La Toussaint
Dernières phrases du chapitre précédent !
Par des prophètes la « Mouvance des Nazôréens » fut prévenu de la destruction du Temple et beaucoup de fidèle de cette croyance quitta Jérusalem pour se réfugier à Pella en Jordanie. Cette « Mouvance des Nazôréens, Messianistes » resta propre jusqu’à la moitié du deuxième siècle fin de celui-ci « L'Église alors était appelée vierge, parce qu'elle n'avait encore été souillée par aucun enseignement erroné. » Hist. Ecclés. Livre IV, XXII : 6 Eusèbe de Césarée. Cette « Mouvance » commença à se structurer et quelques-uns virent qu’il y avait un nom à se faire avec des honneurs et une fortune.
Constantin le Grand, homme intelligent, comprit vite qu’il fallait qu’il prenne les rennes du christianisme naissant et qu’il avait tout à gagner. De plus sa mère revenait de son pèlerinage à Jérusalem avec, soi-disant un morceau de la « Vraie Croix », et déjà dans certaines régions d’Afrique du Nord les humains dit chrétiens commençaient à se signer, et se répandit à grande vitesse dans toute la chrétienté, la « Croix » devenant l’emblème de tout le christianisme de l’époque. Après le décès de Constantin le Grand les dogmes du christianisme venaient les uns après les autres ainsi que les Conciles pour valider ces théories, ces certitudes qui devenaient des croyances. Pour grandir les Empereurs de l’Empire Romain qui sont les « Pontifex Maximus » de cette religion doivent faire des concessions avec les autres religions que l’on nomme maintenant païennes, donc on incorpore certaines fêtes importantes et tenaces en les christianisant comme Noël et le jour de l’An, mais aussi la Saint Jean, sans parler d’autres fêtes comme la Toussaint.
Tout ce que je viens d’écrire est l’histoire religieuse du paganisme alors qu’en est-il de cette religion mondiale, le christianisme ? En avant-propos, j’ai survolé l’essentiel pour que déjà, avec votre conscience vous réfléchissiez à la dure réalité de mes écrits.
Chapitre N° 2
La plus grande fête idolâtre Chrétienne
Pendant les premières années de l’Église dite maintenant chrétienne, en effet nous sommes au milieu du IIIème, début du IVème siècle, les fidèles observaient des anniversaires spéciaux pour les martyrs qui avaient été exécutés pour leurs croyances. Bientôt il n’y eut plus assez de jours dans l’année pour désigner des jours civils spéciaux pour chaque martyr individuel, alors les chrétiens observèrent un jour de fête en l’honneur de tous les martyrs.
Au Vème siècle, les diocèses voisins commencèrent à échanger leurs fêtes, à transférer des reliques, à les diviser et à se réunir pour célébrer en commun les fêtes.
« Fréquemment, des groupes de martyrs, ce sont les humains qui étaient réunis pendant les persécutions et qui subissaient leur sort sans se rebeller, pardonnant leurs persécuteurs.
Le nombre de martyrs devint si grand qu’un jour séparé ne put être assigné à chacun. Toutefois, l’Église croyant que chaque martyr devait être vénéré désigna un jour commun pour tous » (Encyclopédie catholique).
Bien avant cela pour tromper le peuple, les prêtres des petits temples contèrent que la déesse Cybèle, qui était la mère de tous les dieux, leur était apparue. Cette déesse leur aurait dit que, si Rome voulait remporter la victoire sur toutes les nations, on eût à élever, à tous les dieux, ses fils, un Temple magnifique. Ce Temple fut donc construit sur une base circulaire, pour symboliser l'éternité des dieux.
Le Panthéon de Rome fut un édifice religieux antique situé sur le Champ de Mars, construit en l’an 27 avant J-C. au début du règne d’Auguste, l’an 63 av. J-C. et l’an14 après J-C., sur l'ordre d'Agrippa. Endommagé par plusieurs incendies, le Temple fut entièrement reconstruit en l’an 123-125 de l’EC sous Hadrien 76-138 règne de 117 à 138. Le plan du nouvel édifice est exceptionnel, sans précédent dans l’architecture romaine.
