Les Alliances entre un Dieu et les humains
Chapitre N° 3
Alliance du Sinaï transgressée,
Nouvelle Alliance
La nouveauté de l’Alliance porte sur trois points, en premier à l’initiative divine du pardon du péché, Ézéchiel XXXVI : 25, « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés de toutes vos souillures et de toutes vos ordures je vous purifierai. », en second la responsabilité et la rétribution personnelle, et en troisième l’intériorisation de la religion, la Loi cessant d’être appliquée de façon extérieur pour devenir une inspiration affectant le « cœur » de l’homme, Jérémie XXIV : 7, « Je leur donnerai un cœur pour connaître que je suis EL-SHADDAÏ. Ils seront mon peuple et moi je serai leur Dieu, car ils reviendront à moi de tout leur cœur. », sous l’influence de l’Esprit d’EL-SHADDAÏ qui donne à l’homme un « cœur nouveau », Ézéchiel XXXVI : 26-27, « Et je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau, j'ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous et je ferai que vous marchiez selon mes lois et que vous observiez et pratiquiez mes coutumes. », capable de connaître l’Être Suprême. Pour le Nouveau Testament cette « Alliance Nouvelle » et éternelle proclamée par le prophète Ézéchiel et aussi par les derniers chapitres d’Isaïe, LIX : 21, « Et moi, voici mon alliance avec eux, dit EL-SHADDAÏ : mon esprit qui est sur toi et mes paroles que j'ai mises dans ta bouche ne s'éloigneront pas de ta bouche, ni de la bouche de ta descendance, ni de la bouche de la descendance de ta descendance, dit EL-SHADDAÏ, dès maintenant et à jamais. », vécue dans le Psaume LI, ce dernier étant un chant de David demandant le pardon d’EL-SHADDAÏ après avoir envoyé Hurie le Hittite à la mort afin d’épouser sa femme, Bersabée, David ayant au fond du cœur un profond remord, sincère, et la magnanimité de cet Être Suprême qui juge les humains au plus profond de leur cœur, sera inauguré par le sacrifice de Jésus le Nazôréen et des Apôtres en annonceront l’accomplissement. (le terme « Seigneur » porte ici la signification grecque comme dans beaucoup de texte du Nouveau Testament. Les Rabbins Hébreux avait interdit de prononcer le nom Divin, et pour certains traducteurs le Terme « Dieu » pour nommer un « Dieu », les dérangeaient beaucoup et écrire le tétragramme supprimait le sens de la phrase, alors ils remplacèrent ce mot « Dieu et YHWH » par « Seigneur ». Si le terme « Seigneur » est employé pour Jésus le Nazôréen je laisserai l’expression, dans le cas contraire comme pour le nom de Dieu « Dieu » sera remplacé par EL-SHADDAÏ, ceci était juste une mise au point.) Hébreux VIII : 6-13, « Mais à présent, le Christ a obtenu un ministère d'autant plus élevé que meilleure est « l'Alliance » dont il est le médiateur, et fondée sur de meilleures promesses. Car si cette première « Alliance » avait été irréprochable, il n'y aurait pas eu lieu de lui en substituer une seconde. C'est en effet en les blâmant qu’EL-SHADDAÏ déclare :
« Voici que des jours viennent, dit le EL-SHADDAÏ, et je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une « Alliance Nouvelle », non pas comme l'Alliance que je fis avec leurs pères, au jour où je pris leur main pour les tirer du pays d'Égypte. Puisqu'eux-mêmes ne sont pas demeurés dans mon « Alliance », moi aussi je les ai négligés, dit le EL-SHADDAÏ. Voici « l'Alliance » que je contracterai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le EL-SHADDAÏ : « Je mettrai mes lois dans leur pensée, je les graverai dans leur cœur, et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Personne n'aura plus à instruire son concitoyen, ni personne son frère, en disant : « Connais EL-SHADDAÏ ! », puisque tous me connaîtront, du petit jusqu'au grand. Car je pardonnerai leurs torts, et de leurs péchés je n'aurai plus souvenance. » En disant : « Alliance Nouvelle », il rend vieille la première. Or ce qui est vieilli et vétuste est près de disparaître. » Par ces versets il a été établi que Jésus le Nazôréen, prêtre éternel et parfait est supérieur en sa propre personne aux prêtres lévitiques, pécheurs, mortels, et imparfaits.
