Naissance des Religions
Les prémices vers les grandes religions
Le Christianisme
Volet V
Les années d’Hérode le Grand et du Second Temple
Le « Protévangile » était connu des humains qui suivirent les enseignements de Jésus le Nazôréen après son décès, et qui se réunissaient avec les soixante-douze Disciples qui suivirent cet homme pendant son ministère et qui firent un grand nombre de disciples que les historiens nommeront les premiers « Chrétiens ».
Jean à la terminaison de son « Evangile » écrivit : XXI : 25, « Il y a encore bien d'autres choses qu'a faites Jésus. Si on les mettait par écrit une à une, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres qu'on en écrirait. », et les écrits apocryphes ajoutent que si l’on mettait tout ce que cet homme a fait et dit les mots bout à bout couvriraient la Terre et encore ce n’est pas une certitude, car avec le reste nous couvririons une bonne partie de la Lune.
Les historiens, comme les Apôtres et Disciples écrivent sur Jésus le Nazôréen ses premières années particulièrement les trois premières, puis un vide, et après à l’âge de douze ans, et un grand vide jusqu’à son « Ministère » qui dura trois ans maximums. Seule la littérature apocryphe écrit quelque chose sur ses déplacements, le métier qu’il exerce, et à la mort de son père nourricier Joseph, ainsi que sur les parents de Marie, la jeunesse de Marie et comment Joseph honorable Charpentier connue dans la région pour son travail, qui était veuf maintenant e qu’il eut des enfants avec sa première épouse.
La religion judaïque doit son extension grâce à « l’Ancien Testament » qui fut rédigé par les soixante-douze érudits qui copièrent les rouleaux sacrés de la religion hébraïque que l’on nommera « Les Septante ». Les Lois qui se retransmettaient de père en fils oralement étaient maintenant écrites.
À partir du « Second Temple », VIème siècle avant notre ère – Ier siècle après, l'existence des rabbins est certaine. Les instances religieuses dirigeantes restent cependant centrées sur les prêtres. Les rabbins ne sont donc pas des prêtres. Ce sont des spécialistes de la loi religieuse, y compris de la « loi orale », où l'on trouve une série de commandements, les mitzvot, soit six-cent-treize commandements non inclus dans la Torah écrite, première partie de la Bible appelée Ancien Testament.
Dans cet ancien pays appelé « Israël » il y a encore cette guéguerre fratricide entre pharisiens et sadducéens, mais aussi esséniens elle est composée de cinq livres désignés en hébreu par un des premiers mots du texte la « Torah »
La Torah ou Thora, en hébreu signifie « instruction » et en grec ancien, Nomos, », « Loi », est, selon la tradition du judaïsme, l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse sur le Mont Sinaï et retransmis oralement au travers de ses cinq livres hébraïques, la Genèse « au Commencement », l'Exode « Noms », le Lévitique, « et il appela », les Nombres « Dans le désert », le Deutéronome « Paroles. »
Le Christianisme nommera ces cinq Livres la « Pentateuque », et les hébreux la « Torah » et ce que nous appelons « l’Ancien Testament », les hébreux nomment la compilation du « Premier Testament », le « Tanakh ».
Le Christianisme primitif ne se nommait pas ainsi, puisque le terme « Chrétien » n’existait pas, mais les humains qui se rassemblaient en petit groupe ou en « Assemblée » étaient appelé les « Nazôréens », « Nazaréniens » et cela dura la période des « Pères Apostoliques » ce sont des humains qui ont suivi et connu les Apôtres et Disciples de Jésus le Nazôréen et qui ont été Oint Disciple de Jésus par imposition des mains qui leur donnaient le pouvoir de guérir et de soigner des malades corporellement, mais aussi cérébralement en chassant les mauvais esprits, mais cette deuxième génération ne pouvait pas retransmettre leur pouvoir qui leur fut donné par la première génération des Disciples. Autre chose, beaucoup de ces « Nazôréens » étaient des hébreux pur souche, et environ un tiers d’hellénisés, avec quelques païens.
Jésus le Nazôréen meurt en l’an 33 de notre ère, (EC) par la torture romaine de la crucifixion, à l’âge de 40 ans, âge hautement symbolique pour cette religion, mais aussi civilisation. Tout ce que j’écris sur l’âge de Jésus à sa mort vient de mes recherches personnelles entre les historiens et les exégètes bibliques, qui donnent la naissance de Jésus le Nazôréen en l’an -7 de l’EC.