Pour vous expliquer l’importance de ce Temple voici ce qu’un écrivain Français contemporain dit :
« « J’étais remonté pour la structure même de l’édifice aux temps primitifs et fabuleux de Rome, aux temples ronds de l’Étrurie antique. J’avais voulu que ce sanctuaire de tous les Dieux reproduisît la forme du globe terrestre et de la sphère stellaire, du globe où se renferment toutes les semences du feu éternel, de la sphère creuse qui contient tout[]. C’était aussi la forme de ces huttes ancestrales où la fumée des plus anciens foyers humains s’échappait par un orifice situé au faîte. La coupole, construite d’une lave dure et légère, qui semblait participer encore au mouvement ascendant des flammes, communiquait avec le ciel par un grand trou alternativement noir et bleu. Ce temple ouvert et secret était conçu comme un cadran solaire. Les heures tournaient en rond sur ces caissons soigneusement polis par les artisans grecs ; le disque du jour y resterait suspendu comme un bouclier d’or ; la pluie formerait sur le pavement une flaque pure ; la prière s’échapperait comme une fumée vers ce vide où nous mettons les dieux. » » --- Marguerite Yourcenar dans les Mémoires d’Hadrien ---
Suite aux persécutions contre les païens sous Théodose 1er, 347-395, règne de 379 à 395, après l’Édit de Thessalonique le 28 février 380 et le Concile de Constantinople en l’an 381, où cette Empereur le « Pontifex Maximus » par dogme décrète la « Sainte Trinité » pour le christianisme condamnant sur le coup l’arianisme profitant pour fermer le Panthéon et celui-ci tomba à l’abandon
Le temple abritait de nombreuses statues, dont celles d’Arès, qui est la planète Mars, père de Romulus, celle d’Aphrodite, qui est la planète Venus, divinité ancestrale de la gens Iulia une gens est un groupe familial patrilinéaire portant le même nom descendant par les mâles d’un ancêtre commun, donc ici la descendance est les Iulii vieille famille de la Rome antique dont la descendance serait le Troyen Iule, ainsi que celle du divin Jules César. L’entrée était gardée de part et d’autre par les statues d’Auguste et d’Agrippa, tous deux consuls en 27 av. J.-C., ce qui respectait, en apparence, la parité républicaine des pouvoirs et confirmait l’ascension d’Agrippa comme héritier potentiel d’Auguste.
L’Empire Romain se désagrège.
Je ne peux vous écrire comment le christianisme a pris une telle ampleur, car cela serait trop long, mais bientôt je vous expliquerais comment cette religion en est arrivé à gouverner le monde.
Théodose empereur Romain chrétien, pendant les persécutions contre les « païens » à la fin du IVème siècle, fit fermer tous les Temples des Dieux Romains y compris le Panthéon, mais ceux-ci restèrent propriété de l’Empire.
L’évêché de Rome au Vème siècle déclare ceci :
« La sainteté exprime l'état de communion avec Dieu, dans l'Église, par le baptême. »
Étaient réputés « Saints » et vénérés comme tels tous les humains baptisés devenus martyrs et décédés par les persécutions en sus des apôtres.
Flavius Phocas Auguste, plus connu sous le nom de Phocas, Empereur Romain Byzantin son siège se situant à Constantinople, successeur de Maurice auquel il fera trancher la tête ainsi qu’à toute sa famille, épargnant les femmes, dans un climat politique difficile, donnera la primauté à l’Évêché de Rome ce qui lui vaudra les foudres des Évêques grecques partisan du « Symbole de Chalcédoine en l’an 451 ». Sournoisement l’Évêché de Rome reçoit en cadeau, pour le pardon de Phocas de la décapitation de Maurice et des siens, le Panthéon de Rome qui sera rebaptisé « Sainte-Marie-aux-Martyrs ».
L’Évêque de Rome Boniface IV, successeur de Boniface III, lui-même successeur de Grégoire 1er, 590-604, au comble de l’hypocrisie, fera enlever toutes les statues de pierre représentant les dieux romains, par des statues représentant des humains nommés « Saint ».
Les ouailles viendront maintenant dans ce Panthéon, euh ! pardonnez-moi dans cette « Église Sainte-Marie-aux-Martyrs » se signer et faire des offrandes devant la statues de Saint …. euh ! veuillez encore m’excuser ce n’est pas des offrandes, c’est des cierges et de la monnaie sonnante.
« --Les saints inscrits au martyrologe romain sont ceux pour lesquels l'Église déclare être sûre qu'ils sont au Paradis. Ils font donc l'objet d'un culte public dit culte de dulie lequel s'oppose au culte de lâtrie qui n'est dû qu'à Dieu.
