Naissance des Religions
Les prémices vers les grandes religions
Volet VII
Le Polichinelle « Femme » posée sur la Terre
La prêtrise hébraïque changea beaucoup après la destruction du premier Temple et la disparition de l’Arche d’Alliance avec son contenu, c’est-à-dire les Tables de la Loi écrit du doigt Divin, le bâton d’Aaron, le coffret avec la Manne du désert de l’Exode, alors quand on connaît la puissance de l’Arche, sa disparition reste mystérieuse et c’est une énigme.
En Palestine, sous occupation romaine, les régions comme la Galilée, Pérée, Judée, etc sont sous la royauté d’Hérode le Grand qui doit son nom aux grands travaux qu’il entreprend comme le port de Césarée, la ville de Tibériade sur la mer de Génézareth, les forteresses de Massada, d’Hérodion, et surtout les grands travaux du Second Temple de Jérusalem. En l’an -7 de l’EC est né un hébreu qui fera beaucoup parler de lui.
La foi hébraïque de l’ère de Moïse a disparue, il ne reste que les dix commandements et quelques Lois comme le respect du sabbat, la Pâque, la croyance en un seul et unique Dieu, et encore les hébreux sont divisés sur ce thème. EL-SHADDAÏ sans doute écœuré par la tenue spirituelle et corporelle de son peuple l’a abandonné dans les mains des Nations et il a compris que dans toutes les nations de la Terre il y a des humains qui le cherche, alors ce n’est plus lui qui choisira un peuple d’humains, mais ce sont les humains de la Terre entière qui formeront son « Nouveau Peuple » et celui-là sera plus « sain » que son ancien « Peuple » choisi par lui, car ces humains viendront vers lui avec le cœur, ils n’auront pas la nuque raide, le cœur dur, et l’Esprit fermé, car au contraire ils chercheront ses lois, ses enseignements, ses commandements pour s’améliorer, les mettre en pratique et ils prieront un seul et unique Dieu.
Cet humain, Jésus le Nazôréen, est, d’après les « Écritures » le Fils de l’Être Suprême, son unique Fils, et son père géniteur, a préparé le terrain pour qu’il soit bon, fertile, mais aussi, propre, pur, sans tache, clair, limpide comme l’eau de source, en une jeune fille, qui à l’âge de trois ans, devant le peuple qui la regardait monter les marches du Temple sans aucune aide, fut lavé du péché adamique, afin que son sang soit comme à l’origine parfait rendant ainsi son corp et son esprit parfait.
Cette jeune fille, Marie, fille de Joachim et Anne deviendra la porteuse d’un grand mystère, car choisit par EL-SHADDAÏ pour porter sa progéniture. Elle fut choisie par ce Dieu, car ce dernier connaissait la droiture de ses parents de cœur et d’Esprit, alors leur descendance ne pouvait être que, comme eux, garçon ou fille, et de plus nous savons que ce Dieu seul et unique sonde les cœurs et ce qui émane de la matière grise invisible pour nous mais pas pour lui.
Marie arrivé à l’âge de la conception devait quitter le Temple et prendre un mari. L’âge de la conception c’est quand l’enfant entre treize et seize ans commençait à avoir ses menstruations, alors elle était déclarée impure pendant cette période. Quand la jeune fille avait ses menstrues régulièrement elle était considérée comme une femme et devait trouver mari, voilà pourquoi les enfants dans l’antiquité se mariaient généralement entre quinze et seize ans.
Sur les évènements de cette époque la Bible est muette comme une tombe, et cela est bien dommage et heureusement il nous reste l’écriture apocryphe où, comme de bien entendu il faut faire la part du réel, avec la part de l’enjolivement.
Le Protévangiles de Jacques fut écrit environ vers l’an 39-40 quand Hérode Antipas fut envoyé en exil dans le sud de la Gaule par l’Empereur romain Caligula après une plainte des hébreux sur le pouvoir excessif de son monarque. Les autres apocryphes furent écrits quelques siècles plus tard vers le VIème voire le VIIème siècle et qui sont des copies enjolivées du Protévangiles de Jacques Zébédée, frère de Jean l’Apôtre, les deux surnommés les « Fils du Tonnerre ».
