaît vers le VIIIème siècle avant la naissance de Jésus le Nazôréen.

Personnellement je suis convaincu que la culture Celte avec sa langue le gaëlique est une résultante de la tour de Babel quand les humains furent dispersés sur toute la surface de la Terre selon leur aspect et leurs langues. Ceux que l’on nommera les galiciens sont ces humains qui suivirent les cotes des mers, mais aussi les grandes plaines et plateaux, de l’Anatolie point de départ où ils reviendront des millénaires après, en Galatie, traversant le Bosphore, séparant la Mer Noire de la Mer de Marmara, Mer Méditerranée, suivant la route de Sofia, Belgrade, Zagreb, Trieste, Milan, col du Mont Cenis, Grenoble, Nîmes, Béziers, Toulouse, Bordeaux, Bayonne, Bilbao, La Corogne en Galice. Ce peuple en Galice ce format une langue grammaticale, et l’humain étant un nomade une partie de ces humains remontèrent à Bordeaux puis vers le Nord donnant leur nom les « Gales » qui devinrent les Gaules. Leur langue était le Celte et ces Celtes s’installèrent en Petite Bretagne, puis traversèrent la Mer du Nord et la Manche et s’établirent dans cette grande ile qui deviendra la Grande Bretagne, l’Écosse et le Pays de Galles, avec une autre grande ile à côté de celle-ci, je parle de l’Irlande puis le Nord de l’Europe juste avant les pays Scandinaves jusqu’au Danube, tous étaient de langue Celte.

La culture spirituelle de tous ces peuples était le druidisme. Ils croyaient en un Dieu le Samhain qui s’écrit aussi Samhan, Samain.

La mythologie celtique est pauvre en document ce qui fait que les connaissances sont lacunaires et les seules sources que les historiens et exégètes possèdent sont indirectes, les vestiges archéologiques, les témoignages de ceux qui les ont côtoyés comme les Grecs et les Romains, Jules César avec ses écrits sur « la guerre des Gaules », et les littératures médiévales galloise et irlandaise. Comme les autres peuples de l’antiquité, les Celtes avaient une culture religieuse polythéiste dans laquelle officiait le classe sacerdotal druidisme. Cette religion s’est progressivement dissoute dans la culture de l’Empire Romain des dix décennies avant l’Ère Commune (EC.), à l’exception de l’Irlande et de l’Écosse où la civilisation celtique résista jusqu’à l’arrivé au Vème, VIème siècle du christianisme qui évangélisa ces deux Nations en faisant des concessions sur leurs fêtes païennes, les christianisant.

Il faut reconnaître que les Prêtres druidismes, privilégiaient l’oral sur l’écriture car peu d’humains savaient lire ce qui devint pour eux une perte du témoignage, les paroles s’envolent seuls les écrits restent d’où des informations données au compte-goutte. La civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe pendant plusieurs siècles.

Dans la mythologie celtique le « Samhain » est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison « Sombre » de l’année celtique qui en opposé avait une saison « Claire ». Le Samhain est une fête de transition, le passage d’une année à l’autre, et d’ouverture vers « l’Autre Monde », celui des dieux. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, de par sa définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques. Son importance chez les Celtes est indéniable, incontestable puisque nous la retrouvons en Gaule sous les trois nuits de Samain durant le mois de Somonios, notre mois de Novembre, sur le calendrier de Coligny.

Le mot « Halloween » est un mot typiquement anglais son étymologie ayant aucun rapport avec la langue celtique même le gaélique. En effet en langue anglaise « Hallows » qui est une forme archaïque de « Holy » qui signifie « saint » et de « even » qui signifie « soir » Ce « even » est devenue « evening », puis « e’en » pour finir par « een » Ce qui en français devenait le « soir de tous les saints » devenant « Toussaint »

La fête de « Samain » était une fête importante dans le milieu celte puisque c’était une fête de nouvelle année qui commençait toujours par la saison « Sombre ». La fête durait sept jours trois jours avant, le jour pour Samhain, trois jours après, les trois premiers jours marquaient la fermeture des jours « Claires » puisqu’il n’y avait plus de récolte, puis venait le jour de la nouvelle année, le premier Novembre, et les trois premiers jours « Sombres » qui représentait l’arriver du froid

Les celtes avaient peu de Dieux et selon la province ils changeaient de nom. Cela ne les a pas empêché d’avoir une mythologie élaborée. Contrairement à la pensée générale, si les celtes privilégiaient l’orale, ils connaissaient l’écriture comme l’alphabet étrusque ou grec, et ils ont quand même inventé un système particulier de notation qui est l’écriture oghamique

L’immortalité de l’âme était une des croyances des Celtes, ce qui explique, peut-être, les témoignages sur leur vaillance et leur intrépidité au combat, puisque la peur de la mort était absente.