Comment des humains aussi imparfaits peuvent-ils déclarés de telle certitude, puisqu’ils ne sont pas « Dieu », EL-SHADDAÏ ?
Dans le cas de Marie, mère de Jésus le Nazaréen, une exception est admise, qui se nomme hyperdulie
Le culte de dulie est, pour l'Église, le culte réservé aux « Saints », aux « Anges » par opposition au culte de lâtrie, réservé à Dieu, et au culte d'hyperdulie, réservé à la Vierge Marie
La lâtrie est un terme utilisé dans la théologie chrétienne, et plus particulièrement catholique, pour signifier l'adoration, forme la plus haute de l'adoration, due exclusivement à la Sainte Trinité. »
Vous remarquerez qu’il est écrit « Sainte Trinité », alors que plus haut il est écrit « réservé à Dieu ».
Tout ce que j’écris, sont des textes de l’Encyclopédie Catholique Romaine.
Et ceci est écrit de telle sorte que l’Être Suprême, que la chrétienté nomme « DIEU », soit, comment dirai-je, incorporé à la Sainte Trinité qui représente trois « Dieux », le Père, le Fils, l’Esprit-Saint, contredisant l’unicité de celui que je nomme EL-SHADDAÏ, plutôt que ce nom vulgaire de « DIEU »
« Le culte d'hyperdulie qui signifie servitude ou serviteur, est le culte rendu à la Vierge Marie, supérieur au simple culte rendu aux Saints et aux Anges. Ce terme est à distinguer de celui d'adoration ou latrie qui ne convient que pour Dieu.
Pour les théologiens catholiques, la différence entre le culte de dulie et de latrie n'est pas une différence de degré, mais de nature : il y a autant de différence entre les deux, qu'entre Dieu et sa créature. Il doit aussi y avoir des degrés dans le culte de dulie : le culte du Saint lui-même est plus important que le culte d'une relique, par exemple. C'est ce qu'on appelle la dulie absolue et la dulie relative.
Le culte de dulie revêt deux formes :
La vénération : témoignage du respect dû à un Saint.
L'invocation : demande d'intercession en vue d'obtenir un avantage particulier.-- »
Je tiens bien à vous faire remarquer qu’il n’y a rien de biblique, mais le plus grave pour vous, « Chrétien », c’est que ces textes font force de Lois dans le christianisme. De plus ces Lois chrétiennes confirment bien l’IDOLÂTRIE de cette religion puisque, il est bien écrit que « le culte du « Saints » est plus important que le culte d’une relique »
Vous constaterez que ce Temple, le Panthéon fut vidé de toutes les idoles de la religion païenne romaine, mais que celles-ci furent remplacées par des statues représentant des martyrs déclarés « Saint ».
Dites-moi où est la différence entre une statue représentant le Dieu Mithra, nommé « idole » et une ronde-bosse qui incarne un humain décédé mais que l’on appelle « Saint » ? …
Il n’y a aucune différence car d’un côté ou d’un autre vous priez de la matière, donc c’est de l’idolâtrie, seul le terme change, mais quel terme ! …! …! L’une est une « idole » l’autre est un « Saint » alors que toutes les deux sont statues et destructibles.
J’appelle ceci de l’hypocrisie !
Mais il y en a beaucoup parmi vous chrétiens, qui vont me prouver que ce n’est pas la même chose ! …
Je suis peut-être un « Païen », mais sûrement pas un niais, et pour moi peu importe la figurine, de la pierre reste de la pierre ! …
Je reprends l’historicité de la « Toussaint »
Alors, l’Église chrétienne sous l’Évêque de Rome Grégoire IV décida, avec l’appui du gouvernement de Flavius Honorius, de « blanchir » la fête romaine de Feralia du 21 février, fête des morts, et celle de Lémuria du 9 au 13 mai fête des Lémures, qui sont des spectres malfaisants.
« Fatigué de réprimander les Romains pour leurs réjouissances bien arrosées soi-disant pour honorer les morts et leur spectre, et souhaitant plus de convertis, l’Évêque de Rome Boniface IV en 609 apr. J.-C., déclara que Feralia ainsi que Lémuria serait une fête chrétienne. Au lieu d’honorer tous les morts, et des spectres, ils devaient maintenant honorer seulement les « Saints » décédés. Au lieu des réjouissances et de l’alcool, ce serait maintenant un jour de prières et de méditation. Au lieu de l’appeler Feralia et Lémuria, il changea le nom en « Toussaint ». Puis il changea le jour de sa célébration du 21 février au 13 mai. Boniface IV consacra, le 13 mai 610, le Panthéon à Rome à la Sainte Vierge et à tous les martyrs, date anniversaire de la dédicace de cette église. » (Encyclopédie catholique).
