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Titre du blog : Critique réfléchie des Religions par GRANDELOUPO
Auteur : grande-loupo
Date de création : 30-04-2009
 
posté le 15-02-2010 à 16:47:18

Naissance des religions Chap. N° 11 Les Protestants

 
Naissance des Religions

Les prémices vers des Grandes Religions

 

Chapitre N° 11

 

La religion Protestante

 

Comment est née la religion « Protestante » ?

Une rébellion interne à la religion du christianisme « Catholique » de l’époque, car l'Église répondait mal aux angoisses des fidèles. Depuis le XIVe siècle et la grande peste noire qui décimât la moitié de la population européenne, les fidèles vivaient dans l'angoisse du salut. En effet, la peur de la mort et de l'enfer avait comme conséquence le développement du culte marial, des saints, des reliques et la pratique des « indulgences. » Le but était de gagner son paradis sur la terre même au prix d'un séjour au purgatoire.

Parenthèse pour la définition des indulgences.

--- Le Code de droit canonique consacre aux indulgences le chapitre IV du titre IV portant sur le sacrement de pénitence. Le canon 992 définit l'indulgence comme :

« la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l'action de l'Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints ». ---

Les conciles du XVème siècle ne peuvent prendre de solution efficace tant l'autorité du Pape est affaiblie.

À la fin du XV siècle, les indulgences sont un moyen de plus en plus en vogue pour réduire le nombre des années passées par une âme au purgatoire après sa mort.

A partir du milieu du XVème siècle, le pouvoir d'achat s'amenuise. Les nobles regardent donc du côté des immenses biens fonciers de l'Église, soit le plus souvent 20 à 30% des terres cultivables. De plus l'Église continue à condamner les profits bancaires, le profit monétaire dans ses tribunaux ecclésiastiques. Les banquiers sont moins attachés à l'Église catholique.

Les facteurs politiques ne sont pas absents non plus. Le développement des États se heurte à la puissance temporelle de l'Église.

De plus en plus, les princes cherchent à intervenir dans le choix des membres du Haut-clergé, évêques, abbés.

 En effet, les postes ecclésiastiques sont liés à des bénéfices. Celui qui contrôle l'élection du prélat, contrôle indirectement le bénéfice. Le Pape peut lever des impôts réguliers ou exceptionnels dans tous les pays d'Occident. Les rois protestent de plus contre les sorties d'argent de leur royaume, argent dont ils ont le plus grand besoin pour leurs guerres ou pour affermir leur pouvoir.

Mais ce qui affaiblit le plus l'Église catholique, c'est la perte de la sacralité. Les fidèles voient trop de fils de prêtres devenir prêtres, trop de clercs s'enrichir aux dépens des laïques, trop d'évêques vivant comme des grands seigneurs. La débauche de certains prêtres et moines qui vivent publiquement en concubinage, s'enrichissent avec l'argent des fidèles.

Le 31 octobre 1517, les étudiants du moine Martin Luther, docteur théologien, réagissent à la campagne « d'indulgences » lancée par Albert de Brandebourg, né à Ansbach en 1490 et mort à Tapi en 1568. Il fut le dernier grand maître de l’ordre Teutonique et le premier duc héréditaire du Duché de Prusse 1525-1568.

Ils affichent sur la porte de l'église de Wittenberg une lettre rédigée par Martin Luther adressée à Albert de Brandebourg, en dénonçant les dérives de l'Église, avec une critique virulente des abus et solutions. Parmi les thèses, l'accès de tous à la Bible sans discrimination sociale et l'égalité entre les hommes ont un fort écho dans la population majoritairement paysanne, à tel point qu'elle provoque au printemps 1525 la guerre des paysans.

 Afin de mettre un terme rapide à cette explosion de violence contre la classe dirigeante, les Princes se réunissent et décident que chaque Prince choisira le culte à pratiquer dans son État, les opposants étant contraints de fuir vers un autre État favorable à leur foi.

 Charles Quint absent de cette assemblée, demeure hostile à ces dispositions.

Cependant, accusé par le Saint-Siège de soutenir Luther, celui-ci décide d'endiguer la propagation des thèses luthériennes. En 1529, avec son frère Ferdinand Ier, il révoque toutes les concessions faites par les princes aux paysans. Ainsi, il réinstaure le culte catholique et la messe en latin

Ces derniers réagissent immédiatement sous la conduite de Jean de Saxe en émettant une protestation.

 Les princes signataires sont appelés « protestants ».

Petite information écrit par un « Protestant »

« C'est un peu une tradition chez nous les protestants en général, bien que la plupart des gens ignorent l'origine du mot « protestant », pensent que cela provient du mot « protester ».

En réalité cela signifie en latin « affirmer ».

 Une déclaration de la première profession de foi protestante qui a donné le nom à notre confession est « Protestati sumus » c'est-à-dire « nous affirmons que » et non « nous protestons contre ».

Ce n'est pas du tout pareil.

C'est positif. »

La Religion Protestante est divisée en une grande diversité d’églises plus ou moins sectaires : Luthérienne, Presbytérienne (calvinisme), Baptiste, Évangélique, Scientologue, Témoins de Jéhovah, etc.

Portez-vous bien !

 Salutations cordiales

Sig : JP.G. dit « GRAND-LOUP » ou « GRANDELOUPO »