Melchisédech est un prêtre du « Dieu Très-Haut », Roi de Salem et possédant une grande Sagesse, mais d’après la Bible nous ne connaissons pas sa naissance et encore moins son élévation, son départ vivant de la Terre comme Hénoch dont le corps ne goûta pas les affres de la mort. Maintenant d’après la littérature apocryphe c’est tout autre chose, alors je vais parler de ces écrits.
Nous sommes à l’ère antédiluvienne, la race humaine commence à se dégénérer, et l’épouse de Nêr, frère ainé de Noé est stérile, d’un âge avancé, dans les années de la vieillesse.
Nêr et Noah sont les fils de Lamek, fils de Mathusalem, fils d’Hénoch, fils de Yéred et ainsi de suite jusqu’à Adam. Mathusalem le père de Lamech vivait avec les Lois d’EL-SHADDAÏ, mais Lamech le père de Nêr et de Noé suivait l’iniquité des humains de la Terre. Mathusalem sentant la fin proche réuni les humains et leur dit : « Voici Nêr, il sera devant vous, à partir d'aujourd'hui, le guide des princes. » Et le peuple répondit à Mathusalem : « Qu'il le soit pour nous, et que la parole du Seigneur s'accomplisse, comme il te l'a dit ! » Et pendant ce temps Mathusalem s’endormit du sommeil d’où l’on ne revient pas.
Ils amenèrent le mouton, le taureau, la tourterelle et la colombe et ils les lièrent à la tête de l'autel et Nêr le prêtre prit le couteau du sacrificateur et il les sacrifia à la face du Seigneur, et le peuple se réjouit tout le jour. Ils glorifièrent le Seigneur, le Dieu sauveur de Nêr, puis chacun retourna à sa maison. A partir de ce jour ce fut la paix et l'ordre sur toute la terre dans les jours de Nêr, pendant deux cent deux ans.
La femme de Nêr, Sophonim, était stérile et n'avait pas donné d'enfant à Nêr. Sophonim était au temps de la vieillesse et au jour de la mort, et elle conçut dans son ventre. Or Nêr le prêtre n'avait pas dormi avec elle depuis le jour où le Seigneur l'avait placé à la face du peuple. Sophonim cacha sa grossesse au peuple et à son époux Nêr. Ce dernier l’appela à lui, et elle était à l’époque de l’accouchement. « Et, la voyant, Nêr eut grande honte d'elle, et il lui dit: « Pourquoi as-tu fait cela, femme, et m'as-tu fait honte devant tout le peuple ? Et maintenant, écarte-toi de moi, va où tu as conçu la honte de ton ventre, pour que je ne souille pas mes mains sur toi et que je ne pèche pas devant le Seigneur ! » Et Sophonim répondit à son mari et lui dit: « Voici, mon Seigneur, le temps de ma vieillesse, et il n'y a pas eu en moi d'ardeur de jeunesse et je ne sais pas comment a été conçue l'indécence de mon ventre. » Mais il ne la crut pas. « L'archange Gabriel apparut à Nêr et lui dit : « Ne pense pas que ta femme Sophonim soit morte à cause d'une faute. Cet enfant qui est né d'elle est un fruit juste, et que je recevrai au paradis, pour que tu ne sois pas le père d'un don d’EL-SHADDAÏ. » »
Dans ces écrits traduit en grec le terme « Seigneur » remplace « Dieu » pour le christianisme et « YHWH ou Yahvé » pour le judaïsme et les écrits hébraïques
Nêr se hâta d’aller annoncer tout cela à son frère, Noé, et entre temps Sophonim succomba, quand ils arrivèrent, ils trouvèrent l’épouse de Nêr morte. Ils la vêtir en noire puis de nuit ils creusèrent une tombe. Entre temps l’enfant sortit du ventre de Sophonim et prit de suite la forme d’un jeune-homme. Nêr et Noé vinrent prendre Sophonim pour la mettre en terre ils virent l’enfant assis à côté de sa mère décédé.
