VEF Blog

Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 03-04-2017 à 05:29:28

Naissance de la Pâque, chap. N° 1

La Pâque

 

Prologue

 

Voilà bien longtemps que je n’ai pas déposé des écritures sur ce Blog.

Comme vous le savez, enfin pour les semblables qui suivent mes écrits depuis une dizaine d’années, dans deux semaines c’est la fête de « la PÂQUE », la seule fête que ce Dieu seul et unique nous demande de respecter, nous humains imparfaits, ses « Enfants ».

 En effets, « la Pâque » pour nous est le Mardi 10 Avril 2017, que nous fêterons dans la joie et la prière entre les « Deux Soirs », soit après le coucher du soleil et la nuit noire, c’est-à-dire entre 20h33 et 23h30 à 24h

Avant toutes choses je tiens à m’excuser auprès de vous !

Oui, à cause de cette maladie je viens de passer un temps certain à l’hôpital et je suis triste au plus profond de moi car depuis 10 ans j’ai toujours fêté la Pâque avec vous par le cœur et la pensée, mais cette année, ce jour, ce mardi 11 Avril je serai de nouveau à l’hôpital et je me serai fait opérer. Je reconnais que cela est un cas de force majeur, mais quand même …….. !

Je vais essayer de faire reculer l’opération avec conviction en espérant que cela fonctionne.

Je continue à parler de moi, car je n’aurai guère le temps de vous écrire par ces stages répétitifs à l’Hôpital tout le mois d’Avril, et ce n’ai pas un poisson ! Puis après ce sera tout le mois de Juillet en espérant que tout sera définitivement fini.

 

Naissance de la Pâque qui devint les Pâques

 

Chapitre N° 1

 

 

 La Pâque, la vraie, pas la Pâque(s) avec un (s) au singulier, la Pâques de toute la chrétienté qui fête une résurrection, non pas celle-là, qui est la Pâques du christianisme, je veux vous parler de la vraie fête de la Pâque, la seule fête que ce Dieu seul, unique, nous demande de respecter, ce Dieu que je nomme EL-SHADDAÏ, comme écrit dans le Livre sacré des hébreux, l’Ancien Testament, le premier Livre, la Genèse de l’Univers et de l’humanité, où ce nom « EL-SHADDAÏ » est écrit sept fois comme une plénitude, une perfection.

Ce n’est pas le nom de ce Dieu du christianisme, ce Dieu « Dieu », nom vulgaire, commun, sans signe de respect, qui me répugne, voilà pourquoi je change le nom banal, insignifiant de « Dieu » par celui « d’EL-SHADDAÏ » et pour être juste, non que le nom de cet Être Suprême employé par les hébreux ne soit pas respectable, au contraire ce nom hébreu de « Yahvé » mérite vénération, adoration, mais je le fais pour qu’il n’y ait pas de confusion avec certaines Sectes Protestantes.

Ce Dieu, seul, unique une fois par an nous demande de fêter la Pâque, c’est la seule et unique commémoration qu’il nous demande, à nous, ses « Enfants », car oui je considère ce Dieu comme mon Père puisque c’est Lui qui m’a créé et comme Jésus le Nazôréen, son fils engendré le dit : « Je monte vers mon Père et votre Père, qui est mon Dieu, et votre Dieu », alors je suis son Enfant et j’essaie de suivre ses Lois et Préceptes, ainsi que les enseignements de son Fils, mais je reconnais mon imperfection, qui n’est pas une excuse.

Maintenant que je viens de vous expliquer ma ligne de conduite qui devrait aussi être la vôtre, à vous mes semblables, je vais commencer les faits historiques de la Pâque, mais j’ai oublié le principal, la Pâque pour nous sera le Mardi 11 Avril entre « Les Deux Soirs » soit du coucher du soleil à la nuit noire, mais c’est une nuit de pleine lune, alors je vous donnerai de plus amples renseignements.

Pour les humains qui vivaient sur la Terre avant le déluge la Pâque n’existait pas, les saisons étant très peu marquées sur la Terre, celle-ci était protégé des UV du soleil par une voûte vaporeuse qui faisait que la Terre était comme une serre. La différence entre les pôles et l’équateur était d’une trentaine de degré maximum, et la pression atmosphérique était différente de celle que l’on a aujourd’hui, ceci fut prouvé scientifiquement par des géologues, et archéologues, je n’invente rien !