Début du VIIème siècle la primauté de l’Évêque de Rome a été reconnu par l’Église Orthodoxe d’Orient dont l’évêché est à Constantinople, mais on parle toujours des byzantins.
Les successeurs de Boniface IV se suivent et l’Église continue à se détériorer.
VIIIème siècle. Les factions chrétiennes se font la guerre spirituelle entre l’Orient et l’Occident. Les Évêques font leur loi dans leur territoire et les dogmes naissent à la vitesse des jours. L’évêché de Rome, dû sans doute à sa position impériale, dicte ses Lois sur les autres évêchés. L’Évêque de Rome Grégoire II en 727 condamne l’iconoclaste – c’est l’adoration des images et reliques des « Saints » --
Son successeur, Grégoire III préside un Concile au Vatican où 193 évêques participent. Ils condamnent l'attitude de l'empereur à l'égard des icônes et des images qu'il ordonne de détruire. L'une des plus importantes résolutions du Concile consiste à excommunier ceux qui défigurent l'icône du Christ, de la Vierge Marie, des Apôtres et des Saints.
Si cela n’est pas de l’hypocrisie, qu’est-ce-que c’est ! Deux poids deux mesures !
La chrétienté primitive a disparue. Le terme « église » qui signifiait « Assemblée » ait remplacé par « L’ÉGLISE » puis par « Église de ROME ».
Suite à une guerre contre les Lombards et Ravenne, ceux-ci ayant été vaincu par Pépin le Bref en 752, Roi des Francs, leur territoire fut offert à l’Évêque de Rome, Étienne II, qui prit le titre de « Pontife » c’est à dire « PAPE » et tous ces territoires furent nommés « États Pontificaux ».
Le premier « PAPE » réel de l’histoire des « papes » venait de naître. De plus l’ÉGLISE devenait officiellement « ÉTAT » dont le siège était à Rome. L’évêché de Rome portera le nom de « Saint Siège »
L’église catholique de Rome avait fait du « Panthéon » une église dédiée à Sainte-Marie des Martyrs. Ainsi, au culte des divinités romaines se substitue le culte des « Saints Catholiques. » La célébration de cette « Église » était un 13 mai.
Maintenant je peux l’écrire, le Pape Grégoire IV en 830, ordonne que la fête de la Toussaint soit célébrée dans le monde entier.
Pendant ce temps, les Celtes continuaient à observer la fête de leur Dieu Samain le 1er novembre sous une forme ou une autre. L’Église catholique s’en aperçut, et l’Évêque de Rome Grégoire IV ordonne que cette fête, la Toussaint, soit célébrée dans le monde entier.
En 835, Grégoire IV déplaça cette date anniversaire du 13 mai, au 1er novembre pour des raisons pratiques afin que les fidèles fussent plus nombreux à cette commémoration. En effet les vendanges et les moissons étant terminées, les pèlerins pouvaient plus facilement se déplacer et se nourrir.
Sur le conseil de Grégoire IV, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’Empire Carolingien dont la majorité était de culture religieuse Celte.
Le jour prit le nom du Jour de tous les Saints, soit « Toussaint »
Voilà comment une fête païenne Celte du 1er novembre devint une solennité chrétienne dans tout l’Empire romain et carolingien.
Là, il y a quand même matière à réflexion !
Pour cette année j’ai fini avec cette plus grande fête de l’idolâtrie Chrétienne particulièrement Catholique.
Quand EL-SHADDAÏ dit : « Sortez d’elle mon Peuple ! » Ce Dieu seul et unique dit bien ce que nous devons faire. Nous sommes libres de sortir de cette religion idolâtre en nous signant devant un crucifix, une statue de pierre représentant un humain ou de continuer tous nos gestes et pensées devant de la matière sans vie qui ne nous apportera rien ! Mais nous sommes responsables de nous, libre de notre choix !
Portez-vous bien et prenez soins de vous et de votre maisonnée !
Salutations cordiales à tous !
Sig : J-P. G. dit « GRANDELOUPO »