Ils croyaient que Samhain, le dieu des morts, rassemblait les âmes de ceux qui étaient morts pendant la dernière année et décidait quelle forme ils prendraient l’année suivante.

Ces âmes pouvaient aussi bien avoir un corps humain ou être condamnées à vivre dans des animaux, les âmes ou les esprits les plus méchants prenant la forme de chats. En espérant tromper Samhain et lui faire donner des sentences plus légères, les adorateurs celtes essayaient de le soudoyer en offrant des prières et des cadeaux.

L’Encyclopédie Britannique dit ce qui suit :

« Samhain, fin de l’été celte, une des fêtes du calendrier les plus importantes et les plus sinistres de l’année celte. Lors de Samhain, célébrée le 1er novembre, on croyait que le monde des dieux était rendu visible aux yeux de l’humanité et que ces dieux jouaient des tours à leurs adorateurs humains. Il s’agissait d’un temps plein de danger, rempli de frayeur et d’événements surnaturels. La période était remplie d’offrandes et de sacrifices de toutes sortes. On les croyait essentiels, car sans eux, les Celtes pensaient qu’ils ne pourraient surmonter les périls de la saison et résister aux actions des dieux. Samhain fut un important précurseur de l’Halloween. »

« La nuit du 31 octobre, la veille du Nouvel An, les Celtes, après avoir fait les récoltes et les avoir engrangées en prévision de l’hiver, commençait leur fête. D’abord, ils éteignaient les feux de cuisine dans leurs maisons. Puis les druides, prêtres celtes, qui signifie, « Savant, Savoir, Sagesse », se rencontraient au sommet des collines dans les profondes forêts de chênes, ils considéraient cet arbre comme sacré, et ils préparaient d’énormes feux sacrés afin d’effrayer les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil. Ensuite, les gens brûlaient de leur récolte et de leurs animaux en sacrifice à leurs dieux tout en dansant autour alors que la « saison du soleil » les quittait et que la « saison de la noirceur » faisait son apparition. Les Celtes portaient des costumes faits de peaux et de têtes d’animaux, et se prédisaient l’avenir. Le matin suivant, ils rallumaient leurs feux de cuisine à partir des feux sacrés pour se dégager des esprits méchants et être protégés pendant la saison hivernale. »

Le nom de Samhain signifie « réunion », c’est une fête obligatoire de toute la société celtique qui donne lieu à des assemblées et des banquets rituels ; son caractère païen la place sous l’autorité de la classe sacerdotale des druides.

Le 31 Octobre dans notre époque moderne est la fête de l’Halloween, veille de la « Toussaint » fête religieuse, et dernier jour de l’année Celte qui équivaut à notre Saint Sylvestre, le 1er Novembre étant le premier jour de l’année Celte jour de célébration du Dieu Samhain, sachant que « Halloween » signifie « soir de tous les Saints » et comme déjà écrit, il existe aucune relation avec la croyance celtique, même gaélique.

En dépit de son nom d'origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de Samhain – Samain – qui était célébrée au début de l’automne par les celtes et constituait pour eux une fête de fin d’année et de « Nouvel An ». En gaélique, l’Halloween est ainsi connue jusqu’à nos jours sous le nom de « Oïche Shamhna » fête très populaire en Bretagne, Irlande, Pays de Galles et Écosse on l’on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence. Jack-O ’-Lantern est elle-même issue d’une légende irlandaise.

Les siècles passent ! En Palestine les romains viennent de crucifier un humain du nom de Jésus de Nazareth. Ces Disciples dont douze seront nommés Apôtres, par leur force intellectuelle et spirituelle surtout à Jérusalem, puis en Asie Mineur, spécialement Antioche, et en basse Égypte, particulièrement à Alexandrie, par leur intelligence au-dessus de la moyenne de l’époque feront beaucoup de Disciples et la « Mouvance des Nazôréen » naitra.

Cette mouvance deviendra de plus en plus forte dans tout le Bassin Méditerranéen et dans les pays limitrophes, ainsi que dans la classe élevée romaine, sans dépasser les dix pourcents de toutes les religions de l’époque. Les siècles continuent à passer jusqu’au IIIème siècle ou l’Empereur Romain Constantin le Grand, qui après sa victoire au Pont de Milvius en Octobre 312 sur Maxence, déclarera la « Mouvance des Nazôréen » qui sont appelés « Chrétiens » depuis un demi-siècle, religion de l’empire romain et tenant sa promesse du Pont de Milvius se fera baptiser « Chrétien ».

