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Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 01-02-2017 à 15:25:27

La Chandelrur

La Chandeleur

 

 

Chapitre N°1

 

Le mois de février tire son nom de « Fébruar » qui signifie « purification »

Selon les religions chrétiennes le 02 Février serait le jour de la purification de la Mère de Jésus le Nazôréen, je vais revenir sur ce fait.

Aujourd’hui, toujours dans un sens d’une aide spirituelle à mes semblables, je vais écrire sur une fête d’origine païenne que la chrétienté a absorbée dans son giron par une magouille de dogmes religieux et de date ; je parle de la Chandeleur, fête des Chandelles.

Quoique, à notre époque moderne, cette fête païenne perde de son charme, l’humain ne prenant plus le temps pour s’amuser et rire, figé devant son poste de télévision, mais il y a toujours des humains qui aiment les traditions, que ce soient religieuses ou païennes.

Il existe encore, de nos jours des dictons, mais aussi un symbolisme mystérieux lié à la confection des crêpes et à la manière de les faire sauter. Une pièce d’or, plus exactement un Louis d’or, sinon une menue monnaie dans la main gauche, la crêpe dans le poêle et de la main droite, hop, nous faisons sauter la crêpe afin qu’elle se retourne d’un demi-tour en l’air, et vite la récupération ! … Réussi ! … Alors vous aurez la prospérité toute l’année

On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et qu’ainsi les prochaines récoltes seront abondantes.

 Il est parfois précisé qu'il s'agit du sommet d'une armoire et que la crêpe est alors réputée ne pas moisir et éloigner la misère et le dénuement.

Comme écrit ci-dessus la fête de la « Chandeleur » est d’origine païenne –la festa candelarum ---

Pour le plaisir, cinq à six dictons des régions de France

À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur.

À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs.

Si le ciel n'est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d'eau

Rosée à la Chandeleur, l'hiver à sa dernière heure.

Si la Chandeleur pleure, l'hiver ne demeure

Bien avant la naissance de Jésus le Nazaréen, dans toute l’Europe et le Moyen-Orient, selon le calendrier, et dans ce monde barbare où le temps de l’hiver servait de repos pour les humains, les armes et la terre, nous fêtions la fête des Dieux et Déesses, mais surtout de l’Ours. Toutes les fêtes dues au Solstice de l’Hiver étaient finies. Les humains commençaient à s’apercevoir de l’allongement de la lumière journalière, cela annonçait le réchauffement de la terre, la fin de l’hiver. Le monde agricole et pastorale commençaient les préparatifs pour une nouvelle année de travail et les guerriers leurs armes pour les nouvelles campagnes.

En Europe en l’honneur de la déesse Brigit, vers le 02 Février, les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, célébrant la purification de la terre ainsi que sa fertilité les semailles approchant.

Longtemps en Europe, les humains fêtaient l’Ours, objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Dans les Pyrénées ou en Bigorre les indigènes disaient qu’à la Chandeleur, appelé dans de nombreuses régions européennes le « Chandelours », l’animal sortait de la grotte où il hibernait, inspectait le ciel, et si celui-ci était dégagé, l’ours retournait dans son gîte pour quarante jours, en clair cela signifiait que l’hiver durerait encore une quarantaine de jours.

Selon les régions et les traditions l’animal hibernant, dit « dormeur », changeait où était un complément de l’Ours, dans le Limousin s’était le loup, en Lorraine la loutre, en Irlande le hérisson, en Forêt Noire, les Savoie, la Toscane la marmotte.

Tiens ! en parlant de la marmotte, les européens émigrants en Amérique du Nord amenèrent avec eux leurs coutumes et traditions. Une entrée du journal personnel de James Morris, commerçant du comté de Berks en Pennsylvanie du 5 février 1841 mentionne : 

« Mardi dernier le 2 était la Chandeleur, le jour où selon la tradition allemande la marmotte jette un coup d'œil hors de son terrier. Si elle voit son ombre, elle retourne se coucher pour six semaines de plus, mais si la journée est nuageuse elle demeure à l'extérieur car le reste de l'hiver sera doux ».

