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Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 01-06-2019 à 02:06:45

l'Âme n'est pas "Esprit" chap. N°1 - L'Esprit, l'esprit, qu'est-ce-que c'est ? ...

L’Âme n’est pas « Esprit », et l’esprit est dans « l’Âme »



Chapitre N°1


L’Esprit, l’esprit, qu’est-ce que c’est ?




L’Esprit avec une majuscule d’après la littérature religieuse Chrétienne serait adaptée à ce que cette religion nomme « Esprit-Saint ou Saint-Esprit ».

L’esprit avec une minuscule toujours dans le littéraire religieux Chrétien serait plus pour la pensée, le raisonnement, la recherche.

Qu’est-ce que l’esprit et qui possède un esprit ?

Voyons en premier quelques définitions encyclopédiques.

ESPRIT : substantif masculin de « souffle »

En particulier chez les Anciens c’était le « Souffle Vital » principe de vie : Esprit de vie, esprit vital.

Dictionnaire :

Substance incorporelle et intellectuelle.

Principe pensant.

Faculté de l'intelligence.

Vivacité de la pensée qui fait trouver des saillies piquantes, des mots amusants, des aperçus ingénieux

Quelques définitions d’écrivain, poète et autres

L'esprit de vie souffle partout et dans les degrés où il veut ; c'est lui qui produit et entretient tous les mouvements de l'univers, qui sent dans les animaux, agit et pense en nous ; suivant que cet esprit de vie souffle plus ou moins en nous, nous sommes des génies ou des automates, forts ou faibles, courageux ou timides, etc... La volonté n'y peut rien. –(Maine de Biran, Journal, 1818, p. 154.)

Ancien Testament. Souffle provenant d’EL-SHADDAÏ, -- de Dieu pour la chrétienté -- en particulier souffle créateur, action créatrice et bienfaisante d’EL-SHADDAÏ.

Ce saint Georges plein de feu, de matérialité, est l'âme de tout, son souffle vivifie tout. Le vent de l'esprit passe sur lui (MICHELET, Chemins Europe, 1874, p. 237 ) :

Veni Creator Spiritus ! Cet esprit en qui EL-SHADDAÏ, a créé le monde en soufflant dessus, (...) il n'a pas cessé de passer sur nous, et c'est le grand Alizé qui, depuis le jour de la Pentecôte, gonfle les voiles de l'Église. Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p. 253.

Barrès parlait des « lieux où souffle l'esprit ». Je ne crois pas qu'il n’en eût imaginé aucun où l’esprit soufflât davantage qu’en l’Université d’Oxford. De Gaulle, Mémoire de guerre, 1954, p. 565.

L'esprit est constitué par l'ensemble des facultés intellectuelles.

Dans de nombreuses traditions religieuses, il s'agit d'un principe de la vie incorporelle de l'être humain. En philosophie, la notion d'esprit est au cœur des traditions dites spiritualistes. On oppose en ce sens corps et esprit, nommé plus volontiers conscience par la philosophie et âme par certaines religions.

En psychologie contemporaine, le terme « esprit » devient synonyme de l'ensemble des activités mentales humaines, conscientes et non-conscientes et les processus mentaux humains dont la faculté de penser propre à celui-ci, la pensée, réflexion, raisonnement, les rêves et songes, mais aussi la cinémathèque intérieure de la boite crânienne, personnel et invisible au semblable le plus proche, le jardin secret de l’humain impénétrable par ce dernier, mais visible à celui qui nous a créé comme à certains Êtres du monde invisible.

Nous, humains, possédons « l’Esprit », cette chose invisible qui fonctionne par de la matière grise, possédant des milliards de connections. Cet « Esprit » c’est cette chose invisible, intouchable, impalpable, le jardin secret de tous les humains car personne, je le dis bien, personne ne peut entrer dans le cerveau d’un autre semblable, homme ou femme, vu que « l’Esprit » est égalitaire, riche ou pauvre, tous les humains possèdent « l’Esprit », siège de l’Intelligence qui elle, n’est pas égalitaire comme le vent, Jean III : 8, « Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit. », et Ecclésiaste XI : 5, « De même que tu ne connais pas le chemin que suit le vent, ou celui de l'embryon dans le sein de la femme, de même tu ne connais pas l'œuvre d’EL-SHADDAÏ qui fait tout. », parce que « l’Esprit » est personnel et fonctionne avec le cœur, demeure de la pensée, habitat des sentiments et fil conducteur « Cœur-Esprit ». Comme je l’écris souvent : « Tu pourras m’empêcher de t’insulter, mais tu ne pourras jamais m’empêcher de le penser. »

Je pose une majuscule à « Esprit » « (E) » quand j’écris sur ce phénomène qui est comme l’Être Suprême, « invisible », « intouchable », « impalpable », « translucide ».

ESPRITS. Éléments d'une matière très subtile, légère, chaude, mobile et invisible, considérés comme les agents de la vie et du sentiment qu'ils portent dans les différentes parties du corps qu'ils animent.