« Noé et Nêr s'effrayèrent fort : car l'enfant était achevé de corps, il parlait par sa bouche et bénissait le Seigneur. Noé et Nêr l'examinèrent, et ils dirent : « Ceci est du Seigneur, mon frère. » Et voici, le sceau du sacerdoce était sur sa poitrine, et glorieux d'aspect. Et Noé dit à Nêr : « Frère, voici que le Seigneur renouvelle le tabernacle de la sanctification après nous. » Et Nêr et Noé se hâtèrent de laver l'enfant, et ils le vêtirent des vêtements du sacerdoce. Et Nêr lui donna les pains consacrés, et il mangea. Et ils lui donnèrent le nom de Melchisédech. »
« Ils prirent le corps de Sophonim, l’habillèrent de vêtements étincelants et l’enterrèrent devant tout le peuple avec Melchisédech. Puis ils cachèrent l’enfant, car le peuple devenait méchant, et ils craignirent pour sa vie. « Nêr s'affligeait bien plus au sujet de l'enfant, et disait : « Que ferai-je de lui ? » Le Seigneur entendit Nêr, il lui apparut la nuit dans une vision, et il lui dit : « Pour l'enfant ne t'afflige pas, Nêr, parce que j'enverrai dans peu de temps mon archi-stratège Michel, et il prendra l'enfant et le placera dans le paradis de l'Éden. Il ne périra pas avec ceux qui doivent périr, et moi, je l'ai montré, et il sera mon prêtre des prêtres, à jamais Melchisédech et je le sanctifierai, et je le changerai en un grand peuple qui me sanctifiera. » Et Nêr, se levant de son songe, bénit le Seigneur qui s'était manifesté à lui, et dit : « Béni le Seigneur, le Dieu de nos pères, qui n'a pas donné le blâme à mon sacerdoce dans le sacerdoce de mes pères, parce que ta Parole a créé un grand prêtre dans la matrice de Sophonim, ma femme. Car je n'avais pas de descendance, et cet enfant me tiendra lieu de descendance, et il deviendra comme mon fils, et tu le compteras au nombre de tes serviteurs, et Melchisédech sera la tête des prêtres dans une autre race, dans un peuple que sert ton pouvoir monarchique, Seigneur. » Et il advient, quand l'enfant eut achevé quarante jours dans la demeure de Nêr, que le Seigneur dit à Michel : « Descends sur la terre auprès de Nêr le prêtre, et prends l'enfant Melchisédech qui est avec lui et place-le en garde dans le paradis de l'Éden ! » »
J’ai tenu à vous faire connaître la littérature apocryphe, mais ces écritures prophétiques sont une symétrie ou une juxta-position avec la naissance miraculeuse de Jésus le Nazôréen les quarante jours sur terre de Melchisédech représentent les quarante ans de vie de Jésus le Nazôréen sur la terre. Le Paradis de l’Eden où l’Ange Michel pose Melchisédech représente le jardin reconquit par Jésus le Nazôréen puisqu’il est ressuscité par son Père donc il retrouve le Jardin de l’Eden où fut déposé Adam parfait, sans péché. Et comme Melchisédech, Jésus le Nazôréen est à la tête des prêtres et question Melchisédech n’est-il pas Jésus le Nazôréen ?
Le ministère de Jésus le Nazôréen en tant que « Grand Prêtre » est supérieur au grand prêtre du Temple qui tous les jours devaient faire un sacrifice pour son propre péché, lui Jésus était investi comme Melchisédech dans un sanctuaire céleste donc propre, limpide, clair comme l’eau de source donc parfait. N’oublions pas que la Tente du Rendez-Vous n’était que la copie conforme qu’EL-SHADDAÏ avait fait voir à Moïse quand ce dernier était sur la montagne volcanique du Sinaï, Exode XXV : 40, « Regarde et exécute selon le modèle qui t'est montré sur la montagne. » {ex : XXV : 9 ; XXVI : 30 ; XXVII : 8 ; nbr VIII : 4.} Et sur cette « Montagne » toute la « Tente Céleste » avec les ustensiles, les chandeliers, tout sans exception fut montré à Moïse pendant les quarante jours et quarante nuits qu’il passa sur cette Montagne Saine et Sainte sans boire, sans manger, et sans dormir, ce qui est impossible pour un être humain, sauf avec une aide divine.