Jacques était considéré comme le Presbytre, l’Évêque, l’Ancien de l’Assemblée de Jérusalem. Cette Église de Jérusalem essayait de se souvenir des paroles et enseignements de Jésus le Nazôréen et particulièrement les loggias « Jésus a dit » et aussi les « Paraboles » ces histoires qui enseignaient comment l’humain devait se tenir dans la société. Vrai ou faux l’Apôtre Jean a dit que si l’on devait poser par écrit tout ce que Jésus a dit et fait la surface de la Terre ne serait pas assez grande.
Joachim et Anne après bien des difficultés dans leur vieillesse où ils n’y croyaient plus, Anne prévenu en songe, enfanta d’une fille qu’elle devait nommer « Marie ». Cet enfant conçu humainement, sans miracle, en dehors de l’âge avancée de la future maman, fut choisi par EL-SHADDAÏ pour porter la procréation de son Fils unique en tant qu’être humain, mais comme le polichinelle « Adam » il devait être parfait en corps et en Esprit.
EL-SHADDAÏ aux Cieux façonna le pantin « Adam » de ses mains où il fit tout ce que le Testament de Nephtali explique II : 5, « Non pas qu’on puisse dire qu’il y ait supériorité en quoi que ce soit, ni sur le visage ou autres choses semblables, car Elohim fit toutes choses bonnes dans leur ordre, les cinq sens dans la tête à laquelle pour donner belle apparence il a ajouté les cheveux. Il joignit la tête au cou, la compréhension en plus, le cœur pour la pensée, le ventre pour séparer ce qui est dans l’estomac, la trachée pour inspirer l’air, le foie pour la colère, la bile pour l’aigreur, l’amertume, la rate pour le rire, les reins pour la ruse, les muscles lombaires pour la puissance, les flancs pour se reposer, se coucher, les hanches pour la force, et ainsi de suite, le tout avec rigueur, assonance, dans une belle eurythmie. » et EL-SHADDAÏ le posa au milieu de sa main et admira son œuvre, regardant, scrutant, cherchant, le moindre défaut, mais les Anges qui passaient virent leur Maître contempler son ouvrage et voyant l’image de leur Dieu dans le creux de sa main, eux aussi s’émerveillèrent et glorifièrent la ressemblance de leur Dieu, se prosternant devant lui en glorifiant, vénérant leur Maître pour le labeur qu’il venait de terminer.
C’est à cette époque que dans les Cieux il y eut beaucoup de changement. En effet l’Être Suprême dans une immense Sagesse créa les invisibles avec la poussière du Cosmos et le feu des gaz de l’Univers, et il les créa à sa ressemblance avec un Esprit et des sentiments, mais ils ignorent les plaisirs du goût et de la reproduction, la sensation du toucher et bien d’autres sens, mais en contrepartie, ils sont immortels, ces êtres de l’invisible sont des guides pour l’humain et pour certains d’eux se sont des messagers d’EL-SHADDAÏ.
Le premier Ange façonné par la force d’Esprit de l’Être Suprême se nommait Sammaël et il était partie visiter la Terre et ses environs quand EL-SHADDAÏ posait sa marionnette au creux de sa main et l’admirait, et tous les Anges de passage se prosternaient devant la marionnette humaine dans le creux de la main de leur Dieu. Sammaël revenait des environs terrestre et l’histoire sûrement véridique commence là !
Á partir de ce jour plus rien ne serait comme avant aussi bien dans les Cieux, l’Univers, que sur la Terre et ses environs, car SAMMAËL allait se rebeller contre son Concepteur et parmi les milices des Anges beaucoup de celles-ci allaient suivre SAMMAËL.
La perfection de l’Univers, des Cieux, et de la Planète Terre et de ses environs était terminée, le mal diabolique, démoniaque, satanique, machiavélique, luciférien et méphistophélique était né !
Une « Guerre », un « Défit » permanent, infernal entre EL-SHADDAÏ le seul et unique Dieu préexistant et existant et SAMAËL ou SAMMAËL, le premier Ange à avoir été créé par ce seul Dieu et cet Ange c’est retourné contre son Créateur, pensant avoir assez de puissance, de force, d’Intelligence, de Connaissance pour prendre sa place où tout du moins devenir son « Égal ».
Je vous conterai ultérieurement l’histoire de l’Homme et de Sammaël, l’Homme étant le responsable involontaire de ce bouleversement cataclysmique de la perfection de l’Univers, des Cieux, de la planète Terre et de ses environs.