Dans le langage ordinaire, le mot esprit renvoie non seulement à l'activité mentale mais aussi à certaines facultés ou dons intellectuels, particulièrement de vivacité, de finesse, d'humour

L'esprit est la totalité des phénomènes et de facultés mentales, perception, affectivité, intuition, pensée, concept, jugement, morale,

Dans de nombreuses traditions religieuses, il s’agit d’un principe de la vie incorporelle de l’être humain. En philosophie, la notion d’esprit est au cœur des traditions dites spiritualistes. On oppose en ce sens corps et esprit, nommé plus volontiers conscience par la philosophie et âme par certaines religions.

Métaphysique : Science de l’être en tant qu’être, recherches et études des premiers principes. Discipline philosophique considéré par Platon comme le couronnement de toutes les connaissances

Métaphysique : science de la logique

En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les auteurs et selon les époques

En métaphysique et dans les religions, le mot « Esprit » désigne normalement l'élément immatériel incarné en l'être humain Par extension se dit aussi de tous les êtres immatériels supposés doués d'intelligence : EL-SHADDAÏ, SAMMAËL et les Siens que l’on nomme « Démons » dans le langage populaire, les Anges, et tous les Êtres visibles dans l’invisible, et tout ce que considère les religions péjorativement soit les « Esprit surnaturel. »

En psychologie, le mot esprit désigne les processus mentaux et la faculté de penser propre à l'homme.

Ce terme fut parfois rejeté pour les connotations religieuses ou spiritualistes qu'il convoyait, les auteurs, en particulier dans l'école psychanalytique, lui préférant celui, plus neutre, de psyché.

Le mot « esprit » vient du latin « spiritus », dérivé de spirare qui signifie « souffler », mais en Latin il existe les mots inspirare, expirare dont la traduction française donne inspirer et expirer et qui en translation grecque donne « pneuma » et en hébreu ruach, qui en version linguistique française soumet, « poumon », qui a un rapport avec « souffle, vent, brise, alizé, effluve, esprit, âme, haleine, émanation » et encore bien d’autres mots en rapport avec cette invisibilité que nous ressentons, et qui nous effleure.

L’âme, du Latin anima qui signifie « souffle, respiration, inspiration, vent, » est le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant qui animerait le corps d’un être vivant, humain, animal, végétal.

Les représentations symboliques de l’âme sont nombreuses, ainsi que les croyances à son sujet. Nous en trouvons dans la plupart des civilisations à travers des conceptions religieuses, philosophiques, psychologiques, ou populaires.

Le terme « âme » est souvent employé comme synonyme « d’esprit »

Le mot esprit pouvait se donner à tout ce qui est fort subtil, très actif, comme l’humour, les jeux de mots, mais aussi l’humain qui possède la réflexion, raisonnement, « sagesse »

L'esprit peut aussi renvoyer au principe de la vie ou à l'âme individuelle. On ne rencontre plus désormais cette utilisation, reprise par Leibniz, que dans les discours théologiques voire mystiques.

« Les Esprits ou âmes raisonnables » sont « des images de la Divinité, ou de l'Auteur même de la nature ; ce qui fait que les Esprits sont capables d'entrer dans une manière de Société avec Dieu ... »

Dans le langage philosophique contemporain « Esprit » peut être opposé à différentes notions 

« La chair a des désirs contraires à ceux de l'esprit, et l'esprit en a de contraires à ceux de la chair ».

Le terme original du mot « âme » en hébreu ce dit « néphèsh » mot employé dans la Bible pour désigner une personne, un être vivant car « néphèsh » aurait comme racine vraisemblablement « respirer » ou le terme « respirant ». La racine du mot « âme » en français vient du Latin « anima » qui a donné « animer, animation, animal, âme »

Le concept d’âme étudié par Platon dans l’Antiquité, est dans sa philosophie « ce qui se meut soi-même » et selon ses lois, l’âme la meilleure est celle du monde. Aristot en accord avec Platon définit l’âme comme « cause du mouvement vital chez les vivants », et considère l’âme comme « une substance simple dont les actions se manifestent dans les corps ». L’âme est personnifiée dans la mythologie grecque par Psyché et Virgile fait allusion à la métempsychose selon laquelle l’âme change souvent de sexe.

Revenons sérieusement au terme biblique de « l’âme », traduction Louis Segond 1910, Genèse II : 7, « Et l'Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivante. » L’humain devient une « âme » vivante ! L’âme est donc corporelle, matérialisée et donc Platon comme Aristot avaient raison quand ils sous-entendaient que l’âme était une matière vivante donc par logique l’âme meurt quand le corps arrête de fonctionner, et cette remarque donne raison à « l’Écriture Biblique » qui dit que tous les êtres respirants sont des « Âmes vivantes ».

La religion chrétienne particulièrement fait une confusion entre l’âme et l’esprit considérant que le mot « âme » est le synonyme du mot « esprit » alors qu’ils sont opposés l’un à l’autre philosophique et psychologique car l’âme est unie au corp qui est matière, alors que l’esprit en est détaché car en philosophie l’esprit reste vivant comme exemple les pensées de Platon sur l’âme, l’âme est vitale, l’esprit lui est mental, l’un se voit par sa fonction, l’autre est invisible comme la parole, par exemple je vous offre ceci : boire un ver de bon vin rouge, et boire mes paroles, le premier est possible, le second est impossible et pourtant nous le disons car si le premier est réelle comme l’âme, le second est figuré, nous donnons une image à l’invisible, pour croire à quelque chose, « boire des paroles », impossible ! Le premier est réel, le second est mental !