Le Déluge eut lieu par l’effondrement de cette voûte vaporeuse, en effet il ne pleuvait pas sur la Terre, Genèse II : 5-6, « Car EL-SHADDAÏ n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n'y avait pas d'homme pour cultiver le sol. Toutefois, un flot montait de terre et arrosait toute la surface du sol. », c’est seulement après ce cataclysme terrestre, que les saisons furent vraiment marquées et que les pôles devinrent glaciers, et que la Terre bascula d’une vingtaine de degré de son axe, accompagnée d’une modification globale du mouvement des plaques, de grandes éruptions volcaniques et d’une modification de la polarité du champ magnétique des Pôles. (Sciences, vol 287, du 21-01-2000, p. 455-459). Sans aller aussi loin je me souviens qu’en 1955 j’allais à l’école par -15, -20 degré température d’un hiver normal.

La Bible dit qu’il a plu pendant quarante jours et quarante nuits, mais il a fallu plus de sept mois pour que la Terre s’assèche. Animaux et humains dans l’Arche vivaient dans le noir ou à la lueur des torches de résine, à moins qu’ils eussent un système d’éclairage dont nous ignorons le fonctionnement. Au Déluge la centaine d’humains qui traversèrent ce fléau étaient beaucoup plus intelligent que nous, car leur sang n’était pas dénaturé comme le nôtre aujourd’hui. Par les plantes, la végétation ces humains comprirent le système des saisons et les Livres d’Hénoch retransmis à Noé leur fut d’une grande utilité. Les animaux de l’Arche comme les humains à rester plus de huit mois dans la pénombre se transformèrent et perdirent de leur force.

Comment Noé et tous les humains qui étaient avec lui dans l’Arche firent-ils pour nourrir tous ces animaux et eux-mêmes pendant douze mois ? Beaucoup de questions sur cette Arche, et sur le genre d’animaux qui y entrèrent en couple, les purs et les impurs, domestiques et sauvages, alors si EL-SHADDAÏ me laisse encore un peu de vie j’essaierai de répondre aux innombrables questions restées en suspend !

Les humains sortis de l’Arche devaient être émerveillés par ce ciel bleu et surpris aussi de la chaleur qui j’en suis convaincu leur a offert quelques « coups de soleil ». Genèse IX : 28,
Après le déluge, Noé vécut trois cent cinquante ans. Les humains qui naissaient avaient moins de gigantisme que leur géniteur et en l’espace de dix siècles l’humain perdit de sa longévité et à l’ère d’Abraham il ne vivait plus que deux cents ans et mesurait environ 1,80m à 2,30m. Bien après le Déluge à la Tour de Bélius encore en construction que la Bible nomme Tour de Babel il fut écrit : Genèse XI 3-4, « Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! » Je vais continuer avec cette Bible qui est une Bible en ligne donc je suppose qu’elle est d’origine chrétienne catholique, versets 6-7, « Et EL-SHADDAÏ dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres. » Comme souvent sur les textes des Bibles Catholiques, soit il y a un ajout, soit un retranchement comme là au verset (6), où il manque : « confondons leur langage et leur aspect », et avec un texte comme celui-là certaines questions sont résolues

. C’est pourquoi, voici que je vais séparer leur langue et leur aspect et je les disperserai sur toute la surface de la Terre, pour que chacun ne reconnaisse plus son frère et que chacun d’entre eux ne comprenne plus la langue de son prochain. Je mets les pierres en garde à leur sujet. Ils se construiront des demeures avec les tiges de la paille et ils se creuseront des cavernes et, comme les bêtes des champs ils habiteront là.(les Antiquités Bibliques) Ce texte ci-dessus vient de deux Livres qui furent canoniques en leur temps ou qui sont encore aujourd’hui dans la Bible Sacrée Éthiopienne et Orthodoxe, je parle « des Antiquités Bibliques et du Livre des Jubilés »