Puis quelques années après en l’an 325 il réunira un Concile à Nicée ou plus de trois cents Évêques de tout l’Empire participeront, et c’est là que Constantin le Grand se déclarera le « Pontifex Maximus » c’est-à-dire le « Pontife » qui signifie « Pape » en français de la religion impériale le « Christianisme » et avec son ami Eusèbe de Césarée choisira arbitrairement les Livres qui formeront le « Codex » et prendront le titre de « Livres Canoniques » de l’Ancien Testament et la réunion de certaines Lettres et Épitres, ainsi que quatre Évangiles qui formeront le « Nouveau Testament ». 

Au commencement les « Évêques » étaient les responsables des « Assemblées » que l’on nommait aussi « Églises » et c’était lui qui veillait fidèlement aux enseignements de Jésus le Nazôréen et qui agrandissait le nombre de fidèles. N’oublions pas que la Genèse du christianisme était des hébreux, Jésus était araméen et ses Apôtres des hébreux qui à l’époque suivaient les Lois de Moïse qui étaient celles dictées par EL-SHADDAÏ que ces derniers nommaient « Yahvé ». Les humains qui suivaient la « Mouvance des Nazôréens » était en général des hébreux de la Diaspora, dont une grande partie était hellénisé. Les hébreux de l’époque de Jésus le Nazôréen, n’ont pas compris l’enseignement de ce dernier qui expliquait que la circoncision de cœur était plus importante que la circoncision de chair. Ce débat sur la circoncision fut l’objet de discussions âpres entre les Apôtres et Disciples hébreux de confession judaïque ou hellénisée en l’an 52. Mais il y a eu la grande révolte juive de l’an 66 à 73 ou en l’an 70 le « Segond Temple » fut rasé ainsi que la ville de Jérusalem qui mettait fin définitivement au Pays d’Israël et il faudra attendre 1948 pour que ce Pays redevienne une Nation. Par des prophètes la « Mouvance des Nazôréens » fut prévenu de la destruction du Temple et beaucoup de fidèle de cette croyance quitta Jérusalem pour se réfugier à Pella en Jordanie. Cette « Mouvance des Nazôréens, Messianistes » resta propre jusqu’à la moitié du deuxième siècle fin de celui-ci « L'Église alors était appelée vierge, parce qu'elle n'avait encore été souillée par aucun enseignement erroné. » Hist. Ecclés. Livre IV, XXII : 6 Eusèbe de Césarée. Cette « Mouvance » commença à se structurer et quelques-uns virent qu’il y avait un nom à se faire avec des honneurs et une fortune.

Constantin le Grand, homme intelligent, comprit vite qu’il fallait qu’il prenne les rennes du christianisme naissant et qu’il avait tout à gagner. De plus sa mère revenait de son pèlerinage à Jérusalem avec, soi-disant un morceau de la « Vraie Croix », et déjà dans certaines régions d’Afrique du Nord les humains dit chrétiens commençaient à se signer, et se répandit à grande vitesse dans toute la chrétienté, la « Croix » devenant l’emblème de tout le christianisme de l’époque. Après le décès de Constantin le Grand les dogmes du christianisme venaient les uns après les autres ainsi que les Conciles pour valider ces théories, ces certitudes qui devenaient des croyances. Pour grandir les Empereurs de l’Empire Romain qui sont les « Pontifex Maximus » de cette religion doivent faire des concessions avec les autres religions que l’on nomme maintenant païennes, donc on incorpore certaines fêtes importantes et tenaces en les christianisant comme Noël et le jour de l’An, mais aussi la Saint Jean, sans parler d’autres fêtes comme la Toussaint.

Tout ce que je viens d’écrire est l’histoire religieuse du paganisme alors qu’en est-il de cette religion mondiale, le christianisme ? En avant-propos, j’ai survolé l’essentiel pour que déjà, avec votre conscience vous réfléchissiez à la dure réalité de mes écrits.

Que la « Toussaint » soit la plus grande fête idolâtre du christianisme est une vérité, et cela est évident puisque c’est l’adoration des « Statues » fixée fermement sur des « basses-rondes » le long des murs ou des colonnes du « Temple Chrétien, Église, Chapelle, Cathédrale », en reconnaissant que parmi le monde chrétien seul les Protestants rejettent tout ce qui est représentation de saints.

Je pense que cette lecture historique de la Toussaint fut pour vous un bon enseignement. Aucun texte biblique note cette fête comme étant une fête d’EL-SHADDAÏ. Alors je vous laisse pour cette semaine à votre réflexion.

Portez-vous bien !

Salutations cordiales à tous !

Sig : J-P. G. dit « GRANDELOUPO »