Jésus le Nazôréen est le médiateur, Hébreux VIII : 6-7, « Mais à présent, Jésus le Nazôréen a obtenu un ministère d'autant plus élevé que meilleure est l'alliance dont il est le médiateur, et fondée sur de meilleures promesses. Car si cette première alliance avait été irréprochable, il n'y aurait pas eu lieu de lui en substituer une seconde. » d’une alliance meilleure, lire les versets 6-13, confirmation dans cette Épître aux Hébreux IX : 15-17, « Voilà pourquoi il est médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l'héritage éternel promis. Car là où il y a testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n'est valide qu'à la suite du décès, puisqu'il n'entre jamais en vigueur tant que vit le testateur. »
Le terme « Médiateur » ainsi appliqué à Jésus le Nazôréen a une valeur quasi-technique Hébreux IX : 15 ; XII : 24 ; XIII : 20-21, « Que le Dieu de la paix, qui a ramené de chez les morts celui qui est devenu par le sang d'une alliance éternelle le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus le Nazôréen, vous rende aptes à accomplir sa volonté en toute sorte de bien, produisant en nous ce qui lui est agréable par Jésus le Nazaréen, à qui soit la gloire pour les siècles des siècles ! Amen. », Jésus le Nazôréen devient le grand Pasteur, donc comme Melchisédech le « Grand Prêtre » aussi, tout en restant pleinement homme, mais possédant la plénitude de la divinité, Jésus le Nazaréen est l’intermédiaire unique entre EL-SHADDAÏ et l’humanité qu’il unit et réconcilie, il est le négociateur de la grâce et au Ciel il continue à intercéder pour les fidèles, Épître aux Hébreux VII : 25-28, « D'où il suit qu'il est capable de sauver de façon définitive ceux qui par lui s'avancent vers EL-SHADDAÏ, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Oui, tel est précisément le grand prêtre qu'il nous fallait, saint, innocent, immaculé, séparé désormais des pécheurs, élevé plus haut que les cieux, qui ne soit pas journellement dans la nécessité, comme les grands prêtres, d'offrir des victimes d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. La Loi, en effet, établit comme grands prêtres des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment - postérieur à la Loi - établit le Fils rendu parfait pour l'éternité. » Jésus le Nazôréen est de descendance divine deux fois, aux Cieux puisqu’il fut engendré par la volonté de l’Être Suprême, conçut dans ses entrailles en passant par tous les stades ventriculaire de la conception, puis de l’enfantement jusqu’à son âge de raison, puis une seconde fois quand EL-SHADDAÏ introduisit le spermatozoïde dans l’ovule de Marie qui avait été lavé à l’âge de trois ans du péché adamique afin que son corps soit parfait afin que la conception de l’enfant soit parfaite, pour que l’enfant naisse parfait sans la tare adamique. Ce n’est pas pour cela qu’il soit un « Dieu » qui supprimerai l’unicité d’EL-SHADDAÏ. Isaïe XLIV : 24, « Ainsi parle Yahvé, ton rédempteur, celui qui t'a modelé dès le sein maternel, c'est moi, Yahvé, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux, affermi la terre, sans personne avec moi. » Zacharie XIV : 9, « Alors EL-SHADDAÏ sera roi sur toute la terre ; en ce jour-là, EL-SHADDAÏ sera unique, et son Nom unique. » Ces versets prouvent l’unicité de l’Être Suprême et que lui seul est un « Dieu », est « Dieu ».
Trois mois après la libération de l’esclavagisme égyptien, sur les contreforts de la chaine de Montagnes Volcaniques du Sinaï les hébreux firent halte. C’est là que leur Dieu qui venait de les libérer de leur servitude égyptienne parla à son Peuple et qu’ils conclurent une Alliance, un pacte, Exode XXIV : 6-8, « Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassins, et l'autre moitié du sang, il la répandit sur l'autel. Il prit le livre de l'Alliance et il en fit la lecture au peuple qui déclara : « Tout ce que Yahvé a dit, nous le ferons et nous y obéirons. » Moïse, ayant pris le sang, le répandit sur le peuple et dit : « Ceci est le sang de l'Alliance que Yahvé a conclue avec vous moyennant toutes ces clauses. »
Dans le chapitre IX : 1-14 de l’Épître aux Hébreux, Jésus le Nazôréen pénètre dans le sanctuaire céleste. Dans la Tente du désert un voile séparait le Saint du « Saint des Saints », Exode XXVI : 33, « Tu mettras le rideau sous les agrafes, tu introduiras là, derrière le rideau, l'arche du Témoignage, et le rideau marquera pour vous la séparation entre le Saint et le Saint des Saints. », seul le « Grand Prêtre » pénètre dans le « Saint des Saints » et une seule fois par an, au jour des « Expiations » le septième mois biblique celui de « Tishri » qui est le premier mois civil du calendrier hébraïque Lévitique XVI : 29-30, « Cela sera pour vous une loi perpétuelle. Au septième mois, le dixième jour du mois, vous jeûnerez, et ne ferez aucun travail, pas plus le citoyen que l'étranger qui réside parmi vous. C'est en effet en ce jour que l'on fera sur vous le rite d'expiation pour vous purifier. Vous serez purs devant EL-SHADDAÏ de tous vos péchés. ». La première « Tente du Rendez-Vous », le Saint au sens spatial représente l’obstacle à l’accès au sanctuaire donc de façon symbolique à la présence d’EL-SHADDAÏ ; au sens temporel « la Tente du Rendez-Vous » représente tout le régime culturel de l’Ancien Testament et le Temple dans son ensemble. Le cérémonial a une signification spirituelle ; dans l’ancienne « Alliance » le peuple n’a pas accès à EL-SHADDAÏ. Dans la « Nouvelle Alliance », Jésus le Nazôréen sera la voie pour aller au « Père ».