Au Canada comme dans le Nord des États-Unis le 2 Février ne se nomme plus la « Chandeleur » mais « Le Jour de la Marmotte »

Les peuples germains, scandinaves, celtes, gaulois célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Mais la date faisant l’objet des plus importantes célébrations était le 24 janvier dans la majeure partie de l’Europe.

Petite explication de physique avant de continuer

« En début février, les pays tempérés de l'hémisphère nord se retrouvent dans une circulation atmosphérique zonale. Ceci veut dire qu'il y a des poussées d'air froid du nord qui alternent avec des incursions chaudes venant du sud. Un ciel clair et dégagé veut dire que la région est recouverte par un anticyclone arctique, donc l'air est très froid et l'hiver semble bien parti pour rester. Par contre, un temps nuageux signifie le passage d'une dépression amenant de l'air doux du sud ce qui peut faire penser à une fin précoce de cette saison.

En réalité, le printemps a peu de chances d'arriver avant la date prévue et le temps qu'il fait le 2 février n'est que pure coïncidence. De plus, tout dicton provenant d'Europe a bien peu de chance de s'appliquer à un endroit qui a une climatologie différente comme l'Amérique du Nord ».

Chez les Romains, on fêtait les Lupercales, fête de purification, inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux, aux environs du 15 février. À la même époque, on trouve également la fête de Feralia qui était la fête des morts car c’était le dernier jour de l’année.

Les luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal, au pied du mont Palatin, où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus, après avoir découvert les deux jumeaux sous un figuier sauvage situé devant l'entrée de celle-ci, et avant qu'ils ne soient recueillis et élevés par le berger Faustulus et son épouse Acca Larentia, une prostituée surnommée « Lupa », la « louve », par les autres bergers de la région.

La Festa Candelarum tire son nom d'une coutume consistant à allumer des cierges à minuit en symbole de purification

Reste que la « Festa Candelarum » à Rome commémorait la recherche de la Déesse de la Lumière, Perséphone enlevée par le Roi de l'Autre Monde Hadès, par sa Mère la déesse de la Vie Déméter. Perséphone n'étant plus dans notre monde les ténèbres étaient omniprésentes, sa mère a alors éclairé sa recherche avec une torche, et a fini par obtenir que sa fille soit sur Terre et sur l'Olympe pendant les deux tiers de l'année, période claire, et dans l'Autre Monde, l’Hadès, durant un tiers du temps, saison hivernale.

À l'occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées.

La tradition demande aussi de ne ranger la Crèche de Noël qu’une fois le jour de la Chandeleur passé. Cette action clôture toutes les fêtes religieuses de Noël.

La fête des Chandelles symbolise le retour de la Lumière.

Donc dans le monde païen du IIème siècle av. J-C., au VIème siècle ap. J-C., au mois de février l’on fêtait Imbolc, Brigit, l’Ours et les Lupercales pour la purification générale, en générale, chacun avec son « Dieu » et sa représentation.

Toutes ces fêtes païennes dérangeaient l’expansion du christianisme. Au début du VIème siècle toute la chrétienté ne représente que cinq à dix pourcents maximums de toutes les religions. Constantin le Grand après sa victoire au Pont de Milvius tiendra parole et déclarera le « Christianisme » comme religion de l’Empire Romain. Les persécutions contre les « chrétiens », ce nom est entré dans la littérature et le langage courant depuis un demi-siècle, s’inverseront et seront aussi cruelles contre les païens par ces « Chrétiens ».

En l’an 325, Constantin le Grand convoquera le premier Concile Œcuménique qui réunira quelques trois-cent-cinquante Évêques Orientaux et Occidentaux du Bassin Méditerranéen et des Pays limitrophes, et avec son ami Eusèbe de Césarée, ensemble et arbitrairement ils choisiront les livres qui circulaient librement dans toutes les régions citées ci-avant, pour former ce que l’on nommera le « Nouveau Testament » et ils garderont les livres hébreux de l’Ancien Testament le tout formant le Codex que l’on appellera « Bible ». Constantin le grand en profitera pour être le « Pontife » de cette nouvelle religion romaine portant le titre de « Pontifex-Maximus » avec les apparats vestimentaires ainsi que les ustensiles religieux pour les Offices.