Hérode Ier le Grand, fils d'Antipater, est né à Ascalon en 73 av. J.-C. et mort à Jéricho en 4 av. J.-C. Il est roi de Judée l'un des personnages les plus importants de l'histoire de l'époque du Second Temple de Jérusalem, édifice auquel il confère son aspect monumental qui subsiste encore, et son histoire est surtout connue par les écrits de son secrétaire, Nicolas de Damas, qui lui sont particulièrement favorables.
Nicolas de Damas est un historien et philosophe de langue grecque du Ier siècle av. J.-C.. Né à Damas en Syrie, il devient le secrétaire, professeur et ami d'Hérode Ier le Grand. Il est l'auteur d'une œuvre abondante, dont seulement des fragments assez importants se sont conservés directement, mais qui a été beaucoup exploitée par des auteurs postérieurs, notamment Flavius Josèphe, qui s'en inspire directement dans ses Antiquités juives pour la période hérodienne et l'histoire de la Judée depuis la révolte des Maccabées.
Hérode est placé sur le trône de Jérusalem par les Romains et pour consolider sa souveraineté, il retire le pouvoir politique aux prêtres qui dirigeaient la Judée depuis le début de l'époque du Second Temple. Pour écarter toute rivalité politique susceptible de menacer son pouvoir, il fait assassiner son épouse Mariamne ainsi que plusieurs de ses enfants.
Ce Roi Judéen considéré comme impitoyable devait sa réputation de cruauté à un passage de l'Évangile selon Matthieu II : 16-17, « Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, fut pris d'une violente fureur et envoya mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans, d'après le temps qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit l'oracle du prophète Jérémie : » connu sous le nom du « massacre des Innocents. » Le prophète Jérémie avait prévenu dans Jérémie XXXI : 15, qui est le même verset que le 18 de Matthieu ci-dessus que je n’ai pas posé puisque je voulais vérifier, et que je vous pose tout de suite : « Ainsi parle EL-SHADDAÏ A Rama, une voix se fait entendre, une plainte amère, c'est Rachel qui pleure ses fils. Elle ne veut pas être consolée pour ses fils, car ils ne sont plus. » Selon l'évangile, les grands prêtres et les scribes du peuple avaient annoncé la naissance à Bethléem du « Roi des Juifs », et Hérode, craignant un futur rival temporel, l'avait fait rechercher pour le mettre à mort. Ne l'ayant pas trouvé, il ordonna la mise à mort de tous les enfants mâles de la bourgade âgés de moins de deux ans, espérant qu'il serait du nombre. Simplement que dans la recherche de ce massacre deux enfants étaient en danger, Jean dit le Baptiste, et Jésus le Nazôréen. La famille du premier enfant cité dût se cacher dans les montagnes de Galilée, quant au second, toute la famille avec les troupeaux se réfugièrent en Égypte.
Maintenant faisons un petit calcul historique, Hérode le Grand meurt en l’an -4 avant Jésus-Christ (J-C.), ou de l’Ère Commune (EC), et certains historiens et exégètes donnent la naissance de Jésus le Nazôréen vers l’an -7 ou -5 de l’EC. Au massacre des Innocents les enfants devaient avoir deux ans et en dessous, alors raisonnons : en premier ce massacre n’a pas eu lieu l’année de la mort d’Hérode le Grand, puisqu’il a reçu les Rois Mages. Ces Rois Mages pour ceux qui venaient le plus loin avaient un périple de deux ans, Jésus le Nazaréen venait d’avoir cet âge quand ces Souverains, Caspar, Balthasar, et Melchior se présentèrent au mois de Septembre, Octobre à Jésus le Nazôréen lui offrant des objets en or incrusté de pierres précieuses, mais aussi des parfums rare, de l’encens et de la myrrhe, l’adorant et le vénérant disant : « Aujourd’hui la Terre entière possède un Roi et nous l’avons vu ! ».
Donc Jésus le Nazôréen, n’ a pas pu naitre en -5 de l’EC car au « Massacre des Innocents » son âge aurait été de peu de mois et encore cela me semble un peu juste, alors Jésus le Nazôréen cela semble une certitude est né en -7 de l’EC et le « Massacre des Innocents » a dû avoir lieu en l’an -5 de l’EC ou J-C. ce qui correspond avec les deux ans de l’arrivée des Rois Mages, et le Roi Hérode le Grand est décédé le -4 av. l’EC ou J-C.