Le cérémonial religieux israélite de l’Expiation est remplacé par l’offrande unique, Épître aux Hébreux VII : 26-27, « Oui, tel est précisément le grand prêtre qu'il nous fallait, saint, innocent, immaculé, séparé désormais des pécheurs, élevé plus haut que les cieux, qui ne soit pas journellement dans la nécessité, comme les grands prêtres, d'offrir des victimes d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. », du sang de Jésus le Nazôréen, Épître aux Romains III : 21-26, « Mais maintenant, sans la Loi, la justice d’EL-SHADDAÏ s'est manifestée, attestée par la Loi et les Prophètes, justice d’EL-SHADDAÏ par la foi en Jésus le Nazaréen, à l'adresse de tous ceux qui croient - car il n'y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire d’EL-SHADDAÏ - et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie dans Jésus le Nazôréen : EL-SHADDAÏ l'a exposé, instrument de propitiation par son propre sang moyennant la foi ; il voulait montrer sa justice, du fait qu'il avait passé condamnation sur les péchés commis jadis au temps de la patience d’EL-SHADDAÏ ; il voulait montrer sa justice au temps présent, afin d'être juste et de justifier celui qui se réclame de la foi en Jésus le Nazôréen. », qui rouvre aux hommes l’accès à EL-SHADDAÏ, La signification profonde de l’aspersion du sang sacrificiel à l’intérieur du « Saint des Saints » réside dans le symbolisme biblique du sang entant que siège de la vie. Il s’agit de renouveler l’union vitale entre EL-SHADDAÏ et son peuple, Épître aux Hébreux IX : 19-20, « Effectivement, lorsque Moïse eut promulgué au peuple entier chaque prescription selon la teneur de la Loi, il prit le sang des jeunes taureaux et des boucs, avec de l'eau, de la laine écarlate et de l'hysope, et il aspergea le livre lui-même et tout le peuple en disant : Ceci est le sang de l'alliance qu’EL-SHADDAÏ a prescrite pour vous. », et de réaffirmer sa souveraineté sur Israël
L’Épître aux Hébreux IX : 15-21, « Voilà pourquoi il est médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l'héritage éternel promis. Car là où il y a testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n'est valide qu'à la suite du décès, puisqu'il n'entre jamais en vigueur tant que vit le testateur. De là vient que même la première alliance n'a pas été inaugurée sans effusion de sang. Effectivement, lorsque Moïse eut promulgué au peuple entier chaque prescription selon la teneur de la Loi, il prit le sang des jeunes taureaux et des boucs, avec de l'eau, de la laine écarlate et de l'hysope, et il aspergea le livre lui-même et tout le peuple en disant : Ceci est le sang de l'alliance qu’EL-SHADDAÏ a prescrite pour vous. Puis, de la même manière, il aspergea de sang la Tente et tous les objets du culte. », scelle la « Nouvelle Alliance » de Jésus le Nazaréen par son sang. Cette section biblique est parallèle à Hébreux VIII : 6-13, posé en début de chapitre, et démontre la nécessité de la mort de Jésus le Nazôréen pour sa médiation. Le mot grec « diathèkè » traduisait dans la Bible grecque le mot « berït », « Alliance », alors qu’il avait couramment le sens de testament, Épître aux Galates III : 17, « Or voici ma pensée : un testament déjà établi par EL-SHADDAÏ en bonne et due forme, la Loi venue après quatre cent trente ans ne va pas l'infirmer, et ainsi rendre vaine la promesse. » Tout le passage joue sur cette double valeur du mot. « L’Alliance », verset 15 et 18 à 20, posé ci-dessus, exige la mort du « testateur », versets 16-17. De plus la conclusion d’une alliance exige une effusion de sang. Jésus le Nazôréen devait donc mourir pour fonder « l’Alliance Nouvelle », Matthieu XXVI : 28, « car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. »