Suite à cette rébellion SAMMAËL et les Siens furent plongés dans un endormissement très profond afin que leur cerveau ne puisse enregistrer soit des paroles, soit des actions, soit des commandements
Maintenant EL-SHADDAÏ une dernière fois prit sa marionnette « Homme » dans le creux de sa main, lui insuffla son carburant, une bise d’air dans ses narines, les poumons se mirent en fonctionnement, le cœur, la pompe moteur de la circulation sanguine commença ses premiers battements et doucement celle-ci prit le régime de croisière, alors l’Être Suprême prit délicatement cette marionnette devenu « Âme Vivante » et déposa « l’Homme » sur la terre de la planète Terre. Les éléments moteurs les uns derrières les autres cheminaient dans leurs fonctions, et cette splendide machine humaine se mettait en activité ; le cerveau étant maintenant oxygéné, « l’Homme » pouvait faire travailler sa matière grise, en premier en parlant avec son Concepteur, mais aussi avec tous les animaux qu’il croisait auquel il donnait un « Nom », ainsi que les plantes, les insectes, tout ce qu’il voyait faisait travailler cet « Esprit » neuf, où la mémoire était vide, où la réflexion, le raisonnement était dans la perfection, le mal étant emprisonné dans un profond sommeil pour un « Temps » indéfini. « L’Homme » heures après heures, jour après jour découvrait son environnement, et EL-SHADDAÏ veillait sur son pantin, son fonctionnement, aussi bien corporel, mécanique, automatisme que spirituel, car « l’Homme fut créé comme les Anges, pour vivre éternellement ». EL-SHADDAÏ pendant plusieurs jours devait vérifier si l’Être Humain fonctionnait correctement en tout, si tous les branchements nerveux, veineux, artériels étaient conformes.
Voilà maintenant plus de sept-cent-trente jours qu’Adam fut déposé sur la terre de la Planète Terre et toutes les bêtes et bestioles, animaux sauvages et domestique qu’il croisait où qui venaient se présenter à lui, le faisait en couple, un mâle, une femelle, et lui, Adam, était seul, pas un être vivant se présenta à sa ressemblance, alors EL-SHADDAÏ Genèse II : 18, : « dit : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie. » mais avant cela il l’avait enseigné sur les autorisations et les interdictions. N’oublions pas que le premier « Humain, l’Homme » mesurait quatre mètres maximums pour un poids de trois quintaux environs. Genèse II : 16-17, « Et EL-SHADDAÏ fit à l'homme ce commandement : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort et tu mourras, c’est certain ! » ». EL-SHADDAÏ appela Adam et le plongea dans un profond sommeil. Il découpa la chair et prit la plus petite côte d’Adam, cette dernière qui est en cartilage, il referma la chair avec douceur et avec la côte il façonna un polichinelle féminin exactement à la ressemblance de l’homme et avec cette dernière petite côte cartilagineuse en plus et un squelette osseux légèrement aplati, une tête osseuse plus agréable au regard, mais cette boîte crânienne plus petite la densité de la matière grise sera plus faible et la programmation cérébrale des automatismes seront différente, voilà pourquoi la femme est plus agile avec ses mains pour dénoyauter des fruits, taper sur un clavier d’ordinateur, et tellement d’autres travaux longs, répétitifs, minutieux, et en plus de l’Homme, seule la « Femme » possédera dans son ventre, le secret, le mystère, de la vie.
EL-SHADDAÏ, dans une immense Sagesse façonna la « Femme » avec légèreté, d’une grande beauté avec ces cheveux longs et soyeux faisant ressortir la finesse des traits du visage, il la fit belle à regarder, à admirer et à se magnifique pantin il insuffla de l’air dans ses narines et ce pantin devint une âme vivante.