Ce Roi, Hérode le Grand était un grand bâtisseur, mais était dérangé au niveau psychique, comme l’on dit chez nous « il n’avait pas la lumière à tous les étages » d’où cette méfiance maladive, et cette cruauté pour se protéger, car il avait peur qu’on l’assassine pour prendre sa place.
Les écrits sur Jésus le Nazôréen commencèrent en l’an 40 de l’EC, et le premier évangile fut écrit en l’an 50-55 par l’Apôtre Matthieu en loggia « Jésus a dit : », mais cet Évangile fut perdu dans sa presque totalité. A cette époque les enseignements se faisaient oralement et étaient répétés, répétés, sans cesse, puisque l’écriture était réservée à la classe sacerdotale, qui lisait la Loi au peuple. En premier la Loi Noachique fut retransmise ainsi, puis vint la Loi Abrahamique avec la circoncision, qui fut relayée de père en fils avec Isaac, puis avec ses enfants, et après Jacob avec tous ses enfants et cette Loi le père devait l’apprendre à tous ses enfants garçons et filles, et ainsi de suite. Le « Peuple » hébreu qui se forma en Égypte devait connaître le Loi, même avec les mariages mixtes, le père ou la mère devait enseigner la Loi a ses enfants afin que ceux-ci la respectent en toute connaissance et ne puissent pas dire comme les humains des Nations : « j’ignorais les Lois et Préceptes de ce Dieu et quel est son Nom ? ». Puis à l’époque de Moïse, après avoir été libéré de la servitude égyptienne, le Dieu des hébreux EL-SHADDAÏ, qu’ils nommaient Yahvé, Élohim, Adonaï, trois mois après avoir quitté l’Égypte sur les contreforts de sa « Montagne Sainte », voulu donner ses Lois oralement à son Peuple, mais celui-ci au son de sa voix qui faisait trembler les montagnes et le sol était pris de panique par la peur, alors se « Peuple » demanda à son guide que ce soit lui qui parle et non Yahvé. Encore quelque mois d’errance et ce Peuple stationnât sur les contreforts de la « Montagne Sainte » d’EL-SHADDAÏ.
Alors une chose était sure, cette Montagne était énormément volcanique à cette époque avec beaucoup de mont en éruption plus où moins en effervescence et les contreforts étaient riche en prairie, arbustes épineux, et arbre comme le palmier, tamarin, caroubier, arbre à pain, le jacquier ainsi que l’ailanthus altissima, et bien d’autres de la famille des moracées. La terre volcanique est réputée pour être fertile, alors pour la culture rapide, ainsi que pour l’élevage des caprins et ovins, l’herbe bien verte et grasse des pâturages était un bon engrais pour ces animaux qui par leurs excréments rendaient ces près et champs encore plus prospères.
Les historiens trouvent peu de trace du déplacement de ces hébreux pendant quarante ans dans les montagnes du Sinaï et pourtant ils étaient environ à la sortie d’Égypte six-cent-mille hommes de pieds nombre donné par la Bible, Exode XII : 37, « Les Israélites partirent de Ramsès en direction de Sukkot au nombre de près de six cent mille hommes de pied - rien que les hommes, sans compter leur famille. », mais là je suis en accord avec les exégètes ce nombre est élevé, cinq-cent-mille serait plus près de la vérité, car il faut ajouter les femmes et leurs enfants, ainsi que les vieillards même si ceux-ci sont moindre. Nous pouvons multiplier cette population d’hommes de pieds par deux fois ce nombre, une fois pour les femmes et une autre fois pour les enfants ce qui fait déjà un million huit d’humains et nous ajoutons la moitié pour les vieillards soit trois-cent-mille humains et sans beaucoup nous tromper nous en sommes à deux millions-cent-mille humains, ajouté à cela les troupeaux de caprins, ovins, bovins, camélidés, équidés et avicole. Toute cette foule abracadabrante devait déambuler en direction de la Mer Rouge, et pour moi une question se pose : vers quel endroit de cette Mer cette foule hétéroclite marche ? Reste-elle en pays d’Égypte où se déplace-t-elle en Arabie Saoudite ? Au bout de combien de jours Pharaon change-t’ il d’opinion ? ….
Je reviendrai en détail sur cette péripétie des hébreux en Arabie Pétrée, sur la Mer des Joncs ou Mer des Roseaux, puis Mer Rouge, sur les déplacements, et sur les temps d’arrêt, mais aussi sur cette abnégation de ces humains vis-à-vis de leur « Dieu ».