Grâce à ces Livres beaucoup plus détaillés que les Bibles Papales, dites Catholiques et pourtant chrétiennes, qui sont canoniques pour des chrétiens Éthiopiens et Orthodoxes, mais apocryphes pour les Catholiques, tous chrétiens, nous apprenons qu’EL-SHADDAÏ, à la Tour de Babel, n’a pas que changer le langage, mais aussi l’aspect. En effet les premiers humains étaient de peau brune, bronzée et quand EL-SHADDAÏ changea l’aspect des humains il le fit avec intelligence. Toutes les descendances de Japhet allèrent de la couleur bronzée à la couleur blanche, et ils se dispersèrent dans toute l’Europe, les descendants de Cham de la couleur brune, bronzé à toutes les nuances de la couleur noire, bleue nuit, ils se dispersèrent dans tout le Continent Africain, les descendants de Sem le fils préféré de Noé eurent eux de la couleur brune, bronzé à toutes les nuances de couleur du cuivre et ils se dispersèrent dans toute l’Asie du fleuve Indus, à la Mongolie, Chine, Japon et tous les pays Asiatiques. Des humains hommes et femmes de toutes les couleurs de peau sur des radeaux de fortune avec un mât central et une grande voile de quatre à dix mètres carrés, par les courants marins traversèrent la « Grande Mer » pour échouer sur les plages du Brésil, et celles de Floride. Ce sont par eux que les Amériques furent peuplées. Les preuves ne manquent pas au regard de la construction des temples Aztèques, Zapotèques et Incas, ainsi que les inscriptions et figurines sur les Totems Indiens de l’Amérique du Nord et du Canada. Cette dernière fut peuplée aussi par le Détroit du Béring.

Tous ces humains connaissaient le mouvement des saisons et n’avaient qu’un seul Dieu. L’aspect et le langage des humains ayant changés ils se regroupèrent par langage et couleur de peau et se dispersèrent sur toute la surface de la Terre.

C’est à partir de ce moment que certains humains se trouvèrent une vocation de prêtres et firent croire à leur semblable qu’ils étaient en relation avec les « Esprits » et inventaires des « Dieux » pour la fécondité, les semailles, la moisson, les cueillettes des fruits, les vendanges, et un peu pour tout, guerres, maladies, famines, etc.

Bien avant que le peuple hébreu n’existât en tant que tel, tous les humains faisaient une fête à l’équinoxe du printemps, car pour eux tous c’étaient l’ère d’un renouveau, pour toute la nature qui était visible à l’humain, mais aussi pour tout ce qu’ils craignaient, qu’ils redoutaient. Les familles, qui en générales formaient des clans surtout chez les éleveurs de petits et moyen bétails, étaient des nomades et vivaient de troc avec les agriculteurs.

Cette fête, que nous nommons la Pâque ou les Pâques pour toute la chrétienté, avait un nom différent selon la langue, le dialecte du clan ou de la tribu ou encore du peuple, mais le résultat était le même puisque cette fête se faisait toujours à la même époque, la « Pleine Lune » après l’équinoxe du « Printemps »

Éleveurs et agriculteurs s’associaient en général pour cette fête, les premiers égorgeant un bouc ou un jeune taureau comme offrande pour les « Dieux » et avec le sang de l’animal on badigeonnait les pourtours de l’entrée de la tente ou de la cabane afin que ces derniers détournassent les mauvais Esprits et protégeassent toute la famille ou le clan pour l’année.

À l'origine, il existait deux fêtes pour célébrer le printemps.

Le « Hag Ha-Pessah » : fête de l'agneau pascal, est une fête pastorale dont l'origine remonte au temps où les humains s’appelaient les « Hommes à la Tête Brune » et n’étaient qu’un peuple de nomades qui, bien plus tard se nommeront « Hébreux », qui signifiait « Ceux qui Passent ». Nous pouvons remonter jusqu'à l’ère du père, Térakh, voir du grand-père, Nak-hor d’Abram dit Abraham.

 Le rite du sang avait une valeur importante pour les humains, car ces derniers c’étaient rendu compte que sans le sang ils ne pouvaient pas vivre.  Le sang que ce soit pour l’humain ou les animaux c’était la vie. Voilà pourquoi les humains prenaient le sang de l'agneau ou du bétail sacrifié pour oindre le pourtour des portes d'entrée de la tente ou de la cabane qui était censé éloigner les mauvais « Esprits » et protéger toute la famille de tous les dangers aussi bien spirituels que corporels.

Le « Hag Ha-Matsoth » : fête de l’agriculture qui remonte à l’origine d’Abel et de Seth, puis après le Déluge où l’on offrait un boisseau de son meilleur grain aux Prêtres du Temple afin qu’ils intercèdent en notre faveur devant les « Dieux » pour que l’année soit bonne en récolte de grain. Donc à la « Pleine Lune » après l’équinoxe de « Printemps » les sédentaires façonnaient un « Pain sans levain », nommé le « Pain Azyme » qu’ils mangeaient pendant sept jours en faisant une fête le premier jour, et le septième jour.