Dans ce troisième chapitre je viens d’écrire sur deux « Alliances », « l’Alliance du Sinaï », alliance faite sur les contreforts de la chaine de Montagnes volcaniques du Sinaï à l’ère de Moïse, entre un Dieu seul et unique qui revendique avec force cette unicité et un peuple qui est la descendance d’un humain qui s’est formé en « Terre Étrangère », c’est-à-dire en Égypte où ce « Peuple » devenait plus nombreux que les autochtones, d’où leur mise en esclavage, en servitude afin qu’ils deviennent moins fertile, donc moins nombreux. Ce Dieu se fit connaître des Nations en libérant « son Peuple » le jour d’une fête printanière que l’on nommait « Pâque », fête pastorale et agricole, sédentaire, de l’asservissement égyptien, mais surtout de la traversée de la mer rouge les pieds au sec de ce peuple hébreu avec ses troupeaux immenses de bovins, ovins, caprins, camélidés, équidés, volailles et autres, plus selon la Bible, six-cents mille hommes de pieds, cette colonne bigarrée étendue sur des kilomètres, avec à la tête de chaque tribus l’étendard, l’emblème de celle-ci, les unes derrières les autres. La seconde « Alliance » est cette « Alliance Prophétique » de Jérémie et Ézéchiel que je vous ai écrit en début de chapitre et à la fin du deuxième chapitre. Cette « Alliance » sera une alliance « de Cœur et d’Esprit » dont Jésus le Nazôréen est le « Médiateur ».
Comment vous expliquez ce que je ressens ? La « Nouvelle Alliance » est une « Alliance Éternelle » et indestructible ! Comme souvent écrit ce n’est plus EL-SHADDAÏ qui choisit son « Peuple », mais se sont des humains de toutes Nations, de tous langages, de toute couleur de peau qui individuellement le choisiront comme leur Dieu, ils l’éliront pour leur Dieu, lui que moi je nomme EL-SHADDAÏ comme Abraham le nommait ainsi que les humains bien avant Moïse, mais vous vous pouvez le nommer autrement pour vu que vous ne soyez pas idolâtre, le seul et unique Dieu, car Jésus le Nazôréen n’est pas un « Dieu », il n’est pas « Dieu », s’est notre Roi sur la Terre et pour le moment notre médiateur, assesseur devant son Père, « son Dieu » et « notre Dieu » Jean XX :17. Nous « Enfant » de l’Être Suprême nous avons une « Nouvelle Alliance » avec Lui, celle de notre cœur, de notre esprit, car le cœur siège de la pensée, des sentiments, est toujours en relation avec notre boite crânienne où loge la matière grise dans laquelle il y a notre esprit, notre raisonnement, notre réflexion, mais qui est en relation avec notre cœur voilà pourquoi celui-ci nous serre de temps en temps et cette « Alliance » est éternelle, indestructible, voilà pourquoi EL-SHADDAÏ a dit : Jérémie XXXII : 38-41, « Alors ils seront mon peuple et moi, je serai leur Dieu. Je leur donnerai un seul cœur et une seule manière d'agir, de façon qu'ils me craignent toujours, pour leur bien et celui de leurs enfants après eux. Je conclurai avec eux une alliance éternelle : je ne cesserai pas de les suivre pour leur faire du bien et je mettrai ma crainte en leur cœur pour qu'ils ne s'écartent plus de moi. Je trouverai ma joie à leur faire du bien et je les planterai solidement en ce pays, de tout mon cœur et de toute mon âme. », aussi Ézéchiel au chapitre XXXVI : 25-28, « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures et de toutes vos ordures je vous purifierai. Et je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau, j'ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous et je ferai que vous marchiez selon mes lois et que vous observiez et pratiquiez mes coutumes. Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple et moi je serai votre Dieu. »
Portez-vous bien et prenez soin de votre maisonnée !
Salutations cordiales à Tous
Sig : J-P. G. dit « GRANDELOUPO »