Quatre à cinq mois après la traversée de la Mer Rouge cette colonne hétérogène ce trouva au pied de la « Montagne Sainte » de l’Être Suprême, le Mont Horeb ou la Montagne du Sinaï. Je réitère à l’époque toute cette région était remplie de volcan et le plus gros et le plus puissant était celui du Mont Horeb, d’où la disparition des preuves de cet « Exode » car la région était bien arrosée et fertile grâce aux cendres volcaniques refroidies.
Là Moïse donne les Lois, la grammaire, la philosophie ainsi que la langue hébraïque, c’est la civilisation d’un « Peuple ».
Moïse seul avec son frère Aaron ne pouvait gérer tous les différends du « Peuple » d’EL-SHADDAÏ et son beau-père lui donna ce conseil, Exode XVIII : 18-24, « A coup sûr tu t'épuiseras, toi et le peuple qui est avec toi, car la tâche est trop lourde pour toi ; tu ne pourras pas l'accomplir seul. Maintenant écoute le conseil que je vais te donner pour que Dieu soit avec toi. Tiens-toi à la place du peuple devant Dieu, et introduis toi-même leurs causes auprès de Dieu. Instruis-les des décrets et des lois, fais-leur connaître la voie à suivre et la conduite à tenir. Si tu fais cela et que Dieu te l'ordonne tu pourras tenir et tout ce peuple, de son côté, pourra rentrer en paix chez lui. » Moïse suivit le conseil de son beau-père et fit tout ce qu'il lui avait dit. » Tout l’enseignement de Moïse se faisait oralement et l’on rabâchait sans cesse les Lois et Préceptes d’EL-SHADDAÏ afin que tous les humains, hommes et femmes, de l’enfant de cinq ans, de la servante étrangère, au vieillard, tous, connussent la Loi hébraïque pour la mettre en pratique.
Revenons maintenant à l’ère de Jésus le Nazôréen ; ses soixante-douze disciples, dont douze faisaient partie de ses Apôtres, étaient nés hébreux, araméens comme leur Maître, à part un tout petit nombre qui étaient aussi helléniste. Les hellénistes étaient des hébreux de langue grecque. Ils apprenaient la Loi de l’Être Suprême dans cette langue qui était enseignée par les Rabbins dans les Synagogues.
Les Rabbins étaient les humains qui remplaçaient les Grand Prêtres qui officiaient dans le Temple et surtout dans le « Saint-des-Sains » car ils parlaient avec EL-SHADDAÏ, face à face pour recevoir les ordres, mais aussi les enseignements. Il se disait que quand EL-SHADDAÏ était présent dans le « Saint-des-Sains » des éclairs terrifiantes passaient entre les Anges du Propitiatoire et une puissance indéchiffrable, pire que les explosions atomiques, émanait de cette pièce et de ces deux Anges alors quand ce Dieu ouvrait la bouche les murs du Temple tremblaient. Le Grand Prêtre qui entrait dans le « Saint-des-Sains » était tenu à la taille par une cordelette de chanvre et d’or et quand il arrivait malheur à cet humain qui entrait dans le « Saint-des-Sains » les prêtres le tiraient pour le sortir de cette pièce, car il était carbonisé.
En effet pour entrer dans cette pièce il fallait être propre en tout et le Grand Prêtre devait se laver entièrement, puis il devait demander le pardon de ses péchés et ceux-ci devaient être supprimés, alors seulement il pouvait entrer dans le « Saint-des-Sains » Vous pensez que j’ai fait une faute d’orthographe dans le « Saint des Sain(t)s », que nenni, car le Saint représente la vénération, glorification, adoration, dévotion, et cela est réservé uniquement à EL-SHADDAÏ et des « Sains » représentent tout le monde des Anges qui gravitent autour de cet Être Suprême ainsi que certains humains qui sont propre, pur, clair, limpide, sans tache alors je laisse mon écriture ainsi, mais par contre pour les idolâtre à plusieurs Dieux comme le Père, le Fils, et l’invisible Saint-Esprit ou Esprit-Saint la Sainte Trinité du Christianisme, les Saints qu’ils vénèrent, sont loin d’être sains.
Je continuerai sur la fin du Second Temple, et le début de ce Christianisme qui n’est pas encore géré que je nommerai, pour être le plus dans la vérité, le commencement de la secte hébraïque, car juive, ce mot ne me convient pas, des « Nazôréens ».
Portez-vous bien et prenez-soins de votre maisonnée !
Salutations cordiales à Tous, quel qu’il soit !
Sig : J-P G. dit « GRANDELOUPO »