Comme souvent la religion chrétienne vit sur ces ambiguïtés. L'usage commun contemporain oppose les termes « âme » et « esprit ». Le nom « esprit » désigne les facultés intellectuelles de l'Homme, considérées dans leur ensemble, tandis que le nom « âme » signale un esprit humain doté principalement de facultés morales. Là est toute l’ambivalence, car l’âme n’est pas « Esprit », ni l’esprit « l’Âme » comme déjà écrit l’âme est matérielle, vivante, par « le Souffle de Vie ».

Pour l’animal et les êtres vivants autres que l’Humain, « le Souffle de Vie » est automatique, car les êtres vivants l’ont reçu avec leur création, dans leurs gènes, la respiration vient systématique, sortie de l’œuf, ou de la matrice de la mère, pour l’humain, le pantin, la marionnette il a fallut qu’EL-SHADDAÏ souffle un vent dans les narines de son polichinelle pour que celui-ci devienne une « Âme Vivante », qu’il respire. Quand l’humain sort de la matrice de la mère, il lui faut un déclencheur pour qu’il respire voilà pourquoi les sages-femmes donnent une petite claque sur les fesses du nourrisson, pour déclencher la respiration ou le pleure du bébé pour qu’il aspire une bouffée d’air afin que la respiration se mette en marche.

Le bébé à la naissance n’a pas « d’esprit » en dehors des automatismes animal et ceci pendant les premiers mois de sa vie, voire les premières années.

Une seule question : quel est l’humain qui se souvient de ses trois premières années de vie ? Réponse : aucun car notre cerveau n’a pour le moment que les automatismes comme les battements du cœur, la respiration, la digestion du lait et sa transformation en déchet, la fonction urinal et l’instinct animal pour le « casse-croûte ». Le nourrisson ne pense pas, ne raisonne pas, ne réfléchit pas car son cerveau est en fabrication donc il est une « Âme » vivante, sans « Esprit » !

Ceci vous prouve que « l’âme » n’est pas un « esprit » et n’est pas son synonyme. Les religions chrétiennes en particulier et musulmanes trompent leurs ouailles en contant que « l’Âme » est « Esprit »

« Dans la philosophie spiritualiste, comme le spiritisme, l’esprit est le principe intelligent de l’univers dont la véritable nature reste à découvrir et les Esprits sont des êtres qui peuplent l’univers et qui possèdent « l’Intelligence ». Dans la doctrine spirite ce ne sont point des êtres d’une création, mais les Esprits, les Âmes de ceux qui ont vécu sur la Terre et qui ont quitté leur enveloppe corporelle. » Là aussi il existe une confusion car c’est l’Esprit des Âmes qui errent dans l’Univers

La religion chrétienne dont l’origine, la Genèse, vient de la religion hébraïque, considérant l’Ancien Testament comme un Livre sacré de leur religion ainsi que les « Écrits » apostoliques dont les auteurs sont des hébreux, le terme « juifs » français me déplaisant, Apôtres et Disciples de Jésus le Nazôréen, dont les écrits furent choisis arbitrairement en l’an 325, au Concile de Nicée, par l’Empereur Romain Alexandre le Grand et son ami théologien Eusèbe de Césarée pour former le « Nouveau Testament », alors que circulait à l’époque plus de deux mille Lettres, Épitres et Évangiles dans tout le Moyen-Orient et le Bassin Méditerranéen, second Livre Sacré des chrétiens. Cet Empereur Romain se déclarera le Pontifex Maximus de cette nouvelle religion naissante, rejetant le Judaïsme, mais gardant les Écrits comme « Sacrés » sans les respecter.

Cette religion déclarera dans ses « Dogmes » que leur Dieu, qu’elle nommera « Dieu » par manque de courage car elle prie le même Dieu que les Hébreux qu’ils nomment « Yahvé », « Élohim », « Adonaï » et « Yahël » et que nous « Enfants » de cet Être Suprême, nous nommons comme Abraham, EL-SHADDAÏ, qui signifie « Dieu au-dessus des Montagnes » et il m’arrive de le nommer aussi comme les Hébreux, c’est-à-dire « Yahvé » car comme toute chose dans l’Univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, porte un « Nom » et pas ce nom vulgaire de « Dieu » qui désigne une foule innombrable d’Êtres souvent méchants, menteurs, vaniteux, orgueilleux et hypocrites détournant l’esprit humain de la « Sagesse », du bien et enseignement des Lois d’EL-SHADDAÏ, le seul et unique « Dieu » de tout l’Univers

Prenez soins de vous, de votre maison !

Portez-vous bien !

Salutations cordiales à tous

Sig : Jean-Paul G. dit « GRANDELOUPO »