Comme pour « l’Homme », les vérifications de fonctionnalités furent de rigueur et cette âme, « Femme », vagabonda en Territoire d’Eden heures par heures, puis jours par jours, semaines avec semaines, et maintenant l’Humain « Femme » était au point et fonctionnait correctement. Comme « l’Homme » elle était parfaite en tout, « de Corps » et « d’Esprit. »
EL-SHADDAÏ réveilla « l’Homme » de sa torpeur et lui présenta sa compagne, et la regardant il s’exclama : Genèse II : 23, « Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! » Celle-ci sera appelée « Femme », car elle fut tirée de « l'Homme ». Les deux humains étaient nus et cela ne les dérangeaient nullement et la Bible continue, Genèse II : 24 « C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » « L’Homme », Adam, voyant la « Femme » Ève, la regarda comme une compagne à sa ressemblance, en elle il se voyait, lui, et vice-et-versa pour la femme. La « Femme », Ève, était maintenant sur la terre de la Planète Terre en compagnie de l’Homme, et tous les deux allaient donner un nom à la multitude d’animaux domestiques et sauvages, la sélection entre ces deux appellations est que les domestiques sont tous ceux qui sont proches de l’humain en donnant leur lait comme les chèvres, brebis, vaches, buffala, et les sauvages sont les animaux qui vivent loin de l’humain, mais à cette époque-là les deux premiers humains conversaient avec les animaux Les deux premiers humains se nourrissaient d’herbes, de fruits, et de racines comme les animaux petits et gros.
Pendant que sur la terre de la Planète Terre, les deux premiers humains apprenaient à se comprendre, dans les Cieux, SAMMAËL et les Siens avaient été libéré de leur profond sommeil et tout juste réveillé, encore un peu vaseux SAMMAËL ne pensa qu’à sa vengeance. Il se jura de se venger de « l’Homme », par la faute de ce pantin « d’Homme » il avait été chassé des Cieux, lui le premier Ange à avoir été façonné avec la poussière du Cosmos et le feu des gaz de l’Univers, et il aurait dû se prosterner devant cet amalgame de terre et d’eau, impossible il n’avait pas les mêmes valeurs.
SAMMAËL maintenant bien réveillé partit avec les Siens visiter la Terre et ses environs et fit le tour du Territoire d’Eden et il s’aperçut qu’il était gardé par une milice d’Anges sous le commandement de Michel. Pour entrer dans le Territoire du Paradis il devait trouver un stratagème. Après moult réflexions, il alla voir l’animal le plus sensé de l’Eden et après de sérieuses tractations, il se servit de cet animal pour entrer dans l’immense Jardin. SAMMAËL connaissant l’Esprit humain et son fonctionnement alla vers celui qui serait le plus malléable, donc avec Ève il se loua d’amitié, toujours dans le corps de l’animal le plus sensé de l’Eden. Il entraîna cette dernière à passer et repasser tous les jours devant « l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal » et à vanter la qualité de son fruit. Genèse II : 9 « EL-SHADDAÏ fit pousser du sol toute espèce d'arbres séduisants à voir et bons à manger, et « l'Arbre de Vie » au milieu du jardin, et « l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. » » Par ce verset nous apprenons qu’il y a deux « Arbre » dans le Territoire Paradisiaque, et quelques versets plus loin au 17 il est écrit : « Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal vous n’en mangerez pas, car, le jour où vous en mangez, vous mourrez c’est une certitude. » Par ce verset qui, selon les traductions s’adresse à Adam seul, ou parle pour les deux humains, Homme et Femme, la mort est annoncée avec certitude, si, ils mangent du fruit de « l’Arbre de la Connaissance », quant à « l’Arbre de Vie » je pense qu’il doit être gardé jour et nuit par des Anges armés.
SAMMAËL venait tous les jours tenir compagnie à Ève, en vantant sans cesse les qualités de « l’Arbre » et des actions du « Fruit », qu’avec ce fruit si délicieux qu’elle deviendrait supérieure à « l’Homme », et serait l’égal de son Concepteur, voire supérieur car elle possède deux enveloppes, l’une visible, matérielle, et son clone invisible comme les Anges, comme « Lui ». Et quand il partait, toujours devant « l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal », avec des mots subtils, il la posait en « Princesse » supérieur en intelligence et en force, à la condition qu’elle mangeât du fruit, car c’est le fruit qui offre tout et qu’elle en donnât à son époux.
Alors à force de …… Ève commençait à s’imaginer qu’elle était …. !
Ève était prête, c’est une certitude, alors une dernière fois SAMMAËL l’accompagna devant le magnifique, splendide « Arbre » et cette odeur tellement agréable, enivrante, et ces fruits plus beaux que les autres jours que l’eau en venait à la bouche, ….. c’est bon, … le travail était fait, ….. et du bon travail, … il disparut ! … !
Portez-vous bien !
Salutations cordiales !
Sig : J-P. G. dit « GRANDELOUPO »