N’oublions pas que l’humanisation de la Terre est partie du plateau du Mont Loubard en Anatolie --- Turquie d’aujourd’hui --- qui faisait partie des montagnes Ararat où le Tigre et l’Euphrate prennent leur source. Ces deux grands fleuves se jettent dans le Golfe Persique. Toute cette région entre ces deux fleuves était très fertile. Ce sera la Mésopotamie.

Nous ne sommes peut-être pas à l’ère d’Abram, mais sûrement à celle de ces géniteurs.

Faisons un peu d’histoire antique, --- une Légende ---

Dumuzi en sumérien ou Tammuz en babylonien est un Dieu-Pasteur mésopotamien, ainsi que le Dieu de la fertilité dans la religion babylonienne. C’est un berger-Roi uni à Ishtar -- qui se prononce « Easter » --, nommée aussi Astarté, déesse mythologique hermaphrodite --- qui possède les deux sexes --- babylonienne de l’amour physique et de la guerre, d’une renommée culturelle jamais égalée. Elle portera le nom de Inanna en sumérien, Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie, Vénus à Rome, Isis chez les Égyptiens, Astarté en Ougarit, Ashtoreth, chez les Palestiniens, Shaushka chez les Hourrites, Ashtart en langue punico-phénicienne, etc.

Un récit mythologique oppose Tammuz ou Dumuzi à Enkimdu, dieu des agriculteurs, auquel il dispute les faveurs de la déesse Inanna, qui finit par le choisir. Cela reprend les conflits entre agriculteurs et pasteurs.

Dans une autre légende, la Descente d'Inanna ou Ishtar aux Enfers, il est choisi par sa parèdre pour la remplacer aux Enfers. Il est donc mort, et est alors considéré comme une divinité infernale. Il se fait cependant remplacer une moitié de l'année par sa sœur Geshtinanna.

Le retour de Dumuzi ou Tammuz sur terre est vu comme le début du renouveau de la nature. Cela est notamment marqué dans les rituels mésopotamiens par le Mariage sacré Hiérogamie, dans lequel les rois sumériens interprétant Dumuzi, s'unissaient rituellement à la déesse Inanna, pour marquer le retour du printemps.

Inanna ou Ishtar en Akkadien, Babylonien est considérée comme la fille du dieu ciel An ou Anu en Akkadien.

Nous pourrions dire que les événements décrits ci-dessus constituent, dans un certain sens, la fête de Pâques.

Je vous ai écrit tout ceci afin de vous faire comprendre que la « Pâque » avant d’être religieux comme nous l’entendons aujourd’hui était une fête païenne religieuse.

Cette fête n'était nullement une fête idolâtre, et n'était précédée d'aucun carême. 

 « Il faut savoir, dit le moine Johannes Cassianus de Marseille, écrivant au Vème siècle et comparant l'Église primitive avec celle de son époque, que l'obser­vation des 40 jours n'existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette église demeura intacte. » (Première Conférence de l’Abbé Théonas, chap. 30 ).  

« D'où venait donc cette observation ?

Les 40 jours de jeûne du carême étaient directement empruntés aux adorateurs de la déesse Babylonienne. Le jeûne de 40 jours au printemps de l'année est encore observé par les Yezidis ou adora­teurs païens du diable dans le Kurdistan, qui l'ont emprunté à leurs anciens maîtres les Babyloniens.

II en était de même en Égypte. » (Wilkinson, Antiquités Égyptiennes, vol. I, p. 278 )

« Ce jeûne égyptien de 40 jours, nous dit Landseer dans ses recherches Sabéennes, ( vol. I, p. 112.) était expressément pratiqué en souvenir d'Adonis ou Osiris, le grand Dieu médiateur. » 

Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection de Tammuz, par des larmes, puis par des réjouissances. » Ézéchiel VIII : 14

« Il m'emmena à l'entrée du porche du Temple de Yahvé qui regarde vers le nord, et voici que les femmes y étaient assises, pleurant Tammuz. »

Dans bien des pays cette mort était célébrée beaucoup plus tard que la fête chrétienne.

J’espère que cette lecture vous fût agréable.

Portez-vous bien et prenez soin de vous!

Salutations cordiales à tous

Sig : J-P. G. dit « GRANDELOUPO »