Là, je viens d’écrire des faits historiques qui mélangent l’histoire et la religion, pour être encore plus véridique c’est l’histoire, la Genèse d’une religion, le « Christianisme ».

Le « Christianisme » prend de l’ampleur grâce à Constantin le Grand, qui comme « Pontifex-Maximus », déclarera un certain nombre de Lois. Par l’Édit de Milan en l’an 313, il établit la liberté de culte qui met fin aux persécutions contre les chrétiens

En l’an 320 il promulgue une Loi contre la prostitution des servantes d’auberges

En l’an 325 il interdit que l’on sépare les familles lors de la vente des esclaves, et il autorise l’Église à recevoir des « legs » et accorde le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l’Évêque alors élu par le peuple.

En l’an 325 il impose le repos « Dominical »

En l’an 326 il humanise les prisons en limitant les traitements cruels allant jusqu’au marquage au fer rouge des criminels au visage.

En l’an 329 pour renforcer le « Mariage », il devait y avoir une cérémonie religieuse chrétienne avec un sacrement. --- [ le « sacrement » du mariage, c’est lui ! ]

En l’an 329 une loi punit de mort l'adultère d'une femme avec son esclave.

En l’an 331 il restreint le droit au divorce. Le divorce à l’amiable (divortium consensus) reste possible, le demandeur est financièrement pénalisé dans les autres cas, à moins de prouver pour la femme que le mari est coupable d'homicide, empoisonnement ou violation de sépulture ou pour le mari que l'épouse est coupable d'adultère, maléfices ou faits de proxénétisme. Cette évolution limite les cas de répudiation par opportunisme politique.

En l’an 333 il autorise l’affranchissement des esclaves.

En l’an 336 il promulgue une Loi pénalisant la bâtardise.

A la fin de sa vie Constantin Ier, dit Le Grand, se rappela des « ariens » et, c’est leur chef, l’Évêque Eusèbe de Nicomédie, qui le baptisa sur son lit de mort en l’an 337.

Je continue les faits historique et religieux !

En premier le « Pape » du « Christianisme » n’existe pas puisque le « Pontifex-Maximus », c’est-à-dire le « Pontife ou Pape » est l’Empereur Romain chef incontestable de la religion de l’Empire, soit le « christianisme », et ceci du début du IVème au milieu du VIIIème siècle, soit en l’an 752 sous l’Évêque primat de Rome, Étienne II, qui prendra le titre de « Pontife » soit « Pape », à la remise des États vaincus par Pépin le Bref qui seront les premiers « États Pontificaux ».

L’Empereur de l’Empire Romain Théodose 1er, par l’Édit de Thessalonique en l’an 380, rend définitivement le « Christianisme » religion de l’Empire, et l’Empereur sera aussi le « Pontifex-Maximus ». Selon l’Empereur, le siège religieux du « Christianisme » passera de Rome à Constantinople

En l’an 354 l’Évêque Primat de Rome, Libère décrète que le christianisme doit avoir un « Dieu » au Solstice d’Hiver, tout comme les romains avaient le « Sol Invictus » et « Mithra », Dieux né un 25 décembre, Jésus-Christ est déclaré être né un 25 Décembre lui aussi, comme tous les Dieux du Bassin Méditerranéen et des Pays limitrophes. Huit jours après cette naissance du 25 Décembre c’était le baptême par la circoncision comme la Loi hébraïque le veut.

Pour prendre de l’ampleur les Évêques Primat des deux communautés les plus importantes, Rome et Constantinople, de cette religion chrétienne, chercheront à éradiquer les fêtes importantes païennes pour les incorporer dans le giron de l’Église. En effet maintenant l’on dit, selon l’Empereur, « l’Église de Rome ou l’Église de Constantinople »

En l’an 356, Libère le premier déclare le siège de Rome comme « Apostolique », faisant comme pour la naissance de Jésus-Christ un 25 Décembre du funambulisme qui, historiquement lui a merveilleusement bien réussi. Damas 1er son successeur ne prendra sa place que par les armes, en faisant plus de cent-trente morts, dans la Basilique Julia ou son rival Ursin avait été élu « Évêque Primat » à la succession de Libère, nous sommes en l’an 366.

Les Évêques Primat se suivent !

Gélase 1er, d’origine Berbère en Afrique du Nord, est l’Évêque Primat de Rome de l’an 492 à l’an 496. A la même époque il y a à Constantinople « Siège Apostolique » aussi, mais Orthodoxe, un Évêque Primat du nom de « Euphémius » qui décédât la même année que Gélase 1er.

Gélase défendit vigoureusement la primauté de Rome lors du schisme d'Acacius, patriarche de Constantinople, conséquence de la politique religieuse de l'empereur Zénon[]

Il continue la politique d'indépendance de l'Église, entamée par Félix III, en particulier vis-à-vis de la cour de Byzance et du nouvel empereur Anastase Ier en lui faisant parvenir en l’an 494 une lettre où il formule avec clarté le principe, qui selon lui, doit inspirer les relations entre l’évêché et l'empire.

« Deux pouvoirs, Auguste Empereur, règnent sur le monde.

Le pouvoir sacré des Évêques et le pouvoir des Rois. Le pouvoir des Évêques l'emporte d'autant plus sur celui des Rois que les Évêques auront à répondre au tribunal de Dieu de tous les hommes, fussent-ils rois.

Votre pieuse Majesté ne pourra donc qu'en conclure que personne, en aucun temps, sous aucun prétexte humain, ne pourra jamais se dresser contre la fonction absolument unique de cet homme que le précepte du Christ lui-même a placé à la tête de tous et que la Sainte Église reconnaît comme son chef. »

Comme vous venez de le lire le terme « Pape » n’est absolument pas employé. Vous constaterez en même temps le peu d’humilité dans cette écriture. En plus le mensonge ne le dérange pas beaucoup car jamais, je dis bien jamais, Jésus le Nazaréen n’aurai accepté une telle vanité.

Gélase 1er substituera cette fête, la « Chandeleur », aux antiques « Lupercales » et « Feralia », mais aussi à la célébration de l’Ours, qui, malgré cette commutation, continuera pendant des siècles avec ses feux de joie et ses déguisements, en remplaçant les torches par des chandelles bénites pour les processions, dont la lueur supposera éloigner le mal et rappellera que le « Christ » est la « Lumière du monde ».

Cette fête, imposée par Gélase 1er, quarante jours exactement après la naissance du « Jésus-Christ », soit le 2 février portera le nom de « Fête de la présentation de Jésus-Christ au temple », et en 1372 l’Église chrétienne, par dogme, instituera à la même date, la « Fête de la Purification de Marie » et mettra au 1er Février la fête de Sainte Brigit, de la Saint-Ours d’Aoste, de Saint-Blaise, Blaise signifiant Ours.

Je continuerai l’écrit sur la « Chandeleur », « Chantdel’Ours » la semaine prochaine où j’ajouterai la fête de la « Saint-Valentin »

En attendant la « Chandeleur » est une fête païenne décrété par une « Église Catholique » corrompue par le mensonge, puis par les richesses et la vanité, mais EL-SHADDAÏ n’a jamais interdit que le peuple s’amuse, au contraire, si, il n’y a pas d’adoration, vénération d’un autre « Dieu » où d’une idolâtrie quelle qu’elle soit, alors amusons nous à faire sauter les crêpes, buvons, mangeons et dansons en respectant les Lois et Enseignements de ce Dieu unique et de son fils notre Roi et seulement notre Roi, car nous n’avons qu’un seul et unique Dieu, son Père comme il nous l’a appris. Jean XX : 17

Prenez-soins de vous et portez-vous bien !

Salutations cordiales à Tous

Sig : J-P. G. dit « GRANDELOUPO »

 

Commentaires

p1a1s1c1a1l1 le 01-02-2017 à 16:00:42
Merci pour toutes ces infos ....